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Messi «la puce», Mascherano «le chef», Tévez «l'Apache»… : Le secret des surnoms des stars argentines
Publié dans Le Buteur le 02 - 07 - 2010


"Messi «La Pulga» à cause de sa petite taille"
Depuis des décennies, la presse argentine s'est habituée à donner des surnoms à ses meilleurs joueurs dès leur éclosion. Ces surnoms ou sobriquets, c'est selon, sont bizarrement acceptés par les joueurs dès leur éclosion et adoptés par tout le peuple argentin. Même les joueurs s'appellent entre eux par ces sobriquets. Comment est-on arrivés à choisir ces surnoms ? Pourquoi on appelle Messi «la puce» ? Pourquoi Mascherano, est «le chef»…? Avec l'aide de nos confrères argentins, on vous livre tous les secrets des surnoms des stars argentines.
Messi «La Pulga» à cause de sa petite taille
En Argentine, on appelle souvent Messi «Leo» ou «La Pulga» (ndlr, La puce). Un surnom que sa propre grand-mère lui avait donné alors que Messi n'était pas plus haut que trois pommes. A l'âge de 5 ans, il traîne dans les rues de Rosario, sa ville natale avec son ami d'enfance, Lucas Leroy. Sa grand-mère l'emmène passer des tests dans le club local entraîné par son père, Grandoli, où il surclasse des adversaires de 12 ans. Il paraissait tellement petit à côté des autres enfants que sa mémé a lancé : «Mais, c'est une
puce !» A partir de cet instant, Messi est «La Pulga » pour tous les
Argentins.
Tévez, «l'Apache» en hommage à son quartier dangereux
Carlos Tévez est un enfant du peuple comme on dit chez nous. Il est issu d'un quartier très pauvre et dangereux, Ejercitos de los Andes, où même les policiers ont peur d'y aller. Un quartier tellement dangereux qu'il est appelé : la forteresse apache d'où le surnom «Apache » donné à Tévez. Les Indiens apaches sont connus pour leur dureté et leur force de caractère. Selon nos confrères argentins, cela n'a rien à voir avec son visage, avec sa blessure au visage qu'il a eue en tombant accidentellement dans l'huile bouillante.
Veron, «La Brujita» en hommage à son père
A la fin de la rencontre Argentine- Mexique, on a été surpris par les déclarations de Tévez qui nous a dit : «J'étais un peu irrité lorsque j'ai dû céder ma place, mais à la fin du match, j'ai demandé des excuses au coach et à la petite sorcière.» La petite sorcière, c'était Veron qui avait pris sa place. Un surnom hérité de son père Juan Ramon, lui-même ancien footballeur professionnel à Estudiantes de la Plata appelé «la sorcière» à cause de sa ressemblance avec les personnages de contes de fées.
Higuain, «La Pipita» toujours à cause du papa
Tout comme Veron, Higuain a hérité de son papa le surnom de «Pipita», diminutif de «Pipa». Pourquoi Jorge Higuain, qui a notamment joué au Stade Brestois, était appelé «Pipe» ? A cause de son nez crochu qui le faisait distinguer des autres joueurs de sa génération. Le nez de l'attaquant du Real n'étant pas très gros, il l'a échappé belle en héritant du surnom de «petite pipe».
Mascherano, «El Jefe» à cause de sa forte personnalité
Dès qu'il a pris en main la sélection, Maradona a déclaré : «J'ai Mascherano et dix autres joueurs.» Aussitôt dit, aussitôt fait, Maradona enlève le brassard de capitaine à Javier Zanetti et le remet à Mascherano. A partir de là, on ne sera pas étonné que le milieu de terrain soit appelé «le chef» pour sa forte personnalité et sa capacité à diriger le groupe. Mais n'allez surtout pas penser qu'il a hérité son surnom avec l'avènement de Maradona à la tête de la sélection argentine. C'est lorsqu'il a réussi à faire oublier
Estrada, capitaine et vrai leader de River Plate, parti à la retraite.
Di Maria, «Fideo»pour sa maigreur
Di Maria, le nouveau joueur du Real Madrid est plus connu en Argentine par le surnom de «Fideo», le vermicelle à cause de taille très svelte. Cela ne l'a pas empêché d'assurer une place de titulaire parmi les stars argentines.
Heinze alias «Sonri» pour son sourire éternel
Gabriel Heinze, c'est «Sonri» diminutif de sonrisa ou sourire pour tous les Argentins. Le joueur de l'Olympique de Marseille ne perd en effet jamais le sourire même dans les moments les plus difficiles. «Malheureusement, il l'a perdu durant ce Mondial malgré l'excellent parcours de l'Argentine», a pesté un confrère argentin à cause de la décision de Heinze de ne pas accorder d'interviews durant le Mondial.
Palermo «El Loco» qui se cogne la tête contre les placards publicitaires
Martin Palermo, auteur d'un but face aux Grecs malgré le très peu de jeu que lui a accordé Maradona, est appelé «El Loco», le fou, depuis tout jeune. Précisément depuis qu'il a fêté l'un de ses nombreux buts en allant se cogner la tête contre un placard publicitaire. Palermo improvise à chaque fois une manière bien à lui, c'est-à-dire un peu folle pour fêter ses buts.
Maxi Rodriguez «La Fiera» pour son courage
S'il y a un joueur qui représente l'état d'esprit du footballeur argentin c'est bien Maxi Rodriguez pour son courage, sa «grinta» et sa hargne. Dès ses débuts en professionnel, à Newells Old Boys de Rosario, on lui a trouvé le surnom qui sied parfaitement à son caractère : «La Fiera » ou le lion.
Romero étrangement appelé «Chiquito»
Sergio Romero, le gardien de but argentin mesure 1m 92. Il est pourtant appelé «Chiquito», c'est-à-dire le petit. Cela contraste avec le personnage qui malgré sa silhouette imposante n'a que 23 ans. Pour les Argentins, c'est encore un jeune garçon.
De Michelis dit «Micho» pour sa belle tête
Martin de Michelis est le seul joueur argentin à avoir échappé aux sobriquets. Sa belle tête d'acteur a bloqué les journalistes qui se contentent tout simplement de l'appeler affectueusement «Micho».
Samuel, le bien nommé «El Muro»
Walter Samuel, l'athlétique arrière central de l'Inter, est le bien nommé des stars argentines. «El Muro» ou le mur infranchissable. En effet, là où il est passé, que ce soit à la Roma, au Real ou à l'Inter, Samuel a toujours été un obstacle difficile à passer en défense.


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