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Khardja : «L'exemple, c'est l'Algérie !»
Publié dans Le Buteur le 01 - 07 - 2010

«Je suis content d'affronter à nouveau les Algériens»
«C'est une vraie équipe de guerriers»
Invité sur le plateau de « Ma Chaîne Sport », Hocine Kharja, taulier de la sélection marocaine et milieu de terrain du Genoa, n'a esquivé aucune question. Posé, calmé et déterminé, le joueur de 27 ans nous livre ses réflexions sur sa carrière, les Lions de l'Atlas ou la récente nomination d'Eric Gerets.
Transféré l'an dernier de Sienne au Genoa, quel bilan dressez-vous de votre première saison ?
Globalement, ce ne fut pas ce que j'espérais. Ma saison a été vraiment malchanceuse. Je l'ai bien démarrée, en étant rapidement décisif. J'ai inscrit 4 buts en 9 matchs. Au mois d'octobre, mon genou a lâché. J'ai eu une rupture des ligaments croisés. On avait prévu une période de convalescence de 6 mois, j'ai réussi à reprendre au bout de 3 mois et demi. Et pour mon retour à la compétition contre mon ancien club, Sienne, je me fais une déchirure. Ce qui m'a tenu éloigné des terrains encore un petit moment.
9e au classement, considérez-vous que cette saison soit un échec pour le Genoa ?
On a raté de peu une place européenne. Le président a déjà montré ses ambitions, qu'il voulait reconquérir l'Europe la saison prochaine, notamment avec la probable arrivée de Luca Toni. J'estime que c'est un signal fort. On vise clairement le haut du tableau.
Etre polyvalent comme vous pouvez l'être est un avantage dans le football, mais à quelle position,vous sentez-vous réellement le meilleur ?
Il est vrai que je suis très polyvalent. Je crois que le football moderne requiert cette qualité. A l'AS Rome, Spalletti m'avait joué en numéro 10 derrière trois attaquants lorsque Totti s'était blessé. A ce poste, tu peux attaquer et défendre, c'est ce que j'aime dans le football. A Sienne l'an dernier, j'ai souvent joué à ce poste. Mais en règle générale, je suis considéré comme un milieu défensif. En équipe nationale, je joue dans cette position. Et j'ai même dépanné à certaines époques, en défense centrale sur le côté gauche, dans un 3-5-2, lorsque Naybet et El-Karkouri n'étaient pas là.
De la région parisienne à Sienne, à 27 ans, votre parcours est atypique…
C'est sûr. J'ai commencé à Chanteloup-les-Vignes, et puis j'ai joué jusqu'à 15 ans au PSG. Après une année au GFCO Ajaccio, le Sporting est venu me chercher. J'étais dans la même promotion que Ricardo Quaresma et Hugo Viana. Une offre est venue de la Serie B italienne. A 20 ans, je suis devenu capitaine de Ternana, avant de rejoindre l'AS Rome. Après Sienne, je suis aujourd'hui dans un grand club italien : le Genoa.
Partir à l'étranger aussi jeune, c'est difficile ?
Comme beaucoup de jeunes des quartiers, j'étais prêt à tout pour y arriver. Je savais ce que je voulais. Et si t'as une chance sur mille de réussir, tu t'agrippes, tu ne la lâches pas. Et j'ai ainsi pu mûrir très tôt, si j'étais resté en France, je n'aurais peut-être pas réussi une belle carrière.
En Italie, vous vous êtes fait un nom, ne regrettez-vous pas de ne pas être reconnu en France ?
A l'époque, Toulouse, Rennes ou Monaco s'étaient intéressés à mon profil. Mais je n'éprouve aucun regret à ne pas être reconnu en France. Je n'ai pas envie de revenir et de repartir à zéro. Si je devais quitter mon club, ça serait plutôt pour la Liga espagnole.
Le Maroc vient de recruter Eric Gerets comme sélectionneur des Lions de l'Atlas ; que pensez-vous de ce choix ?
Il n'a pas besoin d'être présenté. Je crois que notre Fédération a fait un bel effort. Il n'était pas libre, car il était en poste en Arabie Saoudite. L'effort financier a donc été conséquent. En le faisant signer quatre ans, je pense que le nouveau bureau fédéral a envoyé un signal positif. Il faut le laisser travailler. On veut désormais de la continuité…
Brillants individuellement en club, pourquoi les joueurs marocains ont-ils autant de mal à former un vrai collectif en équipe nationale ?
On ne manque pas de talents. Mais on passe très peu de temps ensemble en équipe nationale. Sur le terrain, on n'arrive pas à se trouver et on ne joue pas les uns avec les autres. Je pense aussi qu'il y a un problème de mentalité. C'est sûr qu'on vient tous pour le même drapeau, mais certains se sentent certainement trop dépaysés par rapport aux conditions qu'ils peuvent avoir en club.
On dit que les derniers échecs du Maroc sont liés aux difficultés de communication entre les francophones et les néerlandophones, qui ne parlent pas arabe. Qu'en pensez-vous ?
Sur le plan sportif, notre défaite à domicile contre le Gabon nous a plombés. Les mauvais résultats ont suivi et l'ambiance s'est détériorée. Maintenant, il est vrai que nous avons des joueurs qui viennent de différents horizons. Il y a effectivement des difficultés de compréhension. Pour les néerlandophones, il est clair que ce n'était pas facile de se faire comprendre. Mais pour aider le Maroc, il faut que «nous» joueurs changions d'état d'esprit. Je sais qu'Eric Gerets maîtrise les deux langues, c'est donc clairement une bonne nouvelle. En plus d'être un grand technicien, il pourra communiquer avec tout le monde.
Qu'entendez-vous par «changer d'état d'esprit» ?
On doit retrouver un esprit combatif. L'exemple, c'est l'Algérie. Une vraie équipe de guerriers. Si on devait leur prendre quelque chose, c'est cette envie de réussir ensemble.
Une équipe que vous allez rencontrer en éliminatoires de la CAN 2012 ; que vous inspire ce match ?
Je suis content de jouer l'Algérie, c'est une bonne pioche. J'ai joué contre eux, une seule fois en 2004, et ça reste un bon souvenir (le Maroc l'avait emporté aux prolongations en quart de finale de la CAN, 3-1 ap). On connaît la rivalité entre les deux pays. En cas de succès, on pourrait ainsi renouer avec notre public.
A l'image de Chamakh ou d'El Hamdaoui, le Maroc possède des attaquants de haut niveau. En défense, on attend toujours un successeur à Naybet…
Nourredine Naybet était un joueur exceptionnel et un grand patron. C'est sûr qu'à ce niveau-là, on a perdu. J'appréciais aussi beaucoup la présence d'un Ouaddou ou d'un El Karkouri. Le jeune Mehdi Benatia, qui vient de signer à Udinese, est un élément très prometteur. Avec Michaël Chrétien, il représente l'avenir
D'origine marocaine, Adil Rami et Younès Kaboul rêvent d'un avenir avec l'équipe de France. Ils peuvent cependant encore honorer la sélection marocaine. Quel conseil pourriez-vous leur donner ?
Je ne suis pas dans leur tête. Des joueurs comme eux seraient des renforts importants pour le Maroc. Je pense qu'ils le seraient aussi pour les Bleus. Mais si je devais leur donner un conseil, c'est de ne pas négliger le Maroc. Nous avons une équipe talentueuse et une très bonne organisation.


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