Andy Delort a décidé de faire une pause avec la sélection nationale d'Algérie pour tenter de s'imposer à Nice. Du côté du Gym, le directeur sportif, Julien Fournier, nie avoir mis la pression sur son attaquant, qui ne disputera pas la prochaine CAN: "C'est moi qui ai appelé Djamel, on a toujours eu de très bons rapports par rapport à Hicham (Boudaoui) et Youcef (Atal), et on a le souci d'avoir de bonnes relations avec les sélections. Je savais que Djamel avait eu une discussion houleuse avec Andy, je voulais lui donner la position du club. Si on nous pose la question, évidemment que nous, le club, préférons qu'il reste à Nice plutôt que d'aller à la CAN. Comme la plupart des autres clubs. Mais on a toujours montré le plus grand respect pour l'Afrique et ses sélections, et Djamel parle certainement sous le coup de la colère. Pour la CAN, il y a la problématique du calendrier, mais chaque joueur est libre ou pas d'y aller ou de ne pas y aller. Ça regarde le joueur", a indiqué le dirigeant niçois pour L'Equipe. "C'est mal connaître Andy de penser qu'on peut lui mettre la pression. Ce n'est pas parce que Belmadi dit quelque chose que ça devient la vérité, car Andy est allé au dernier rassemblement. Je comprends aussi sa position. Arrivé à l'âge qu'il a, avec la concurrence, je comprends qu'il veuille s'inscrire dans cette compétition au club. Je ne vais pas juger. Egoïstement, ça nous arrange, mais on n'est ni de près ni de loin mêlé à ça. Quant au document signé dont parle Djamel, c'est illégal de signer un tel document, et donc sans valeur. Jamais ça ne nous a effleuré l'esprit, ça serait contraire à tout ce que je dis", a rajouté Fournier comme rapporté par Maxifoot.fr.