Les Anglais ne se sont pas remis de leur contre-performance face à l'Algérie. Ils pouvaient bien avoir une autre réaction si les hommes de Capello avaient dominé leur adversaire sans pour autant parvenir à gagner. Les Anglais ne se sont pas remis de leur contre-performance face à l'Algérie. Ils pouvaient bien avoir une autre réaction si les hommes de Capello avaient dominé leur adversaire sans pour autant parvenir à gagner. Mais leur impuissance face aux joueurs algériens qui ont imposé leur jeu et qui pouvaient même prétendre à la victoire, les Anglais n'arrivent pas à le digérer. Hier le journal The Sun revenu sur la débâcle des Three Lions à travers un article dont l'auteur a présenté ses excuses à l'entraîneur suédois, Sven Goren Eriksson. Même s'il n'a mené l'Angleterre qu'aux quarts de finale de la Coupe du monde en 2002 alors qu'en 2006, les Anglais ont atteint le dernier carré en 1990. Selon The Sun, l'ère Eriksson est qualifiée d'âge d'or du football anglais durant les 40 dernières années, au vu de la qualité de jeu fournie par la sélection. Les Anglais n'ont été éliminés d'ailleurs en 2002 qu'en quarts de finale sur le score de deux buts à un face au Brésil, avec un jeu attractif. Tandis qu'en 2006, les camarades de Beckham ont échoué au même stade de la compétition face au Portugal aux tirs au but. Ainsi, les Anglais regrettent Eriksson et lui présentent des excuses pour l'avoir critiqué, allusion faite à Capello qui n'a même pas encore assuré à la sélection une qualification au second tour dans un groupe largement à la portée des Three Lions. Rooney et Capello, une nouvelle fois critiqués «On ne perçoit pas 6 millions de livres pour récolter deux points en deux rencontres, alors que Rooney parlait déjà de la façon avec laquelle il veut battre les Allemands en 16es de finale, alors qu'il n'a inscrit aucun but jusqu'à présent.» Ce qu'a écrit The Sun montre que la presse anglaise en veut toujours aux deux hommes. «Lorsque vous ne pouvez pas battre les USA et l'Algérie, on doit se poser des questions. L'Angleterre s'est montrée comme une équipe quelconque face à une formation algérienne censée être le maillon faible du groupe C. Les Algériens, qui avaient perdu leur premier match face à la Slovénie, avaient déjà planifié leurs vacances, mais se sont retrouvés dans une situation confortable face à l'Angleterre, relançant leurs chances pour la qualification», ajoute The Sun. Le journal anglais redoute même une élimination au premier tour des Three Lions qui n'ont rien montré jusqu'à présent. ------------------------------------- L'Algérie provoque une crise en Angleterre Le nul concédé par la sélection des Trois Lions face à l'Algérie vendredi prend d'autres proportions. Ainsi, Capello, qui a mal apprécié le comportement de ses éléments contre les Fennecs, a appelé à une réunion de crise, tenue hier soir. Ayant remarqué une mauvaise réaction de ses éléments à l'entraînement dimanche, le coach italien a décidé de les regrouper pour remettre certaines choses à leur place, avant la dernière confrontation décisive contre la Slovénie prévue mercredi. Une information confirmée par le capitaine, John Terry : «Effectivement, on a une réunion ce soir (hier) avec le coach», a-t-il lâché à la presse anglaise. -------------------------------- John Terry : «Tous derrière Capello !» Trois jours seulement avant le match décisif de l'Angleterre face à la Slovénie, les joueurs anglais devaient discuter hier à bâtons rompus avec leur entraîneur. «Je ne suis pas certain que Capello changera sa méthode. Tout le monde est derrière lui, mais si nous avons le sentiment que quelque chose doit changer, on doit le faire et le dire au sélectionneur», a déclaré Terry. Le défenseur de Chelsea a notamment plaidé pour que Joe Cole intègre enfin le onze rentrant, lui qui n'a joué aucun match depuis le début de la Coupe du monde. «Il est avec Wayne Rooney le seul à pouvoir transpercer les défenses adverses», a-t-il ajouté. Terry est revenu aussi sur les sifflets des supporters après le match nul face à l'Algérie : «Nous n'avons montré aucune passion, aucune combativité, ces valeurs si anglaises. C'est ce qui a déplu aux supporters.» ---------------------------------- The Daily Mail révèle d'une source proche Capello s'attend à être renvoyé en cas d'élimination Hier, The Daily Mail a révélé que selon une source proche du technicien italien, Capello s'attend à être limogé s'il ne parvient pas à qualifier son équipe au deuxième tour de la Coupe du monde. Il a confié à cette source qu'il ne se fait pas d'illusion et il est certain qu'il sera démis de ses fonctions en cas d'une élimination, car depuis la phase finale de 1958, la sélection anglaise n'a jamais été éliminée au premier tour. Cependant, Capello a refusé de s'exprimer sur l'éventualité de le voir démissionner de son poste d'entraîneur en cas d'échec, il s'est contenté de déclarer lors de la conférence de presse qu'il a animée à l'issue du match qui a opposé son équipe à l'Algérie : «On doit attendre et nous avons le temps pour répondre à cette question», dira Capello. Lorsque la question lui a été posée pour savoir si sa stratégie de jeu qui était défaillante ou ce sont les joueurs qui ont failli à leur mission, il rétorque : «Nous étions bons depuis une très longue durée et j'ai toujours travaillé avec le même système.» Une réponse diplomatique du technicien italien qui incombe d'une manière indirecte la responsabilité à ses joueurs et refuse qu'on mette sur son dos cet échec. Le problème de l'indemnité se pose pour la Fédération anglaise Toutefois, le limogeage de Capello, s'il a lieu, ne se passera pas sans que la Fédération anglaise ne soit dans l'obligation de lui payer une indemnité pour son contrat qui s'étalera jusqu'en 2012. Un mois avant le début de la Coupe du monde, Capello a eu une discussion avec le nouveau patron de la Fédération anglais, en l'occurrence sir Dave Richards, et les deux hommes n'ont pas supprimé la clause qui stipule que les deux parties sont contraintes de payer une indemnité pour résilier le contrat d'une manière unilatérale. Autrement dit, si Capello est limogé, la Fédération anglaise sera dans l'obligation de lui payer deux années de salaire, à condition qu'il reste en chômage durant toute cette période. Comme on connaît Capello, il y a peu de chances de le voir rester sans prendre un club en main, rapporte The Daily Mail. Ainsi, il est au centre de la polémique bien avant ce mercredi. Quelle sera la réaction des Anglais si toutefois les camarades de Rooney parviennent à retrouver leur football ?