Comme annoncé par nos soins dans notre précédente édition, le président de la JSK, Chérif Mellal, a animé, hier soir, un point de presse dans lequel il a tenu à expliquer plusieurs choses dont le conflit entre certains membres du CSA et le club professionnel. En effet, le patron des Jaune et Vert a dévoilé publiquement les noms des perturbateurs qui cherchent à déstabiliser l'équipe et à semer la zizanie. Il a aussi évoqué plusieurs sujets relatifs au club, entre autres de l'avenir du coach Franck Dumas, dont il n'a jamais été question de se séparer de ses services, avant la fin de la saison. Et pour ouvrir le bal, le président Mellal, comme promis, a commencé par dénoncer les personnes qui font beaucoup de mal à la JSK. Pour lui, ce sont des personnes dangereuses qui voulaient gérer la JSK par procuration : «Si j'ai animé ce point de presse, c'est pour mettre les points sur les i. Je voulais que les supporters connaissent les noms des personnes qui font beaucoup de mal à la JSK et qui sont prêts à tout pour servir leurs intérêts. Aujourd'hui, j'assume mes dires, Hanine Meftah, Zeghdoud et Amiri sont des magouilleurs et des voyous au sein du CSA. Le premier est connu à Tizi Ouzou, c'est un ennemi de l'équipe. Il est allé jusqu'à nous bloquer les comptes du club. Il nous faisait du chantage pour demander de l'argent à titre personnel.» «Berraf et Lakhdari sont derrière eux» Poursuivant son intervention, le président Mellal estime qu'il existe des personnes qui sont derrière les trois membres du CSA en leur donnant de l'argent pour s'attaquer à la JSK. Autrement dit, ils ne veulent pas que le club revienne en force : «J'ai mené mon enquête et je sais qu'il y a des personnes derrière les trois noms que je viens de citer. Il s'agit de Berraf et Lakhdari. Ces derniers donnent de l'argent pour qu'on nuise au club. Je tiens aussi à dire que Zeghdoud a déjà pris de l'argent sur le dos de la JSK en signant un contrat à un joueur à l'époque du directoire. C'est vraiment grave.» «Ils n'ont plus la JSK entre leurs mains» Alors qu'il ne compte pas les lâcher, Mellal, qui a bloqué la route à ces magouilleurs, estime qu'ils n'ont plus la JSK entre leurs mains. Ceci dit, le club ne sera jamais en otage avec eux : «Ces gens n'ont plus leur place à la JSK, le club n'est plus entre leurs main. Nous devons faire toutnotre possible pour les éloigner le plus loin possible de la JSK. Ces gens veulent se remplir les poches sur le dos de la JSK. Ils sont arrivés jusqu'à vendre des survêtements de l'équipe et voler les recettes des matchs.» «Ils ont réclamé de l'ancienne direction l'argent du stage en Tunisie» Toujours dans le même contexte, le patron des Jaune et Vert a soulevé un autre cas, celui d'une demande faite par les personnes visées à l'ancienne direction et qui concerne les 300 millions du stage en Tunisie : «Lorsque j'ai pris la JSK, ces personnes sont venues me voir pour réclamer les 300 millions du regroupement en Tunisie. Ils sont allés par la suite voir Madjene et Zouaoui pour le même sujet. Ne trouvez-vous pas cela très grave ?» «Ils se sont fait de l'argent sur le dos du club» Courageux dans ces propos, Mellal n'a pas hésité à dénoncer ces personnes qui, en plus d'être des déstabilisateurs, se sont faits beaucoup d'argent sur le dos de la JSK : «Avant de devenir président, j'ai côtoyé ces gens et j'ai tout fait pour les infiltrer et j'ai réussi à comprendre beaucoup de choses. J'ai appris qu'ils se sont fait beaucoup d'argent sur le dos de la JSK. Ils revendaient des survêtements et des maillots et prenaient les recettes des rencontres. Mais depuis notre arrivée, nous leur avons coupé les vivres. Avec nous, ça ne marche pas comme ce fut le cas avec l'ancienne direction.» «Je n'ai aucun problème avec Sami Idres» Contrairement à ce que certains pensent, il n'y a aucun problème entre le CSA et la SSPA. D'ailleurs, c'est ce qu'a expliqué Mellal à l'issue de la conférence de presse où il a tenu à préciser qu'il n'a jamais eu de conflit avec le président du CSA, Sami Idres : «J'ai lu à travers la presse qu'il existe un problème entre le CSA et la SSPA. C'est complètement faux, je suis le président de la JSK et je ne reconnais que Sami Idres avec qui j'entretiens de bonnes relations. Nous n'avons aucun problème et c'était lui qui avait signé pour que je puisse prendre la présidence de la SSPA. Aujourd'hui, je peux dire que je suis le seul qui décide et que personne ne pourra s'immiscer dans mon travail.» «S'il veut partir, il doit organiser des élections» Comme Idres est menacé par des personnes proches du CSA, le président Mellal a invité Sami Idres à partir dans le cas où il ne pourra pas résister : «Je comprends parfaitement Idres qui a subi une terrible pression. Je sais qu'il ne peut pas venir à cette réunion puisqu'il est menacé. Donc, je vais lui demander d'assumer ses responsabilités et de les dénoncer. Dans le cas contraire, il n'aura qu'à partir. Cependant, il doit d'abord organiser des élections car la JSK ne pourra pas être gérée par procuration.» «Idres et le DJS doivent écarter ces personnes» L'autre appel que Mellal a fait à Sami Idres et même au DJS de Tizi Ouzou, c'est d'intervenir pour écarter ces personnes de l'entourage de la JSK : «Je demande à Idres et au DJS de Tizi Ouzou de radier à vie ses personnes. Ce sont des gens qui sèment la zizanie et ne font que perturber le club.» «C'est moi qui prendrai la décision de l'ouverture du capital» A propos de l'ouverture du capital, le président Mellal s'est toujours montré d'accord. Mais cela prendra beaucoup de temps, contrairement à ce que les gens imaginent : «Je suis pour l'ouverture du capital mais on ne peut pas y procéder, avant de passer par des étapes. Nous sommes toujours avec le commissaire au compte qui doit d'abord faire l'état des bilans. Nous avons envoyé des mises en demeure aux anciens responsables mais personne n'a répondu favorablement à notre demande. Du coup, nous devons faire un état des lieux, avant de pouvoir augmenter et ouvrir le capital.» «Les 21 millions de dinars sont destinés à la section football, je vais les récupérer» Depuis qu'il a parlé des 2,1 milliards, beaucoup de choses ont été dites. Et c'est ce qu'a poussé le président Mellal à apporter des preuves dans lesquelles on voit clairement que la wilaya a effectivement accordé une subvention à la JSK : «Lorsque j'ai discuté avec Idres, il m'a fait savoir que le CSA était endetté et qu'il leur a été difficile de lancer plusieurs discipline. Et c'est avec une bonne foi que j'ai accepté de leur verser la subvention de la wilaya en deux parties (15 millions de dinars et 6 millions de dinars). Lors du communiqué publié par le CSA, ils ont juste mentionné qu'effectivement, l'argent a été reçu mais ils n'ont jamais précisé dans quoi il a été dépensé. Aujourd'hui, en tant que président de la JSK, je réclame les 15 millions de dinars. J'ai le droit de demander des comptes sinon je vais déposer plainte pour escroquerie.» «J'ai trouvé la JSK dans la rue» D'après le président Mellal, lorsqu'il était venu à la rescousse, il avait trouvé le club dans la rue et que les réunions se faisaient dans les cafétérias : «Lorsque je suis venu, j'ai trouvé le club dans la rue. Je me souviens que les réunions se faisaient dans les cafétérias puisque le siège était en travaux. Aujourd'hui, nous avons un siège digne de la JSK ainsi que tout ce qui va avec. Nous avons restructuré le club mais ces gens ne veulent pas du bien à l'équipe.» «Nommer Rebrab président d'honneur n'est rien par rapport à ce qu'il a fait pour la JSK» Il y a quelques jours, la direction de la JSK, à sa tête le président Mellal, a décidé de nommer le richissime algérien Issad Rebrab président d'honneur. Une décision qui n'a pas fait l'unanimité. Hier, Mellal a tenu à expliquer ce choix : «Oui, nous avons décidé de nommer Rebrab président d'honneur et pour moi, c'est très peu par rapport à ce qu'il a fait pour la JSK. Ce n'est qu'une reconnaissance, ni plus ni moins.» «On doit gagner face au MCO» A quelques jours de la rencontre face au MCO, le président Mellal n'a pas manqué l'occasion d'évoquer cette importante rencontre : «C'est un match important. Comme tout le monde le sait, nous avons fixé le titre comme objectif. De ce fait, on n'a pas le droit à l'erreur. Les trois points doivent rester à Tizi Ouzou. Les joueurs savent ce qui leur reste à faire. Je profite aussi pour inviter les supporters à venir en force, nous aurons besoin de leurs encouragements.» «Il n'y a aucun problème avec Dumas» Dernièrement, le président Mellal avait parlé de l'entraîneur Dumas dont les propos avaient été mal interprétés. Hier, pour la énième fois, le président kabyle soutient son coach : «Il n'y a aucun problème avec Dumas, c'est un entraîneur qui sait ce qu'on veut, donc nous n'avons aucun problème. Main dans la main, nous tenterons de terminer en force la saison.»
