Rafik Halliche a été égal à lui-même, en produisant un match de haute facture. A la fin du match, il était visiblement très déçu, comme l'ensemble de ses coéquipiers. Rafik Halliche a été égal à lui-même, en produisant un match de haute facture. A la fin du match, il était visiblement très déçu, comme l'ensemble de ses coéquipiers. Avec philosophie, il tire les enseignements de ce Mondial. Un mot sur le match ? Nous aurions tant aimé gagner ce match et passer au deuxième tour, mais nous n'avons pas eu de chance. L'essentiel est que nous ayons tout donné lors de cette Coupe du monde et nous ferons tout pour y être de nouveau dans quatre ans. Qu'est-ce qui vous a manqué aujourd'hui ? Je ne sais pas trop… Un peu de chance, peut-être. Si la tentative de Djebbour avait été concrétisée, le cours du match aurait certainement été autre. Si nous avions inscrit un but en première mi-temps, les Américains auraient été obligés de se découvrir et cela nous aurait donné l'occasion d'ajouter peut-être un deuxième. Le fait de n'avoir pas marqué constitue-t-il une déception pour vous ? Oui, mais au vu du score de l'autre match (Slovénie-Angleterre, ndlr), il nous fallait inscrire deux buts. Du moment que nous n'avions pas pu marquer un premier but en première mi-temps, il était difficile d'en inscrire deux en seconde période. Comment évaluez-vous cette participation au Mondial ? Dans l'ensemble, ça a été très bien. Nous avons un bon groupe, nous avons développé du beau jeu et nous avons vu beaucoup de choses positives. Maintenant, il faut éliminer les aspects négatifs et travailler plus. Quels sont ces aspects négatifs ? Il nous a manqué de la réussite devant. Il faut aussi éviter de commettre des fautes derrière. Les joueurs paraissaient épuisés après le premier quart d'heure de la deuxième mi-temps. A quoi cela était-il dû ? C'est parce que, comme tout le monde l'a vu, nous nous sommes donnés à 200 % depuis le coup d'envoi. Le rythme était vraiment infernal. Nous avons fait tout ce que nous pouvions faire. Dommage que le résultat n'ait pas suivi ! De vos trois adversaires, la sélection des Etats-Unis a-t-elle été la plus difficile à jouer ? Ce n'est pas cette équipe qui a été difficile, mais plutôt le match en lui-même, car l'enjeu était énorme avec une qualification derrière. Dommage pour nous !