Le moins que l'on puisse dire est que les nouveaux propriétaires du CRB n'ont pas fait les choses à moitié. Quelques semaines après avoir pris en main l'équipe, les responsables de Madar ont pris la décision de passer au dossier le plus important, celui de la régularisation des joueurs. Cela fait des mois que les joueurs n'ont pas encaissé le moindre centime de la part de la direction de Bouhafs. L'ancien président du club a quitté le Chabab en laissant les joueurs sans salaire. D'ailleurs, cette crise financière sans précédent a eu raison du CRB. Et ce n'est qu'avec la venue de Madar que les choses commencent à se recadrer de nouveau. Les camarades de Balegh sont très soulagés de cette décision de régularisation de leurs salaires, au moment où certains joueurs sont depuis plus de 6 mois sans le moindre centime. Et c'est à partir d'aujourd'hui que cette opération débutera. Allik a demandé aux joueurs de déposer des chèques barrés Pour ne rien laisser au hasard, c'est dans la matinée d'hier que le nouveau directeur sportif du CRB, en l'occurrence Saïd Allik, est allé parler aux joueurs pour les mettre au courant de la décision de Madar. Allik leur a clairement expliqué que les responsables du club ont décidé de régulariser les joueurs. Allik a d'ailleurs demandé aux joueurs de présenter des chèques barrés au niveau de la direction. Cette nouvelle a été perçue comme une bouffée d'oxygène pour l'ensemble des joueurs qui attendaient leur argent depuis des mois. Les salaires impayés varient entre 1 et 4 mois selon les joueurs D'après la même source d'information, la régularisation des salaires des joueurs va varier d'un joueur à l'autre. Pour cause, les joueurs du Chabab ne sont pas sur un même pied d'égalité. Pour cause, les nouvelles recrues avaient déjà touché leurs salaires il y a quelques semaines, contrairement aux plus anciens dans ce groupe qui n'ont pas été régularisés depuis la saison passée. Du coup, les salaires vont donc varier de 1 mois à 4 mois suivant le cas de chacun. Mais une chose est certaine, c'est que la direction de Madar se charge de régulariser tout le monde jusqu'au mois d'octobre. Le cas de Tariket sera traité différemment Il y a un cas très compliqué, celui de Tariket. Pour cause, le joueur en question n'a pas été payé depuis plus de 6 mois. Mais malgré cela, Tariket n'a pas déposé un recours auprès de la commission des litiges. Du coup, son cas est resté en interne au club. Tariket n'a pas de preuve concrète sur sa non-régularisation, c'est ce qui complique les choses. Mais nous avons appris que les responsables de Madar ont décidé de le payer tout de même car sur le plan humain, c'est indécent de laisser un joueur de l'équipe sans salaire depuis des mois. Désormais, les joueurs n'auront plus aucune excuse Maintenant que le problème financier sera réglé dans les prochaines heures, les joueurs du CRB n'auront plus aucune excuse, en prévision des prochaines rencontres du championnat, à commencer par la prochaine sortie à Bel Abbès. Beaucoup pensent que les joueurs devront désormais montrer de quoi ils sont capables et faire de leur mieux pour sauver le club. Le seul objectif de la direction est de sauver le CRB de la relégation. Et ce n'est pas gagné car le Chabab se retrouve à cette dernière place au classement, après la victoire de l'USMBA en déplacement mardi soir face au MCA.
Amrouche «J'ai mon idée pour contrer l'USMBA» L'actuel entraîneur du Chabab s'est exprimé sur la prochaine rencontre de son équipe face à l'USMBA qui s'annonce déjà capitale pour son équipe pour la course au maintien : «Ecoutez, toutes les rencontres sont importantes pour nous, pas uniquement l'USMBA. Pour espérer se maintenir, on est obligés de jouer tous nos matchs comme des rencontres de coupe. J'ai pris le soin de bien analyser le jeu de cette équipe. J'ai donc mon idée pour contrer l'USMBA.» «Notre retour à cette dernière place ne nous perturbe pas» Par la suite, nous avons demandé à Amrouche quel était son avis sur la nouvelle dégringolade du Chabab au classement général et qui retrouve la dernière place. Le coach nous dira ceci : «Notre retour à cette dernière place au classement ne nous perturbe pas du tout. On sait que nous avons encore les moyens de revenir et de quitter cette zone relégable. C'est pour vous dire que le plus important pour nous n'est pas de se focaliser sur le classement mais de tenter de gérer match par match, afin de récolter le maximum de points d'ici à la fin de la saison.» «Mon avenir ? Je n'y pense pas car… » En dernier lieu, Amrouche s'est dit qu'il n'est pas inquiet pour son avenir au club : «Mon avenir ? Je n'y pense même pas. Pour l'instant, ma seule préoccupation est de sauver le Chabeb. Jusqu'à preuve du contraire, j'ai pour mission de mener à bien ce groupe. Je dois faire de mon mieux pour aider l'équipe à gagner ses rencontres. Je suis préoccupé par les rencontres et la préparation de mon équipe. On verra pour la suite.»
Amrani demande un temps de réflexion Comme tout le monde le sait, la direction du Chabab a pris attache récemment avec l'ancien entraîneur du CSC, en l'occurrence Abdelkader Amrani, afin de le convaincre de prendre en main l'équipe. Et c'est le nouveau directeur sportif qui s'est chargé de discuter avec l'ancien coach du CSC. D'après nos sources, Amrani s'est dit emballé par la proposition financière du CRB mais a demandé un temps de réflexion. Amrani voudrait se renseigner davantage sur la situation du club mais aussi sur le niveau technique des joueurs qu'il aura entre les mains. Il faut dire que la situation n'est pas très rassurante, ce qui fait hésiter le coach. Allik a longuement discuté avec lui Allik ne laisse rien au hasard puisqu'il a parlé à Amrani une nouvelle fois dans la journée d'hier. Pour rappel, les deux hommes ont déjà travaillé ensemble auparavant à l'USMA lorsque Amrani avait pris en main l'équipe en compagnie de Iaiche. A cette époque, Allik était le président du club de l'USMA. Désormais, Allik est revenu à la charge, dans l'espoir de convaincre Amrani d'accepter ce challenge. Amrouche sera maintenu dans le staff Quant à l'avenir de Rezki Amrouche, il serait dans tous les cas maintenu au sein du staff technique, quel que que soit le nom de l'entraîneur en chef qui sera installé. La direction de Madar a décidé de faire confiance au coach qui connaît parfaitement bien les joueurs. Allik n'est pas contre l'idée. Reste désormais à nommer un entraîneur en chef, en prévision de la prochaine phase retour du championnat.