L'attaquant algérien Karim Matmour se dit optimiste pour le match décisif qui opposera l'Algérie aux USA à Pretoria. L'attaquant algérien Karim Matmour se dit optimiste pour le match décisif qui opposera l'Algérie aux USA à Pretoria. Il pense qu'il y a de la place pour une victoire et une qualification de ce fait en huitièmes de finale de la Coupe du monde. Le joueur de Mönchengladbach dit par ailleurs qu'il ne se soucie guère de la présence de son camarade au club dans le camp adverse. Dans quel état est le groupe à quelques heures de la rencontre contre les USA ? On est en pleine concentration du moment que le match est assez particulier, puisqu'on n'a pas d'autre choix que de gagner cette fois-ci. On est donc dans une phase de concentration maximale. La bonne ambiance qui règne au sein du groupe nous aidera à mieux aborder cette rencontre. Comment avez-vous préparé votre match contre les Etats-Unis sachant que ces derniers doivent aussi gagner pour passer au prochain tour ? Tout est clair dans cette confrontation que nous, les joueurs, allons aborder comme un match de coupe. Idem pour notre adversaire qui jouera pour la victoire. Nous allons donc assister à un match ouvert à tous les pronostics. Cela nous conviendra du moment qu'on trouvera des espaces qu'on essaiera d'utiliser pour marquer. Mais l'Algérie souffre de la stérilité de l'attaque qui n'a marqué le moindre but depuis un moment… Il est vrai qu'on n'a pas pu trouver la faille lors de ce tournoi, mais ce n'est pas pour autant d'exercer une pression supplémentaire sur les joueurs au point de les complexer. La mission d'inscrire des buts n'incombe pas à un seul joueur ou deux, mais c'est tout le monde qui est appelé à marquer. En tout cas, je suis persuadé qu'on va trouver des solutions lors de ce match pour être décisif. Tout le monde s'attend à ce que vous jouiez l'attaque contre l'équipe américaine, comment voyez-vous les solutions devant ? Je crois que tout le monde est conscient de ce qui nous attend dans ce match. On est, de notre côté, conscients de nos responsabilités. Nous allons donner à cet effet le meilleur de nous-mêmes puisque l'erreur est interdite. Pour marquer, nous avons une idée de ce que nous devons faire, mais je ne dévoilerai rien dans le journal. Vous allez affronter votre coéquipier à Mönchengladbach, Bradley ; est-ce important pour vous ? Non pas forcément, je vais me concentrer plutôt sur le match et la façon avec laquelle on peut gagner. Je ne me soucie pas du joueur qui sera devant moi. J'essaie de me concentrer sur ce qui se passera uniquement sur le terrain ; autre chose, je fais abstraction. Bradley, que vous connais assez bien, pourra dévoiler vos points forts à ses camarades, n'est-ce pas ? Je ferai la même chose moi aussi. (Il rit.) La rencontre se jouera entre l'Algérie et les USA et non pas entre Matmour et Bradley. Nous allons tout oublier une fois qu'on foulera la pelouse. Le nul obtenu contre l'Angleterre vous a permis de gagner en confiance, avez-vous ce sentiment ces jours-là ? Absolument, mais nous n'avons pas perdu confiance en nous depuis le début du tournoi. Nous n'avons pas concédé une lourde défaite contre la Slovénie, mais tout le monde a vu que nous avions bien joué. Mais le fait de se retrouver à dix est une erreur individuelle et nous a joué un mauvais tour. Nous n'avons pas perdu espoir, et après le match contre l'Angleterre, tout le monde a compris qu'on possède une équipe sur laquelle on peut compter. Vous êtes donc optimiste pour un bon résultat dans cette confrontation ? Effectivement, sinon vaut mieux rester à l'hôtel. Nous sommes devant une opportunité de réaliser une qualification historique, j'espère que la chance sera de notre côté. Que diriez-vous au peuple algérien qui est sorti dans la rue après la rencontre contre l'Angleterre ? Je lui dirai qu'on ne le décevra pas. Nous n'allons ménager aucun effort pour lui procurer de la joie encore une fois.