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Lahcen Kadir (Le père de Foued) «Mon fils a failli arrêter le foot à 18 ans et devenir policier»
Publié dans Le Buteur le 29 - 06 - 2010

Lahcen Kadir, le père de Foued, nous a rendu visite au bureau régional de Sétif et nous a accordé cet entretien.
De retour d'Afrique du Sud où il a suivi le parcours de l'Equipe nationale, Lahcen Kadir, le père de Foued, nous a rendu visite au bureau régional de Sétif et nous a accordé cet entretien. Ce dernier n'a pas manqué de dire toute sa fierté de voir son fils participer aux trois matches de l'Equipe nationale dans ce Mondial sud-africain.
D'abord, dites-nous comment s'est passé votre séjour en Afrique du Sud ?
Dieu merci, tout s'est bien passé, même si on souhaitait aller plus loin que ce premier tour. On était dans un pays merveilleux, et on remercie la Fédération algérienne d'avoir pris en charge les familles des joueurs. Ce qui a permis de nouer des liens entre les familles de tous les joueurs de la sélection et avec d'anciens joueurs comme Kourichi et Oudjani avec lesquels j'ai passé beaucoup de temps, sans oublier le groupe de l'équipe du FLN.
Quel est le sentiment du père d'un joueur qui participe à une compétition d'une telle envergure ?
Il y a ce sentiment de fierté bien évidemment de voir son fils dans la sélection qui participer à une Coupe du monde. On était tous contents pour lui : sa mère, moi et toute la famille. Tout ceux qui je connais me parlent des matchs qu'il a joués en tant que titulaire.
Vous attendiez-vous justement à ce qu'il soit titulaire en Equipe nationale ?
Non, je ne m'y attendais pas. Toutefois, il me l'apprenait la veille de chaque match qu'il sera titulaire le lendemain. C'était une agréable surprise surtout pour le premier match contre la Slovénie. J'étais très heureux.
Quel était son sentiment lui ?
Il était sur un nuage, puisqu'il ne s'y attendait pas lui aussi.
Qu'est-ce qu'il vous racontait pendant le Mondial ?
On se parlait presque tous les jours au téléphone et je l'ai rencontré une seule fois à l'hôtel à Cape Town après le match contre l'Angleterre. Il semblait très à l'aise au sein du groupe grâce à l'ambiance qui régnait à l'intérieur.
On a appris que vous vouliez qu'il rentre directement à Sétif à son retour d'Afrique du Sud, n'est-ce pas ?
C'est ce que je souhaitais, oui. Mais il m'a appelé de Marseille et m'a expliqué qu'il était contraint de rallier directement la France à la demande de son manager pour se fixer sur son avenir. Je voulais qu'il vienne à Sétif, toute la famille était à son attente.
A-t-il l'habitude de se rendre à Sétif ?
Pas souvent. La dernière fois qu'il était venu, c'était en 2001. Son programme chargé et le fait de ne bénéficier que de trois semaines de vacances par an font qu'il choisisse à chaque fois un autre pays comme la Tunisie, le Maroc, la Turquie, la Serbie pour passer ses vacances. Je ne sais pas où il a décidé de passer ses vacances cette année avec son épouse, une Française reconvertie à l'Islam et qui a appris à cuisiner les plats algériens, surtout la chorba.
Vous aurait-il promis de faire une virée à Sétif prochainement ?
Absolument. Vous savez, lorsqu'il m'a appelé de Marseille pour me dire qu'il n'allait pas pouvoir venir, je n'ai pas du tout apprécié. «Comment oses-tu faire cela alors que toute la famille t'attends», lui ai-je dit. Il m'a expliqué qu'il a été contraint de rentrer après que son manager l'eut appelé pour étudier avec lui son éventuel départ de Valenciennes pour un autre club.
Quelle sera sa prochaine destination justement ?
Il est en contact avec plusieurs clubs de Ligue1, mais son rêve est de jouer dans le championnat espagnol, d'autant que son jeu est proche de celui des Espagnols.
Avec du recul, comment avez-vous reçu la nouvelle de sa sélection avec les Verts ?
J'étais naturellement très heureux. Plusieurs amis sétifiens, que ce soit en France ou en Algérie, m'ont appelé pour me féliciter. Mais je m'attendais un peu après la sélection de Ghilas qui a beaucoup joué avec mon fils à Martigues.
Racontez-vous cette première convocation ?
C'était en France. Saâdane, Raouraoua et Walid Sadi sont venus au stade de Monaco pour assister à la rencontre Monaco-Valenciennes.
Etiez-vous présent ?
Oui, à la fin de la première mi-temps, Sadi est venu vers moi pour me faire savoir que Raouraoua et Saâdane voulaient s'entretenir avec moi. J'étais très heureux de leur parler.
Que vous ont-ils dit ?
Que cela faisait un bon moment qu'ils suivaient mon fils qui les intéressait et qu'ils préféraient le voir de près. A la fin du match, ils ont été satisfaits de son rendement.
Etiez-vous au courant de cette visite ?
Non, ni moi ni mon fils n'étions au courant. Je crois que la FAF a évité volontairement de nous en informer pour lui éviter une pression supplémentaire. Le sélectionner parmi les 30 était la première étape et le contact était permanent entre la FAF et mon fils grâce à l'un des journalistes du Buteur à Paris.
Quelle a été la réaction de la famille après l'annonce de la liste des 23 joueurs ?
C'était la dernière étape et toute la famille était très heureuse pour lui. On a reçu des appels de tous les membres de la famille qui étaient tous heureux. C'était une fête familiale.
Racontez-nous ses premiers pas dans le foot…
Lorsqu'il était petit, j'étais joueur en division d'Honneur. Il ne s'intéressait pas au foot, même si je l'emmenais avec sa grande sœur au stade pour voir mes matches. Il avait cinq ans, à la fin de la mi-temps, il est venu me demander à voir le ballon de plus près. Il en est tombé amoureux depuis ce jour. Je me souviens qu'on le perdait de vue toujours dans les grandes surfaces, lui qui préférait le rayon des ballons.
Et que s'est-il passé par la suite ?
On regardait beaucoup les matchs de l'Entente de Sétif et l'Equipe nationale à la télévision. Je l'emmenais aussi voir les matchs de l'Olympique de Marseille. Il a été émerveillé par l'ambiance du public marseillais et de l'ESS.
Qu'en est-il de son parcours professionnel ?
Mon fils a évolué dans plusieurs clubs. Valenciennes est la septième équipe avec laquelle il joue. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit un joueur professionnel. A l'âge de 18 ans, à sa deuxième année en juniors, il a voulu arrêter le foot à cause des problèmes qu'il rencontrait à Martigues. Il a songé à rejoindre l'école de police et devenir policier. Il détestait le foot et il ne voulait plus en parler.
Comment a-t-il alors replongé dans le football ?
C'est un Tunisien, le mari à ma nièce, qui lui a permis de rejoindre une équipe amateur. Il a commencé à reprendre petit à petit le goût de jouer au foot. Il a par la suite rejoint le club de Troyes, grâce notamment au concours de Rabah Ziani (le père de Karim). C'est là que je lui ai prédit un parcours d'un grand joueur. Je n'ai pas hésité à le pousser.
Comment ça ?
Je le soutenais toujours dans ses matches et je l'aidais même financièrement. Il a reçu la première convocation de l'Equipe nationale des moins de 23 ans sous la houlette de Ighil et Tasfaout. Il a prit part au match amical contre Noisy-le-Sec lors duquel il a délivré la passe décisive de l'unique but algérien. Je ne sais pas ce qui s'est passé par la suite. Je me souviens aussi de cette anecdote avec l'ancien joueur international Lakhdar Adjali.
Laquelle ?
Adjali, ancien joueur de Martigues, a assisté à un tournoi de prospection de jeunes talents. Foued a été choisi parmi 180 joueurs. Après avoir reçu son trophée et ses cadeaux, Adjali est allé vers lui pour lui demander quelle sera sa décision si on lui demandait un jour de choisir entre l'Algérie et la France. Il lui a répondu qu'il jouera pour l'Algérie.
Quelle relation entretient-il avec la ville de ses parents, Sétif ?
Bien qu'il ne l'ait visité que rarement, il se plaît bien dans cette ville. Il est venu une première fois en 1989, puis en 2001 à l'âge de 12 ans. C'est un supporter de l'Entente et admirateur de Del Piero. En France, c'est le club de Marseille qu'il supporte.


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