Serra le veut, mais pas à n'importe quel prix. Partira, ne partira pas ? C'est la question que ne cessent de se poser ces derniers jours le public tlemcénien qui ne sait toujours pas si le meilleur buteur du WAT durant les deux dernières saisons, Youcef Ghazali, sera toujours Widadi l'an prochain ou s'il revêtira le maillot noir et blanc de l'Entente. C'est cette dernière option qui était en vogue avant que le boss sétifien, Abdelhakim Serrar, ne fasse traîner les choses après avoir montré un vif intérêt pour Ghazali qui lui-même ne sait plus à quel saint se vouer alors que tout semblait prêt pour conclure le transfert avant que ne se lève ce vent de tiédeur soufflant du côté des Hauts Plateaux. Il le veut, mais pas à n'importe quel prix A la tête du club phare de Ain Fouara, Serrar est devenu un vrai modèle de réussite en menant son club vers les sommets avec à la clé de multiples consécrations locales et internationales. En voulant cette saison encore, bâtir une équipe capable de dicter sa loi en championnat, mais surtout en Ligue des champions, et après avoir chipé Djallit et Benmoussa, Serrar a misé gros pour recruter Ghazali, sauf qu'il n'est pas prêt à casser sa tirelire pour enrôler le natif de Bedrabine. Une stratégie pour réduire la somme exigée par les Widadis Après avoir arraché l'accord du joueur, les Sétifiens ont réussi à convaincre la direction tlemcénienne à lâcher Ghazali contre la somme de deux milliards de centimes, en fixant un rendez vous la semaine dernière, pour ramener l'argent et obtenir la lettre de libération. Sauf qu'à l'heure actuelle, la direction sétifienne a reporté à quatre ou cinq reprises le rendez-vous avec son homologue tlemcénienne. Cette dernière considère que c'est là une stratégie pour l'amener à revoir à la baisse ses exigences financières durant l'ultime round de négociation. Gagner du temps, une arme à double tranchant ! Si la stratégie adoptée par Serrar pourra donner ses fruits, en poussant la direction du WAT à accepter une offre inférieure aux 2 milliards exigés dans un premier temps, l'homme fort de la direction de l'Entente, devra aussi faire vite pour obtenir la fameuse lettre de libération, afin de qualifier Ghazali dans les délais. Autrement il risque de rater l'occasion de compter sur lui en Ligue des champions, une compétition qui débutera dès le 16 juillet prochain.
Hannachi le veut aussi Le président de la JSK, Hannachi, qui a déjà enrôlé l'ailier droit, Nabil Yallaoui, est prêt à entrer en course pour sauter sur l'occasion et chiper le buteur widadi contre un chèque d'un milliard, tout en prenant en charge les frais de la venue de Seguer au WAT. Ce qui devrait pousser la direction tlemcénienne à réfléchir soigneusement avant de prendre l'ultime décision, de préserver son meilleur buteur pour une nouvelle saison, ou de le céder au plus offrant.