Un bourreau nommé Yallaoui. Pourtant dans une période très sombre avec deux points seulement glanés sur douze possibles, avant la réception de l'Entente, la bande à Bouali a sorti le grand jeu pour battre les Sétifiens venus tout auréolés de leur statut de leader du championnat. L'ESS qui a longtemps tenu le coup avant de baisser pavillon en fin de match face à des Widadis qui ont mouillé fièrement le maillot bleu et blanc pour arracher une victoire que d'aucuns ont qualifié comme étant celle du cœur. Un bourreau nommé Yallaoui Titulature de nouveau dans le onze widadi, Nabil Yallaoui était dans tous les bons coups de son équipe avant d'offrir les trois points de la victoire aux siens après un très joli but inscrit à quelques minutes de la fin de la partie. Nabil qui avait déjà secoué les filets de Chaouchi en coupe d‘Algérie, a donc récidivé en championnat en privant les Ententistes de repartir au minium avec le point du match nul, devenant ainsi leur bourreau. Les vestiaires sous haute tension Malgré un fair-play total durant l'intégralité de la partie où les vingt-deux joueurs se sont donné à fond sans le moindre accrochage sur le rectangle vert, l'ambiance à la fin de la partie était très électrique entre les dirigeants des deux clubs. Ce fut notamment le cas dans les vestiaires où les Sétifiens n'ont pas admis la défaite et le fait de perdre le fauteuil de leader une journée seulement après l'avoir acquis au détriment du Mouloudia d'Alger pour la première fois de la saison.
Hemani pète les plombs Comme ce fut le cas lors du match de coupe à Tlemcen, Khaled Lemouchia n'a pas cessé de provoquer la galerie locale avec plusieurs gestes obscènes. Il faut dire qu'il n'a pas supporté que quelques jeunes le taquinent avant le début de la rencontre en scandant le nom de Lacen, mais Hemani, a fait pire à la fin de la partie en frappant le garde matériel widadi au visage, ce qui a failli aggraver les choses dans les vestiaires, entre les deux camps, vu que les équipiers de Boudjakdji n'ont pas admis un tel geste de la part de l'attaquant sétifien. Heureusement que Serrar est intervenu pour calmer les esprits en jurant de punir son joueur à sa façon. Quand Zekri rime avec âneries Passant de l'anonymat le plus total à un entraîneur connu sur la scène nationale depuis sa venue en décembre dernier à l'Entente, Zekri commence sérieusement à prendre la grosse tête. Ainsi après avoir poussé le ridicule jusqu'à comparer, son équipe au Barça, rien que ça, le voilà qui franchi un autre pas, plus grave celui-là en osant, après le match, traiter les Tlemcéniens de peuple non cultivé, vulgaire et non musulman, pour la simple raison que le public widadi à soutenu son équipe à fond. Ce qu'on peut dire pour notre part, c'est que voilà quelqu'un qui serait mieux inspiré d'aller réviser ses classiques, s'il en a, car pour ignorer que Tlemcen est la cité des arts qui a vu tout au long de son histoire, transiter les fleurons des anciennes civilisations, il faut vraiment être un inculte invétéré. Bettadj, à l'honneur et en pleurs ! Au-delà de tout le cirque sétifien et la précieuse victoire des Tlemcéniens, la scène la plus émouvante aura été celle où l'on vit Tarek Bettadj fondre en larmes au cours de l'hommage qui lui a été rendu à la mi-temps par la Radieuse qui a tenu à l'honorer. L'ancien meneur de jeu widadi a sans doute été ému en voyant le public l'applaudir à tout rompre comme à ses plus beaux jours sous le maillot du WAT. Un temps pas si lointain que ça, mais c'est tout comme quand on voit l'oubli dans lequel s'est retrouvé ce vaillant homme qui aurait mérité plus d'égards et de considération de la part d'un club pour lequel il a tant donné.