14 joueurs déposent leur contrat Vous en êtes à votre deuxième phase de préparation. Comment cela se passe-t-elle ? La préparation se déroule dans de bonnes conditions et on travaille dans une ambiance conviviale. On se donne à fond et on applique à la lettre le programme tracé par le staff technique, car il est très utile d'effectuer une bonne préparation qui nous permettra d'aborder la compétition dans de bonnes conditions pour éviter surtout les blessures. A présent, on est en train de multiplier les matches amicaux pour gagner en confiance et peaufiner la cohésion entre nous sur le terrain. Comment vous sentez-vous physiquement ? Personnellement, je suis en possession de toutes mes capacités physiques et techniques. Je me sens meilleur que les précédentes saisons car j'ai très bien travaillé sur le plan physique. Nous avons la chance de nous entraîner le soir et élever ainsi la charge du travail. Nous les gardiens, on travaille avec les joueurs. Je commence à retrouver mes repères sur le terrain. Je manque un peu de fraîcheur physique, mais c'est tout à fait normal en cette période de préparation. Ce qui est sûr, c'est que je progresse au fil des jours. J'essayerai de me donner à fond aux entraînements pour que je sois, inch'Allah, prêt pour le championnat. Comment voyez-vous la concurrence qui s'annonce ardue dans les bois avec Belhani ? Un effectif étoffé est une bonne chose pour l'équipe, cela donnera plusieurs choix au staff technique. Contrairement à ce que pensent certains, la concurrence est bonne pour le groupe, car elle stimule et incite à travailler davantage, l'intérêt du groupe passe avant tout autre considération personnelle. Les mieux préparés et les plus en forme joueront, les autres devront attendre leur chance. Pour ma part, je cravacherai à l'entraînement pour gagner la confiance du staff technique. Entre moi et Belhani, il y a une concurrence saine. C'est un jeune gardien qui a fait ses preuves la saison passée au RCK. Il y a aussi le jeune Mokrani qui promet un grand avenir. Dans l'ensemble, le groupe s'entend à merveille. Vous êtes quand même plus compétitif par rapport à vos concurrents… J'ai eu la chance de jouer plus de 85 matchs lors des trois dernières années. J'ai disputé 29 rencontres avec l'OMR et plus de 55 matchs sous les couleurs de Hadjout. De ce côté, je ne me plains pas et je suis en super forme. Seulement, cela n'est pas suffisant pour gagner une place dans l'équipe type. Le choix de l'entraîneur est plus important, car il est le seul à juger son groupe. Pour ma part, je suis là pour travailler et aider le club à réussir une saison honorable. Sur le plan personnel, comment avez-vous vécu votre retour au RCK ? Sincèrement, je me sens renaître. Je suis très content et comblé de mon retour au bercail, j'espère être à la hauteur de la confiance placée en moi. Depuis mon départ, je n'ai pas cessé de penser à revenir et j'ai toujours fait des pieds et des mains pour retrouver le RCK. Ce club est un peu spécial pour moi. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu et qui m'ont fait confiance et surtout aider à retourner au RCK. Je rends hommage à tous les Koubéens et j'espère pouvoir leur rendre service durant cette saison et pourquoi pas pour longtemps. --------------------------------------------------------------------------------------------- Le club replonge dans ses travers 14 joueurs déposent leur contrat Après la guerre des clans, et surtout du leadership, les choses semblent avoir retrouvé leur cours au sein du RCK. Seulement, d'autres affaires se profilent à l'horizon et risquent de compromettre le début de saison du club. Comme annoncé auparavant, l'affaire des contrats refait surface et certains anciens joueurs comptent aller jusqu'au bout de leur menace. En effet, l'on apprend que pas moins de 14 éléments sont passés à l'action et ont déposé ainsi leur contrat au niveau de la LNF. Si les joueurs ne font pas machine arrière, où plutôt si les dirigeants koubéens ne règlent pas ce différend dans les meilleurs délais, le club ne pourra pas s'engager dans la compétition officielle. Le problème, c'est que la crise financière au sein du RCK a atteint son paroxysme et les caisses demeurent vides. Donc, il n'y a pas de quoi payer le quart des contestataires, sauf, si les membres du conseil d'administration mettent la main à la poche. Ce qui n'est pas évident…