Je n'ai jamais eu peur de la concurrence. Je sais ce que je vaux. Je me suis imposé par le passé, alors que j'étais très jeune, face à des joueurs chevronnés. Promu au rang de second capitaine, Hamza Koudri est plus que jamais animé par cette envie de remplir comme il se doit sa nouvelle fonction de leader. A travers les entraînements, vous semblez être remis complètement de votre blessure au genou… Dieu merci, tout est rentré dans l'ordre. La preuve, j'ai pu jouer sans le moindre souci le match amical contre Polonia Bytom. Et pourtant, il y avait de l'agressivité lors de cette rencontre. Après le départ de Bouguèche, vous êtes devenu le deuxième capitaine de l'équipe. Votre sentiment après cette promotion ? Je peux vous dire que c'est un sacré poids d'être le second capitaine d'un club comme le Mouloudia. Je dois être exemplaire sur et en dehors des terrains, comme l'a été Bouguèche. Ce n'est pas facile de succéder à un joueur comme Hadji qui avait une grosse influence sur le groupe. En ce qui vous concerne, vous allez devoir calmer vos ardeurs sur le terrain, vous qui êtes connu pour être un joueur de caractère qui s'enflamme facilement ? Il faut savoir que depuis deux ans durant lesquels j'ai connu beaucoup de déboires à cause justement de mon engagement total sur le terrain, car je n'aime pas perdre, je n'ai plus reçu de cartons rouges et très peu d'avertissements. Je me suis beaucoup assagi. Et le fait de porter le brassard va m'inciter à redoubler de vigilance, car je n'ai pas le droit de trahir cette confiance qui a été placée en moi, que ce soit par la direction, le staff technique et mes partenaires. Pensez-vous que le groupe de cette saison sera bien meilleur que celui qui a remporté le titre ? Tout à fait. Nous avons une équipe qui est supérieure techniquement à celle de la saison précédente. Mais cette saison sera très difficile pour nous, car tout le monde nous attendra au tournant. Il y aura une rude concurrence au milieu du terrain. Il faudra être très costaud pour s'imposer, non ? Je n'ai jamais eu peur de la concurrence. Je sais ce que je vaux. Je me suis imposé par le passé, alors que j'étais très jeune, face à des joueurs chevronnés. On imagine que dès le début du championnat, vous allez ressentir cette pression de défendre votre titre de champion ? On la ressent dès maintenant. Mais ce qui est important, si nous voulons jouer pour le titre, c'est de réussir un très bon départ en championnat, comme nous l'avons fait la saison passée. Et pour cela, nous devrions bien s'armer durant ce stage en Pologne qui commence à tirer à sa faim. Le fait d'avoir reporté le championnat pour après le mois de Ramadhan doit être une bonne chose pour vous ? C'est une bonne chose pour toutes les équipes, car il est impossible de jouer des matchs de haut niveau en plein mois sacré qui intervient au mois d'août. -------------------------- Megherbi opérationnel Cette blessure à la cheville droite ne semble être qu'un mauvais souvenir pour Mohamed Megherbi qui a rejoué, avant-hier, lors du match d'application. Le natif d'Oran s'en est donné à cœur joie en caressant de nouveau le cuir. «C'est un véritable plaisir de rejouer sans ressentir de douleurs», nous a lancé Megherbi. Le contrôle de Achouri On jouait le match d'application lorsque sur un mauvais dégagement d'un défenseur, Kamel Achouri s'est saisi du cuir en le contrôlant de très belle manière, faisant ainsi étalage de sa maîtrise technique. Les joueurs de Pniowek aux côtés de Bouhafer Sur un débordement de Réda Babouche qui était en duel avec Toufik Bouhafer, celui-ci a commis une faute sur le capitaine mouloudéen aussitôt sifflée par Michel. Une décision qui a été très contestée par Bouhafer qui eu le soutien des joueurs de Pniowek qui ont suivi l'action. Les Polonais ont pris position avec Bouhafer qui n'a pas apprécié le jeu de comédie de Babouche lequel a finalement eu gain de cause. Petit bobo pour Bensalem Petit bobo pour Zineddine Bensalem qui a été contraint d'écourter sa séance d'avant-hier. Un petit souci au niveau du tendon d'Achille qui a incité Zinou à suivre le reste de la séance derrière la cage de Zemmamouche. Amroune souffre de douleurs abdominales C'est finalement des douleurs abdominales qui ont contraint Mohamed Amroune à ne pas s'entraîner avant-hier. L'attaquant mouloudéen a même été contraint de rester toute la journée dans sa chambre d'hôtel, car il avait bien du mal à se déplacer ou fournir le moindre effort. Ce n'est qu'en toute fin d'après-midi que Amroune a pu quitter sa chambre pour se rendre au hall de l'hôtel pour effectuer sa revue de presse sur internet.