Après un match plein face à l'une des meilleures sélections africaines, vous avez décroché une deuxième victoire de rang qui vous propulse au prochain tour. Un commentaire ? Oui, cette victoire nous fait beaucoup de bien au moral. Elle confirme aussi notre premier succès face au Kenya et les bonnes choses qu'on avait montrées alors. Donc contre le Sénégal, et comme on s'y attendait d'ailleurs, ce fut un match compliqué. Il y avait plus de rythme et surtout plus d'engagement. Il fallait répondre présents et je crois qu'on a su le faire. Les joueurs ont fait preuve d'une force de caractère et de beaucoup de détermination. Sur le plan défensif, vous avez aussi eu en face un des joueurs les plus redoutables de cette compétition, en l'occurrence Sadio Mané qu'il fallait surveiller de très près… Non, il n'y avait aucun marquage sur Sadio Mané. Certes, c'est un joueur de grande qualité qui a réalisé une grande saison avec son club Liverpool. Il a remporté la Ligue des Champions mais on savait que le danger pouvait venir de partout. Cette sélection du Sénégal a beaucoup d'atouts et on ne pouvait pas se permettre de prêter plus attention à un joueur et d'oublier les autres. Ça nous aurait coûté très cher. A ce niveau, on ne laisse de la place à aucun joueur. C'est ce que nous avons essayé de faire d'ailleurs. Sur le plan offensif, vous avez aussi montré un très bon visage. Peut-on dire que l'EN est en train de monter en puissance dans cette compétition ? Oui, il y a des idées dans notre jeu. Avec le sélectionneur, on travaille depuis plusieurs mois pour perfectionner notre jeu mais aussi pour apporter plus de variété. Ainsi, cela commence à être visible. Mais bon, comme vous l'avez dit, l'idée sera de monter encore plus en puissance. D'ailleurs, aussitôt finie, cette rencontre face au Sénégal est déjà oubliée. Maintenant, on est concentrés sur le reste de notre parcours qui sera encore plus compliquée, et surtout plus important. Le plus dur reste encore à faire. Avant même de disputer votre troisième match dans ce groupe C, vous avez assuré votre qualification en huitième de finale. L'Egypte, c'est un adversaire que vous voulez éviter ? Vous savez, on ne fait aucun calcul dans ce sens. Que ce soit l'Egypte, l'Uganda ou autre, on ne craint personne. En tout cas, si vraiment on vise à aller le plus loin possible dans cette compétition, on doit être en mesure de battre et de sortir n'importe quelle équipe. C'est l'état d'esprit que nous devons avoir. Sinon, on ne pourrait jamais viser très haut. Dieu merci, on a confiance en nos capacités. On sait ce qu'on veut et on fera tout pour l'atteindre. Une troisième rencontre, sans grande importance, vous attend face à la Tanzanie. Comment se présente-t-elle pour vous ? Toutes les rencontres qui nous restent à jouer sont importantes. D'ailleurs, comme je viens de le dire, les joueurs se sont déjà tournés vers cette rencontre face à la Tanzanie. C'est un match comme ceux que nous avons joués. Un match qu'on abordera avec le plus de sérieux possible et surtout avec la même envie de gagner. On est venus en Egypte pour remporter le maximum de rencontre et réaliser un parcours à la hauteur de nos ambitions mais aussi des attentes de nos supporters que je remercie au passage pour leur soutien.
