«Il n'y a jamais eu de clans au sein de l'effectif. Chaouchi et Gaouaoui le reconnaissent» «La titularisation de M'bolhi n'a rien à voir avec la blessure de Chaouchi ni sa faute face à la Slovénie» L'entraîneur des gardiens de but Belhadj se dit très fier de la production de l'Equipe nationale lors du premier tour du Mondial qui se joue en Afrique du Sud. Belhadji nous a confié que «les Verts ont montré des potentialités au-delà de ce qu'on pouvait attendre, malgré leur élimination après trois rencontres». Une mention spéciale et on s'en doute a été réservée au gardien de but Raïs Ouhab M'bolhi. «Je suis le premier à dire ma satisfaction des prestations du gardien de but M'bolhi. J'ai fait de mon mieux pour le préparer à toutes les éventualités, comme je l'ai fait avec les autres gardiens de but. Je dirais maintenant que le choix de M'bolhi comme meilleur gardien de but du Mondial du premier tour est un honneur pour l'Algérie, son peuple et pour tout le staff technique. Vous vous rendez compte : il a dépassé des gardiens de but de renom.» «La titularisation de M'bolhi n'a rien à voir avec la blessure de Chaouchi ni sa faute face à la Slovénie» L'entraîneur des gardiens de but est revenu sur la décision de titulariser M'bolhi lors du deuxième match face à l'Angleterre. Une rencontre décisive. «Notre décision de titulariser M'bolhi n'est pas le fait d'un choix approximatif. On a remarqué que le portier de l'équipe de Sofia était très en forme. Ses réflexes fonctionnaient bien. Il était alerte, vif et bon dans les duels aériens, et surtout bien physiquement. Ce choix n'avait rien à voir avec la faute de Chaouchi contre la Slovénie ou sa blessure. Sur le plan psychologique, il était le mieux indiqué pour jouer face à l'Angleterre. On avait décidé de continuer à lui faire confiance contre les USA. On ne s'est pas trompé.» Explications qui ne nous paraissent pas vraiment convaincantes. On se demande si le gardien de but qui était désigné par Saâdane comme numéro un, c'est-à-dire Chaouchi, aurait été écarté s'il n'avait pas commis la grosse bourde. Belhadji a sans doute fait sien l'adage qui dit : «Botter en touche pour avoir la paix.» «J'ai dansé pour casser un tabou et la routine de la préparation» Le coach revient dans cet entretien sur cette vidéo le montrant exécuter des pas de danse à Nuremberg, en Allemagne, lors de la fête organisée par le nouvel équipementier des Verts : «Je ne savais pas que les images filmées allaient être balancées sur Internet. J'ai dansé pour faire baisser la tension lors de la préparation qui avait précédé notre voyage en Afrique du Sud. Je ne voulais pas montrer mes qualités de danseur, mais dans le but de montrer, aux nouveaux qui étaient quelque peu timides à leur arrivée, qu'il régnait un climat familial.» «On a essayé de ternir mon image en mettant sur Internet la vidéo» «Je suis persuadé que les personnes qui ont mis en ligne les images vidéo de la fête de Nuremberg ont tenté de ternir mon image et celle de l'Equipe nationale, d'autant plus que ces images sont apparues deux ou trois jours avant le début du Mondial. Fort heureusement, j'ai eu le soutien de toute ma famille et celui de tous mes amis. En fait, il n'y avait pas de quoi en faire un drame. D'ailleurs, l'affaire est complètement sortie du champ médiatique et les gens ne se souviennent pas de ce fait plus que la prestation de M'bolhi, par exemple, ou du scandale de l'équipe de France en Afrique du Sud.» «Je suis fier de ma participation au Mondial et ma réussite en tant que coach des gardiens de but» Belhadji revient sur son parcours avec les Verts, une quatrième place en Coupe d'Afrique des nations après deux absences successives en phase finale et une qualification à la phase finale de la Coupe du monde. «Je suis très heureux de faire partie du staff technique qui a permis à l'Algérie de redorer son blason. J'estime que j'ai réussi dans ma mission en tant que coach des gardiens de but. C'est ma réponse à ceux qui ont douté de mes capacités à faire partie du staff technique.» «Il n'y a jamais eu de clans au sein de l'effectif. Chaouchi et Gaouaoui le reconnaissent» Concernant la colère des gardiens de but Lounès Gaouaoui et Faouzi Chaouchi mis sur le banc de touche, Belhadji dit l'ignorer. «Il n'y a eu ni contestation du choix du staff technique, ni climat de mécontentement des autres gardiens de but. M'bolhi a été à la hauteur face à l'Angleterre, il était tout à fait normal que l'on lui renouvelle notre confiance. Les deux autres gardiens de but ont accepté ce choix. La preuve, ils l'ont avoué dans leurs déclarations dans la presse. Gaouaoui a montré beaucoup de professionnalisme. Je reste persuadé que Chaouchi a beaucoup appris dans ce Mondial.»