Zidani : «Si Maïdi était un élément de valeur, il n'aurait jamais attendu les derniers jours du marché des transferts pour signer.» Le président ne semble pas préoccupé par le dernier événement qui a vu Maïdi signer au CAB. Pour toute réponse Zidani se contente de dire : «Si Maïdi était un élément de valeur, il n'aurait jamais attendu les derniers jours du marché des transferts pour signer. Les bons joueurs signent au début de l'été. Je me demande qu'elles sont les raisons de ce retard. Ne sont-elles d'ordre disciplinaires.» Zedam : «J'ai gardé la facture, si Maïdi veut la voir» «J'ai une facture représentant les frais de séjour de Maïdi et de Chettih. Si Maïdi dit qu'il n'a jamais passé la nuit à Batna, je veux bien le croire. Mais, je lui fais savoir que j'ai payé la facture de son passage à l'hôtel. Il n'a pas fait sa sieste sur le gazon de l'hôtel, à ce que je sache. Il avait souhaité se reposer. Il s'était reposé dans sa chambre. Et a pris son s'hour (sorte de souper). Je suppose qu'il a pris la route sur Alger tard dans la nuit, s'il dit qu'il n'a pas passé la nuit à Batna.» Zedam claque la porte Le directeur général de la Spa, Zedam décide de quitter le club. «Tout ce que j'entreprends est saboté. J'ai ramené Maïdi, on a tout fait pour faire capoter son recrutement. J'ai engagé un jeune diplômé pour structurer toutes les catégories et chapeauter l'équipe senior, on l'a poussé vers la porte de sortie. Zidani m'avait demandé de renvoyer Bendjaballah, je l'ai fait mais, par la suite je me suis ravisé et décidé de récupérer le coach, mais par son entêtement et ses sautes d'humeur, il montre qu'il veut travailler seul. Il n'a pas les compétences pour le faire, en étant seul à la barre technique. Aït Abdelmalek a préféré partir, plutôt que de travailler dans ces conditions.» Aït Abdelmalek : «J'ai vu des erreurs à l'entraînement» Aït Abdelmalek a fait une déclaration au lendemain de son départ de Batna. Il a décidé de quitter le MSPB pour les raisons qu'il énumère : «Les dirigeants, et Zedam en particulier, m'ont dit que je devais être l'entraîneur en chef. J'ai accepté. Mais, dès le départ, j'ai senti que Bendjabbalah ne voulait pas collaborer. Zedam m'a dit, qu'il allait le renvoyer, je n'étais pas d'accord car je ne voulais pas en ce mi-carême le voir à l'arrêt. J'ai demandé à Bendjabbalah de rester. Il a pris à témoin les joueurs et Zedam de sa décision de quitter le navire comme il l'avait dit. A Annaba, j'ai choisi de me mettre à la tribune d'honneur parce que je voulais dominer le terrain de haut, pour voir les schémas tactiques des deux équipes et essentiellement celui du MSPB. Je pouvais bien me mettre sur le banc. J'ai constaté que lors de l'échauffement, le coach commettait des fautes. Dans le vestiaire, à la mi-temps, les joueurs se sont adressés à moi, je suis intervenu. Je ne comprends pas, ce qui a pris le coach de m'interdire d'intervenir. J'ai constaté des fautes, dans la salle de musculation on ne peut pas demander à des joueurs de soulever des poids sans avoir au préalable fait des tests de charge. J'ai demandé à Bendjabbalah de me présenter son programme. Je voulais voir, ce qu'il avait fait comme travail depuis le début de la préparation. Il ne l'a pas fait. Cela ne pouvait pas durer. Il ne voulait pas de ma collaboration. Il n'est pas possible que dans un staff, il n'y ait qu'un seul coach. Il assume. J'ai décidé de quitter le MSPB et je pense même que je vais quitter l'Algérie.»