Des titulaires importants seront absents contre l'Eire. L'Eire, un vrai sparring-partner avant l'Angleterre et les USA. Lorsque le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde avait désigné l'Angleterre comme adversaire de l'Algérie, il était clair que l'un des sparring-partners à trouver pour la préparation du Mondial devait être britannique afin de s'adapter au style de jeu anglais. C'est comme pour Fabio Capello qui, quelques minutes seulement après la fin du tirage, avait déclaré devant les journalistes, dans la zone mixte, que son équipe, l'Angleterre, allait préparer son match contre les Verts en affrontant l'Egypte, dont le jeu et le niveau se rapprochent, selon lui, de celui de la sélection algérienne. C'est pour cela que personne n'a été surpris, quelques semaines plus tard, par l'annonce de l'organisation d'un match amical entre l'Eire (Irlande du Sud) et l'Algérie à Dublin. L'Eire, c'est l'Angleterre au plan de l'impact physique avec un peu moins de talent technique. Donc, cela devait constituer un test intéressant. La moitié du onze de Khartoum pourrait manquer le match Or, ne voilà-t-il pas que ce match tant attendu verra l'absence de plusieurs titulaires côté algérien. En effet, du onze qui avait brillamment qualifié l'Algérie pour la Coupe du monde à Khartoum, trois seront absents et trois autres seront incertains. Les absents seront Madjid Bougherra, Hassan Yebda et Mourad Meghni, tous trois convalescents suite à des blessures plus ou moins graves et qui n'auront pas, d'ici le match, assez d'entraînement collectif dans les jambes pour pouvoir tenir leur place. Quant aux trois joueurs incertains, il s'agit du gardien de but Faouzi Chaouchi, puisqu'on ne sait pas si le sélectionneur Rabah Saâdane ne préférerait plutôt pas tester ceux qui sont en balance pour la liste des 23, de Anthar Yahia et de Rafik Saïfi, tout juste revenus de blessure. L'Eire, un vrai sparring-partner avant l'Angleterre et les USA Ainsi, si l'on prend pour référence le onze de départ à Khartoum, la moitié de l'équipe risque d'être absente ce vendredi sur le terrain du Royal Dublin Society Arena. Du coup, cette confrontation, censée aider le onze qui devrait affronter l'Angleterre à s'adapter au jeu britannique, n'atteindrait pas complètement ses objectifs. Ce serait bien dommage car ce match aurait pu constituer un vrai test avant d'affronter l'adversaire anglais et aussi les Etats-Unis, qui s'inspirent beaucoup, dans leur jeu, de leur ancien colonisateur. Bougherra et Yebda ne rateront rien Si on analyse bien la situation, ce ne serait pas plus mal ainsi. En effet, le bloc défensif habituel, à l'exception de Bougherra, devrait être présent sur le terrain du stade de Dublin vendredi soir. L'absence du défenseur des Glasgow Rangers ne devrait pas avoir de grandes incidences puisque lui, du fait qu'il évolue depuis plus de quatre ans en Grande-Bretagne, est habitué au jeu anglais et n'a pas besoin de s'y adapter. De même, Hassan Yebda, autre absent probable, connaît bien le football anglais lui aussi, ce qui fait qu'il ne perdra pas grand-chose à rater ce match, sinon à manquer une occasion de parfaire la cohésion de l'équipe. C'est bon pour désorienter les «espions» Autre point positif : les «espions» que les sélectionneurs de la Slovénie, de l'Angleterre et des Etats-Unis ne manqueront pas d'envoyer à Dublin pour superviser les Verts seront déroutés par les joueurs qui seront alignés, puisque Saâdane donnera vraisemblablement la chance aux nouveaux sélectionnés de se mettre dans le bain. Ainsi, venus avec une feuille de route où figurait un onze donné, ils découvriront certainement un autre onze, avec d'autres joueurs à analyser et, surtout, pas de jeu d'équipe à décortiquer. A quelque chose malheur est bon, pourrait-on dire…