"C'est le constat qui se dégage après un parcours en dents de scie et parfois catastrophique, à l'image du carton concédé à domicile face à une équipe des profondeurs du classement au cours d'un match qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive." C'est le constat qui se dégage après un parcours en dents de scie et parfois catastrophique, à l'image du carton concédé à domicile face à une équipe des profondeurs du classement au cours d'un match qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Pourtant, le CABBA, qui avait procédé à un bon recrutement, a entamé la compétition sur les chapeaux de roue avec la JSK lors de la première journée. Ensuite, il y a eu ce match face au MCA (assorti d'une lourde sanction, jugée injuste, de 6 matchs à huis clos) que les Bordjiens avaient perdu sur tapis vert. Il y a eu dans la foulée le départ du coach Khezzar qui avait fait un bon travail jusque-là mais qui fut victime d'un véritable putsch contre le WAT, et cela pour le pousser vers la porte de sortie. A partir de là, l'instabilité au niveau administratif a suivi avec les va-et-vient du président de section Yahia Aktouf, et la passivité déconcertante affichée par le président d'association Salah Bouda qui a géré l'équipe muni d'une télécommande. Il faut reconnaître qu'après ces péripéties dignes d'un film à rebondissements, le pire a été évité de justesse par le coach Abbas qui est resté en poste, arrivant à maintenir l'équipe parmi l'élite contre vents et marée. Une autre équipe n'aurait sûrement pas tenu le coup de ces chocs à répétition et serait aujourd'hui reléguée en D2. Voilà en gros le premier constat d'une saison qu'il faudrait vite mettre aux oubliettes, sans omettre bien sûr d'en tirer les leçons qui s'imposent surtout au niveau de la gestion du club. Participation des U20 Le compte est bon L'on aura attendu finalement la dernière journée du championnat pour voir le CABBA comptabiliser le temps inhérent à la participation des U20 à la compétition officielle, et exigé par la Ligue, avec un total de 1.000 minutes. En effet, avant le rendez-vous contre l'ASO, les Bordjiens accusaient un déficit de 115mn et c'est pour cette raison que le coach avait convoqué à cette occasion pas moins de 6 juniors. Il en a titularisé deux à savoir Mebarki (90') qui a évolué sur le flanc droit de la défense, ainsi que Mekhfi (46') en attaque sur le même couloir. Il a incorporé en cours de match Belkacemi (46') et Gasmi (15'), ce qu'il lui a permis de dépasser les 900 minutes demandées par la Ligue pour pouvoir effectuer le recrutement la saison prochaine ; aussi d'une autre obligation, celle de se débarrasser de la dette envers des joueurs estimée à plus de 6 milliards de centimes. Hachoud et Loucif présents Abderrahmane Hachoud et Abdenour Loucif n'ont pas été convoqués pour le match face à Chlef à l'instar de Kial, Derrahi, Touati ainsi que Amour mais ils étaient présents au stade du 20-Août. Avant le début du match, ces deux joueurs étaient dans le tunnel séparément et ils n'ont pas raté l'occasion de se faire entendre. Visiblement, ils étaient venus pour parler avec Bouda et Aktouf mais ces derniers n'étaient pas présents sur les lieux ce qui les a encore plus affectés. Loucif, très déçu, a cherché à provoquer la réaction des dirigeants par ses propos mais aucun d'eux n'a bronché pour éviter que la situation ne dégénère. Il les a accusés notamment de manquer de personnalité dans l'affaire des joueurs sanctionnés. Hachoud, quant à lui, s'est fait plutôt discret. Ils ont suivi la première mi-temps de la tribune officielle avant de quitter le stade. Service d'ordre renforcé Pour ce match de fin de saison pourtant sans enjeu, le service d'ordre a été renforcé comme s'il s'agissait d'un rendez-vous à haut risque. En effet, il y avait beaucoup plus de policiers que de spectateurs. La raison est que des rumeurs avaient circulé la veille, affirmant que cette rencontre allait être émaillée d'incidents pour provoquer des sanctions lourdes de conséquences. Les services de sécurité ont pris les devants et le match s'est déroulé sans histoire.