«Mouassa est l'entraîneur, on lui a demandé de patienter». L'article paru dans notre dernière édition au sujet de la prospection d'un entraîneur par un manager de la région, que le président du conseil d'administration Ferhat, élu par les membres de la Spa-MSPB aurait chargé de la mission, serait sans fondement. Le concerné a tenu à le confirmer. « Le MSPB n'est pas à la recherche d'un entraîneur. En ce qui me concerne et même si je viens d'être élu à la tête de le nouvelle Spa, je n'ai jamais chargé un manager pour le recrutement d'un nouvel entraîneur. Je ne peux pas prendre une décision unilatérale. Je dois consulter les autres membres de la Spa.» «Mouassa est l'entraîneur, on lui a demandé de patienter» Concernant, le coach du MSPB, nul n'ignore que c'est le dirigeant Zedam qui avait insisté pour le retour de Mouassa, à la barre technique et la majorité des fans du Boubiya, dirigeants y compris, ont gardé une image de travail réussi lors du bref passage du coach. Zidani avait renoué le contact avec Mouassa et les rapports entre les deux hommes se sont beaucoup améliorés. Au point où les deux hommes ont renoué les contacts directs et les négociations avaient abouties. Ferhat donne des précisions à ce sujet et se joint par la même occasion au président Zidani et à Zedam. «Je n'ai pas à charger un manager de nous trouver un coach du moment que le MSPB dispose d'un entraîneur en place... Nous avons rencontré Mouassa et nous avons trouvé un accord avec lui. On a réglé le problème du coach… Il ne serait pas étonnant qu'on tente de déstabiliser le club ! » «Le mode de payement du coach a changé» Depuis quelque temps, le club vit une situation un peu difficile sur le plan financier. Le MSPB n'est pas le seul, mais ce n'est pas seulement un souci de finance. Les nouvelles lois sur le professionnalisme sont encore floues pour la majorité des clubs. A titre d'exemple, on met au défi un club de montrer qu'il est en possession du cahier des charges remis par les instances du football. On laisse entendre dans les milieux du football que les dirigeants des instances du football auraient «expliqué vaguement la constitution du dossier de l'octroi d'une licence FIFA ». Ce n'est pas le dirigeant Ferhat qui nous le dit, mais les observateurs sportifs dans les milieux introduits du football. « Aucun club n'aurait reçu un cahier des charges.» On laisse entendre que ce sont les différentes réunions avec les responsables du football, dont celle du 6 mai, qui ont permis aux dirigeants des clubs de constituer le dossier du professionnalisme. Le MSPB, comme les autres clubs qui ont réussi à déposer le fameux dossier, est toujours dans le flou. Personne n'ignore que les équipes ne payeront désormais que des salaires. Le cash ne devrait plus exister. La «chekara » est une époque révolue, on l'espère, du moins. Il n'est plus question de donner des primes de signature… Cette histoire bloque la signature du contrat de Mouassa. Le président du Spa-MSPB dit à ce sujet : «Le commissaire aux comptes ne veut entendre parler que des décisions contenues dans le cahier des charges de la FAF. On ne sait pas encore comment régler financièrement le coach. On a expliqué toutes ces procédures à Mouassa et on lui a demandé de patienter.» Comme Raouraoua est pratiquement le seul à maîtriser le dossier du professionnalisme, et quelques très rares exceptions, il faudra que tout le monde patiente, pas uniquement Mouassa, pour voir plus clair. Raouraoua ne sera de retour au pays qu'après le 11 juillet, pour des raisons évidentes, les autres membres de la FAF comptent pour du beurre... Rencontre Zedam - Ferhat Les dirigeants de la Spa-MSPB, tous deux actionnaires de la nouvelle société avec des prérogatives différentes puisque les membres de cette société sportive ont élu Ferhat comme le président du conseil d'administration, se sont rencontrés dimanche en fin d'après-midi. Cette rencontre a eu lieu, sous toute réserve, dans les bureaux de Zedam, dans la zone industrielle. Cette rencontre est un bon signe pour le MSPB et ses supporters. Ferhat serait venu demander des nouvelles de Zedam, traditions obligent... On vient aux nouvelles des collaborateurs et des proches dans les moments difficiles. Ferhat a profité de l'occasion pour nous contacter et nous donner des précisions au sujet de la barre technique. Cela s'est fait de manière professionnelle et surtout civilisée, comme savent le faire les Chaouias à chaque fois.