«Je garde toujours l'espoir de jouer en sélection» «C'est avec une grande fierté que je me suis rendu en Afrique du Sud pour encourager et soutenir l'EN» Comme on l'avait rapporté dans notre édition d'hier, le jeune défenseur, Walid Cherfa, a décidé de quitter définitivement Tarragone en optant pour un autre club espagnol, en l'occurrence Girona, pensionnaire de la D2. Dans l'entretien qui suit, le natif de Blida nous explique les raisons de ce choix et affirme qu'il garde toujours l'espoir de rejoindre prochainement la sélection nationale. Vous venez de signer au club de Girona, un pensionnaire de la division 2 espagnole, c'est bien ça ? Oui, tout à fait. Je viens de signer un contrat d'un an renouvelable avec ce club. J'ai eu pas mal de sollicitations de clubs français et autres espagnols, mais j'ai finalement choisi Girona. Un club qui me permettra de m'épanouir et surtout de progresser un peu plus dans ma carrière. Pourquoi avoir choisi ce club plus précisément ? A vrai dire, si j'ai choisi Girona, c'est pour plusieurs raisons. Déjà, ce club me suivait depuis assez longtemps et insistait pour m'avoir. De voir qu'on est tant désiré, ça joue aussi. J'ai eu des garanties de la part des dirigeants de ce club de jouer régulièrement et tout ça a fait que j'ai finalement opté pour cette formation. Vous restez en Espagne malgré les nombreuses sollicitations que vous avez reçues de pas mal de clubs européens, français et anglais notamment. Pourquoi ? J'aime bien le championnat et le jeu espagnols. C'est beau et ça donne envie de jouer au foot. On aurait bien aimé vous voir évoluer en Liga quand même… Moi aussi, j'aurais bien aimé jouer en 1re division, mais c'est comme ça. J'avais des contacts de quelques clubs de Liga la saison dernière, notamment du Deportivo La Corogne, mais au final, ça n'a pas abouti. J'ai raté une convocation en sélection à cause de ce que j'ai vécu avec mon ancien club, où on ne me faisait plus jouer vers la fin de la saison et c'est ce qui m'a vraiment pénalisé. On comprend par là que le Deportivo ne vous a pas relancé à la fin de la saison ? Oui, voilà. Je n'ai pas eu de contacts concrets de la part des dirigeants de ce club et donc, il me devait d'étudier d'autres propositions. Cela dit, et d'après ce que j'ai entendu, tout n'est pas encore perdu. Le Deportivo compte me suivre tout au long de cette nouvelle saison, et si je réussi à faire de bonnes performances, j'aurai dès lors l'opportunité de rejoindre ce club dans un futur proche. C'est ce qui explique alors le fait que vous ayez signé une seule année avec le club de Girona ? En effet. Au début, on m'avait proposé un contrat de 3 ans, mais j'ai refusé. C'est un peu risqué de signer un contrat d'une assez longue durée, je l'avoue, mais j'ai voulu que ça se passe ainsi. A la fin de la saison, j'aimerais être libre de choisir, si tel est le cas, ma future destination de mon plein gré. Parlons un peu de l'EN. Vous vous êtes rendu en Afrique du Sud lors du 1er tour de ce Mondial pour suivre de près la sélection nationale. Avez-vous effectué tout ce trajet uniquement pour encourager l'équipe ? En réalité, j'avais reçu une invitation de la part du président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, et c'est avec une immense fierté que j'ai décidé d'y répondre favorablement. Je suis parti encourager les joueurs et surtout leur apporter mon soutien. Je ne vous cache pas que j'ai été agréablement surpris lorsque j'ai constaté que ces derniers me connaissaient très bien. Ça m'a fait beaucoup plaisir. Quel bilan faites-vous de la participation de l'EN à cette Coupe du monde justement ? Je pense qu'il ne faut pas trop se plaindre aussi. L'équipe a été éliminée au premier tour certes, mais on a de quoi être fiers d'elle. On dispose d'une jeune formation, qui fait tout doucement son apprentissage dans le haut niveau. Il faut se dire qu'il y a un an de cela, personne ne rêvait d'une participation de l'Algérie à ce Mondial. Il faut rester lucide et continuer à soutenir cette équipe. Gardez-vous toujours l'espoir d'intégrer un jour cette sélection ? Evidemment. Comme je l'ai dit auparavant, pour mon pays, je serai toujours disponible. J'espère qu'on me fera appel prochainement, car je sens que je peux apporter un plus à cette équipe. Des regrets après avoir raté d'un cheveu une participation à cette Coupe du monde ? Je ne dirai qu'une chose : c'est le mektoub qui en a décidé ainsi. Vous êtes actuellement au pays auprès de votre famille, c'est bien ça ? Oui, tout à fait. Je profite de mes quelques jours de vacances pour rester auprès de ma grande famille ici à Blida. Ça fait du bien.