Les membres de l'AG pensent à celui qui gérera le club beaucoup plus qu'à ce passage au professionnalisme puisqu'on parle seulement d'hommes au lieu d'un groupe ou d'un projet. Comme annoncé dans notre édition d'hier, les membres de l'AG du Mouloudia d'Oran qui ont réussi à arracher les signatures de plus des deux tiers de l'AG ont déposé avant-hier une demande officielle pour la tenue de l'assemblée générale extraordinaire pour jeudi après-midi. Une AG durant laquelle les membres s'opposant à la gestion de la direction actuelle voudront tout d'abord retirer leur confiance à l'actuel président et monter ensuite une commission pour suivre le dossier du professionnalisme et le déposer ensuite au niveau du ministère. Mais en vérité, cette AG ne devrait pas être différente des précédentes puisque l'enjeu sera comme d'habitude la présidence du club. Les membres de l'AG pensent à celui qui gérera le club beaucoup plus qu'à ce passage au professionnalisme puisqu'on parle seulement d'hommes au lieu d'un groupe ou d'un projet. Il faut dire que les membres de l'AG sont considérés comme le mal de ce club en voulant toujours être considérés comme ceux qui font la pluie et le beau temps dans ce club. De la même façon qu'ils ont évincé Djebbari de la présidence en 2008, ils veulent destituer Elimam et placer un autre, sauf que cette fois-ci, on reste partagé entre Djebbari et Mehiaoui. Mehiaoui et Djebbari présents ? Mehiaoui qui se trouve en Espagne et Djebbari qui est en Afrique du Sud donnent l'impression d'être loin de la scène mouloudéenne, mais en vérité, ils suivent avec beaucoup d'intérêt ce qui se passe au niveau du club. Il est même question pour eux de rentrer juste avant l'AG. Mehiaoui devrait être de retour mercredi prochain alors que Djebbari suivra le dernier match de l'EN face au USA et prendra aussitôt après l'avion pour Oran via Alger. Ces deux hommes tiennent à assister aux travaux de l'AG du MCO. Et si on vote pour un président ! Du moment que l'indécision caractérise toujours le passage du MCO au professionnalisme, cette AG pourrait désigner un président qui aura la double tâche de gérer les affaires courantes et la préparation pour la saison prochaine sans oublier le passage au professionnalisme. Il se pourrait bien qu'on vote pour un président pour gérer les affaires du club en cette période de la saison. ------------------------- Les joueurs dans l'expectative L'annonce du départ d'Elimam et les manœuvres de l'opposition ne viennent pas pour rassurer les joueurs. Chose qui devra les pousser à suivre avec beaucoup d'intérêt les évènements qui s'enchaînent actuellement au sein du club. Il faut dire que les départs de Balegh et Berramla ne sont guère pour rassurer les joueurs qui commencent sérieusement à envisager d'aller monnayer leur talent ailleurs. Les chiffres d'Elimam les irritent Le président du Mouloudia d'Oran ne s'est pas retenu lors de la conférence de presse d'avancer les montants des primes de certains joueurs. Certains éléments ont mal apprécié la sortie d'Elimam alors que d'autres ont tout bonnement qualifié ces chiffres d'excessifs : «Il a additionné les montants de nos arriérés de la saison passée à ceux de la saison qui vient de se terminer mais il n'a jamais parlé du reste de notre argent», dira un des éléments concernés par cette liste divulguée par le président. Voilà pourquoi Berramla est parti ! Alors qu'il devait patienter une semaine afin de voir les choses se régler au Mouloudia d'Oran, Tayeb Berramla a fini par opter pour le Widad de Tlemcen, chose qui a surpris plus d'un du côté des supporters des Rouge et Blanc. Mais voilà les raisons qui ont incité le joueur à quitter les Hamraoua. «Le MCO m'a ignoré» «En plus du fait que je n'ai pas trouvé mes marques au Mouloudia, on n'a pas voulu me mettre dans les meilleures conditions. Vers la fin de saison, je me suis senti indésirable. Personne ne répondait à mes appels, ça n'a rien à voir avec la considération de l'été passé où mon portable n'arrêtait pas de sonner.» «Rien n'est sûr au MCO» L'autre raison qui a poussé Berramla à changer d'air est relative au fait que la situation au MCO n'est pas tout à fait claire «Je risquais de perdre mes contacts si je devais attendre que la situation s'éclaircisse. Qu'est-ce qui prouve qu'on allait me garder ? Aucun dirigeant ne m'a appelé pour me rassurer en ce qui concerne mon avenir», se justifie Berramla. «Ma valeur est considérable à Tlemcen» Par contre Berramla a été agréablement surpris par l'accueil chaleureux que lui ont réservé les Tlemcéniens: « «les contacts avec Tlemcen n'ont jamais été rompus. Chose qui prouve que les gens de ce club tiennent beaucoup à moi. En plus, ils ont répondu favorablement à toutes mes exigeances. Toutes les conditions sont réunies pour que je relance ma carrière.» «Bouali me connaît bien» Il y a aussi une personne qui a pesé dans le choix de Berramla. Il s'agit de l'entraîneur Fouad Bouali qui a eu le joueur sous sa coupe pendant plus d'une année à l'ASMO. «Avoir Bouali comme entraîneur va beaucoup me faciliter les choses.»