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Lacen : «L'équipe n'est pas encore à 100 %»
Publié dans Le Buteur le 09 - 06 - 2010


«On s'acharne sur Mansouri ces derniers temps.»
«Je ne pense pas qu'il soit devenu nul en trois mois !»
Comment vous vous sentez aujourd'hui que vous êtes enfin en Afrique du Sud ?
On est contents d'être enfin arrivés en Afrique du Sud et je crois que tout le monde a pris conscience qu'on est en plein dedans, que la Coupe du monde est bien lancée et qu'il ne reste que cinq jours avant le vrai début de la compétition.
Comment ça se vit dans la tête des joueurs ?
C'est peut-être différent dans la tête chaque joueur. Le fait qu'on soit ici, en Afrique du Sud, on sent très bien que ça va vite venir. Qu'on est tout près. On sent qu'il ne reste plus beaucoup de temps pour travailler.
Les sensations de cette ambiance africaine, vous les vivez comment ?
Franchement, on a été bien accueillis partout et le site dans lequel on se trouve est un endroit vraiment bien. On est dans de super bonnes conditions. Même à l'entraînement, la pelouse est excellente. On n'a vraiment pas à se plaindre car les conditions sont vraiment parfaites. C'est très bien organisé, il n'y a pas le moindre doute, franchement.
Que reste-t-il de ce match face aux Emirats arabes unis ?
Qu'est-ce qu'il en reste ? Je dirai une victoire surtout ! Car cela faisait longtemps que l'équipe n'avait pas gagné. Je pense donc qu'il y a encore beaucoup de choses à régler avant le match face à la Slovénie. L'équipe n'est pas encore à 100 % et c'est bien pour la confiance d'avoir gagné ce match face aux Emirats arabes unis.
Comment allez-vous aborder ce match contre la Slovénie et qu'est-ce qui va être le plus important, à votre avis ?
Et bien, dans notre équipe, je pense qu'aucun joueur n'a fait une Coupe du monde. Cela va être donc très difficile pour tout le monde. Mais on est tous conscients que le match qu'on va jouer en premier contre la Slovénie sera le plus important. A mon avis, l'équipe de la Slovénie est la plus facile - entre guillemets - du groupe. Donc, si on perd ce premier match, cela va être plus difficile encore de passer au deuxième tour. Je pense que notre Coupe du monde va se jouer dès ce dimanche.
C'est bizarre, mais c'est ce que nous ont dit aussi les Slovènes lorsqu'on les a rencontrés lundi dans l'avion…
Oui, je pense que c'est ce qu'ils devraient dire également à notre sujet. A mon sens, le pire des résultats, ce serait de perdre le premier match. Car après, on jouera contre l'Angleterre et ce sera encore plus difficile derrière. Je pense qu'on s'est mis un peu en confiance en gagnant notre match vendredi et on sait qu'il faudra maintenant tout donner, parce que c'est le match le plus important du groupe.
Lorsqu'on gagne comme vous l'avez fait, sur un penalty un peu généreux de la part du défenseur adverse, on se sent tout de même un peu plus fort que lors des matchs précédents ?
Evidemment non. Comme je vous l'ai déjà dit, même si on a gagné ce match, il ne faut pas se voiler la face : l'équipe n'est pas encore prête à 100 %. Il nous reste encore une semaine pour travailler cela et j'espère qu'on va monter vite en puissance pour être prêts dimanche contre la Slovénie. Le plus important est d'être prêts dimanche.
Qu'est-ce qui manque au juste à votre équipe, où est-ce que ça coince encore, à votre avis devant, derrière ?
C'est l'équipe en général, ce n'est devant, ni derrière. Je pense que beaucoup parlent en disant que les attaquants ne marquent pas de buts, mais encore faut-il qu'ils aient de bons ballons pour pouvoir les mettre dedans. C'est donc le travail de toute l'équipe et pas seulement d'un compartiment particulier. Il faudra jouer en bloc, travailler tous ensemble et nos pas incriminer un secteur. C'est un problème de toute une équipe. Il y a certes plusieurs joueurs nouveaux dans l'équipe, moi y compris, il faudra donc tous bosser pour arranger cela. Il nous reste encore cinq jours pour mettre un peu plus d'ordre à tout cela.
Tactiquement, sentez-vous que vous êtes au point ou alors vous n'êtes pas encore fixés là-dessus ?
Je pense que cela dépendra du coach et du système avec lequel il nous fera jouer. On ne sait pas trop si ça va être en 4-4-2 ou en 3-5-2. Je pense aussi que ça pourra changer aussi pendant le match, suivant l'évolution des choses. A mon avis, le système de jeu, ce n'est pas le plus important, car si on est tous à 120 % de nos moyens physiques et mentaux, je crois que nous serons capables de réaliser un grand match.
Vous avez déjà parlé avec le coach des systèmes avec lequel vous pourriez évoluer ?
Non, non, pas encore. Mais on a déjà parlé avec le coach de beaucoup de choses. On a déjà travaillé par exemple les systèmes et les mouvements d'ensemble selon les différents cas de figure du match, mais il ne nous a pas encore dit dans quel système nous allons évoluer dimanche.
Qu'est-ce que ça vous fait de voir autant de supporteurs vous saluer chaleureusement à votre sortie du terrain contre les Emirats arabes unis, alors que votre capitaine, Yazid Mansouri, s'était fait descendre de la sorte ?
Honnêtement, ça me touche beaucoup pour Yazid et je ne comprends pas cette réaction. Parce que c'est ce que je craignais avant de venir en sélection et je vous l'avais dit à Santander. Ce que je soupçonnais avant de venir est arrivé. Et cela ne fait vraiment pas plaisir. Il y a un homme qui se donne à fond pour l'Algérie et maintenant il se fait siffler. Je ne comprends pas qu'on puisse oublier tout ce qu'il a fait pour l'équipe d'Algérie. Il ne faut pas réduire tout cela à rien. Yazid a donné au pays et il va encore donner pour l'équipe pendant et même peut-être après le Mondial. Il ne faut pas oublier tout cela. Après, il y a des gens qui peuvent aimer ou ne pas aimer les joueurs, cela est respectable. Mais quand il rate sa première passe à la 2e minute et que le public commence à le siffler, là je ne comprends pas. Franchement, j'ai du mal à comprendre. Je pense qu'il vit des moments difficiles actuellement et tout le groupe se doit de l'aider et le soutenir, moi en premier…
Vous en avez parlé avec Mansouri ?
Oui, on en a parlé, mais pas spécialement tous les deux. Je sais très bien ce qu'il doit ressentir. C'est quelque chose qu'il ne doit pas comprendre, parce que ce n'est pas compréhensible. On peut bien critiquer un joueur pour sa façon de jouer ou pour son niveau de jeu, mais on ne peut pas siffler un joueur à la 2e minute pour avoir raté une passe. Surtout quand ça vient de tout un stade. Ce n'est pas normal, surtout qu'il s'agit du capitaine de l'équipe qui, en plus, a porté le maillot de l'Algérie depuis dix ans.
Vous ne vous dites pas au fond de vous que ce qui arrive à Mansouri aujourd'hui, c'est un peu à cause de vous, de votre présence et de votre bon rendement au sein des Verts qu'on est en train de le pousser vers le banc des remplaçants ?
Non, je ne pense pas que ce soit ma faute tout ça, parce que moi, je ne suis là que pour faire mon match. Après, franchement, je ne suis pas content de la manière avec laquelle ça se passe pour lui. Car honnêtement, il ne le mérite pas.
Vous savez parfaitement que le public désire voir un duo composé de Lacen et Yebda dans le milieu du terrain ou à défaut de Guedioura si Yebda venait à ne pas être prêt pour le match de dimanche…
Et pourtant, Yazid était bien là pendant la CAN et il n'avait pas été mauvais. Tout comme lors du match face aux Emirats, il n'avait pas été mauvais non plus. Et cela, c'est le public qui le veut. Il y a deux ans de cela, Mansouri était applaudi et il était très important pour le public. Aujourd'hui, ce n'est pas normal de dire qu'il est devenu nul en trois mois. Ce qui est important aujourd'hui, ce n'est pas de le critiquer ou de le siffler, car on a besoin de tout le monde dans ce Mondial. Il peut avoir un rôle très important dans cette Coupe du monde. Et puis, ceux qui veulent le siffler doivent savoir que nul n'est à l'abri d'une blessure. C'est pour cela que je dis qu'on a besoin des 23 joueurs. Il faut préserver tout le monde. Yazid est le capitaine de l'équipe et on se doit tous de rester derrière lui dans pareils moments.
Si cela venait à vous arriver un jour, comment régiriez-vous aux sifflets des supporteurs qui vous réclament aujourd'hui ?
Si je joue pendant dix ans en équipe nationale et que je vois les supporteurs me siffler après avoir donné autant, je ne comprendrai pas. Je le prendrai sans doute très mal, car je ne pourrais pas avaler cela facilement. Je pense que la moindre des choses est de se souvenir que Yazid Mansouri était là dans les bons et les mauvais moments de l'équipe nationale. On lui doit au moins du respect pour cela. Après, siffler un joueur, moi j'ai la chance de ne pas l'être pour l'instant, mais ça pourrait m'arriver un jour. Je ne trouverais pas normal si on me sifflait à la 2e minute pour avoir perdu mon premier ballon.
C'est de l'acharnement ?
Eh oui, c'est de l'acharnement malheureusement, parce que, en ce moment, tout le monde est un peu contre lui, mais je pense qu'il est assez fort pour faire face à cela et qu'il fera de grands matchs.
Quel est l'état d'esprit qui anime le groupe à cinq jours de votre premier match ?
C'est peut-être différent pour chaque joueur, mais pour moi, c'est le fait de disputer une Coupe du monde qui m'excite autant. Peut-être que dans ma vie, je n'en ferai pas une deuxième. Je sais que c'est un minimum de trois matchs qui nous attend. Il faudra donc tout donner dans ces trois matchs. Il faudra aussi prendre du plaisir dans ce Mondial, parce qu'on est conscients de notre privilège de jouer une telle compétition, la plus grande de toutes ! Je sais aussi et surtout qu'il faudra qu'on soit tous être à 100 % pour bien représenter l'Algérie dans ce Mondial.
Est-ce que vous pensez que la pression sera plus grande sur le terrain ?
Non, moi en tout cas, je ne le sens pas comme ça de mon côté. Car une fois que je serai sur le terrain, je me concentre sur mon match quel que soit le nombre du public. Qu'il y ait 5 000, 20 000 ou 100 000 spectateurs, tout ce qui m'importe c'est ce qui se passe sur le terrain et pas autre chose. Je fais abstraction de ce qui se fait en dehors du terrain et je joue avec la même envie. Et puis, à la fin, ça reste un match de football et c'est tout.
Est-ce qu'il y aura des membres de votre famille qui viendront en Afrique du Sud ?
Oui, il y aura mon père et mon frère.


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