"En France, la seule proposition concrète que j'ai eue est celle d'Arles-Avignon." Libre de tout engagement, Camel Meriem a accepté de relever le challenge que lui a proposé l'ACA. C'est avec plaisir que le milieu de terrain de 31 ans s'apprête à retrouver les pelouses de L1. Camel Meriem, à quand remontent vos premiers contacts avec Arles-Avignon ? En fait, tout s'est accéléré ces derniers jours. Le président du club m'a appelé en milieu de semaine dernière pour me présenter le projet de l'ACA et ensuite on s'est vus à l'hôtel à Sochaux, samedi dernier, le jour du match. J'ai pu discuter avec l'entraîneur et le challenge qui m'a été proposé m'a intéressé. On a très vite trouvé un accord et je me suis engagé pour une année, avec option de prolonger en cas de maintien. Je vais essayer d'apporter mon expérience au groupe qui découvre la Ligue 1 et d'aider le club à se maintenir. N'aviez-vous pas d'autres contacts ? On a évoqué un moment la piste de Sochaux... En France, la seule proposition concrète que j'ai eue est celle d'Arles-Avignon. Maintenant, c'est vrai que Francis Gillot, l'entraîneur de Sochaux, m'a contacté par téléphone. Mon profil l'intéressait, il aurait bien voulu me recruter. Mais au club, il semblerait que tout le monde n'était pas emballé à l'idée de me voir revenir. C'est comme ça... Vous aviez un petit peu disparu de la circulation ces deux dernières saisons. Êtes-vous animé par un esprit de revanche ? Non, ce n'est pas vraiment le mot. Disons que j'ai surtout envie de prouver que je suis encore au niveau et que je n'ai rien perdu de mon football. Je suis conscient d'accepter un challenge difficile, celui du maintien en Ligue 1 en fin de saison, mais c'est un challenge intéressant à relever. J'espère pouvoir me servir de cette expérience pour pouvoir rebondir et faire une saison pleine. J'ai hâte de retrouver le terrain et me faire plaisir. Pensez-vous être qualifié pour le prochain match ? Je ne sais pas, je vais en discuter avec les dirigeants et l'entraîneur mardi. Là, je suis dans le train en direction d'Avignon. En tout cas, je suis prêt à aider mon nouveau club le plus rapidement possible. Vous étiez au stade samedi, quelle impression vous a laissé votre nouvelle équipe ? Malgré la défaite, j'ai vu des choses intéressantes. Je pense que les joueurs ont été un peu dépassés par les évènements, puisqu'il s'agissait de leur premier match en Ligue 1 pour la plupart. Il devait y avoir un peu de pression et l'équipe a eu du mal à se libérer. Mais je reste confiant, car dans le groupe, il y a de la qualité.