«Il faut vite redescendre sur terre et préparer le Heartland» En étudiant la manière de jouer de l'adversaire depuis plusieurs semaines, voire depuis l'annonce du tirage au sort de la phase des poules, l'entraîneur Alain Geiger a réussi à revenir d'Al Ismailya avec la totalité des points de la rencontre. Une performance qui vient confirmer tout le bien qu'on pense de cette jeune et prometteuse formation. Lors du point de presse organisé dans la salle des conférences du stade d'Al Ismailya, l'entraîneur de la JSK ne s'est à aucun moment gêné d'affirmer que lui et ses collaborateurs ne se sont pas présentés devant un adversaire inconnu dans la mesure où il s'est donné tout le temps nécessaire pour étudier la manière de jouer de son adversaire du jour. L'entraîneur Geiger pense que s'il a réussi à remporter ce premier match, c'est qu'en plus de la bonne marche de son équipe, son vis-à-vis n'avait rien d'un foudre de guerre et que même si les statistiques le donnent comme étant dominateur de la majorité du temps de la rencontre, cette domination a été stérile : «Je suis content que nous ayons remporté notre première victoire de la phase des poules. Ce succès est très important pour nous dans la mesure où il nous ouvrira l'appétit, ce que je dois vous signaler par contre c'est que même s'ils avaient à un certain moment montré qu'ils avaient beaucoup plus la possession du ballon par rapport à nous, leur domination est restée tout au long de la partie stérile.» Poursuivant son commentaire à propos de ce premier match, le technicien suisse nous a révélé qu'il n'avait à aucun moment été pris par le doute d'autant plus que l'adversaire n'a pas constitué un dur morceau et pour preuve Geiger dira même que l'équipe d'Al Ismaily a peiné à trouver ses marques dans un stade qui lui était pourtant acquis : «Nous avons employé une stratégie payante au point même où nous avons tout fermé devant les Ismaélites, ce qui a fait qu'il ne sont jamais rentrés dans le match.» «Il faut vite redescendre sur terre et préparer le Heartland» Pour parer à tout excès de confiance de ses joueurs, Geiger avertit en disant : «Nous ne devons pas rester sur cette victoire, nous avons encore du travail à accomplir et plusieurs matches à préparer dans cette compétition où il nous reste encore cinq sérieux tests à gérer. On s'accordera uniquement le temps de savourer cette victoire avant de reprendre le travail à Marseille ces prochains jours en prévision du match face au Heartland à Tizi Ouzou.» «Face aux Nigérians, on aura moins de pression» Evoquant déjà ce deuxième match qui aura lieu la fin de ce mois de juillet au stade du 1er-Novembre, l'entraîneur de la JSK estime que son équipe l'abordera avec moins de pression et que ce sera une belle opportunité de prendre encore les trois points : «On abordera ce match avec moins de pression. D'ailleurs, avant de jouer le Heartland, je ferai la même chose que face à Al Ismaily, c'est-à-dire que j'étudierai le jeu de l'adversaire en me procurant une vidéo de sa dernière rencontre. C'est une opération importante dans la mesure où je pourrai m'imprégner de leur jeu.» «Je savais bien que Naïli allait tenir le coup» Naïli, le nouveau milieu de terrain kabyle, ne pouvait espérer mieux de cette première sortie officielle avec la JSK, puisque après à peine un quart d'heure de son entrée, la JSK marque son premier et unique but qui fut celui de la victoire. Son entraîneur n'a pas tari d'éloges sur lui en estimant qu'il sera encore meilleur à l'avenir : «On était obligés de le retenir avec nous surtout que nous enregistrons un déficit au milieu du terrain. J'ai vu avec le préparateur physique et on a constaté que Naïli, bien qu'il n'ait pas entamé avec nous le stage de préparation, allait tenir le coup au moins pour les trente dernières minutes. Je pense qu'avec le prochain stage à Marseille, il sera encore meilleur.»