«La force de la JSK réside dans son groupe» Après avoir contacté quelques anciens joueurs de la JSK qui avaient déjà affronté le Tout Puissant Mazembe en 2000, à l'image de Fawzi Moussouni, Nourredine Driouèche et Farouk Belkaïd, nous avons pris attache avec l'emblématique arrière gauche des Canaris à cette époque-là. Promu en senior à l'âge de 17 ans, il a passé des années inoubliables dans la maison kabyle. Vous l'avez sans aucun doute reconnu. C'est Aziz Benhamlat. L'ex-numéro 3 des Jaune et Vert nous a fait savoir que la JSK renferme un groupe jeune qui fera parler de lui dans cette compétition africaine. Toutefois, il a tenu à nous dire que l'entraîneur suisse, Alain Geiger, qui dirige l'équipe depuis plus d'une année, effectue du bon travail. Appréciez ! Tout d'abord, avez-vous suivi le dernier match de la phase des poules qui a opposé le Heartland à la JSK ? Oui, j'ai suivi toute la partie. Je pense que la bande à Geiger a fait ce qu'il fallait. Ils étaient bien organisés sur le terrain du moment qu'on n'avait pas ressenti qu'il manquait des joueurs titulaires. Les remplaçants ont convenablement assuré leur rôle puisqu'ils sont parvenus à offrir un autre point qui a permis à l'équipe de rester invincible. Il faut reconnaître que l'entraîneur Alain Geiger est en train d'effectuer un travail exceptionnel. Je lui souhaite bonne continuation. La JSK affrontera le TP Mazembe en demi-finale, cette équipe vous rappelle sûrement des souvenirs… Exactement, nous avons déjà affronté le TP Mazembe en 2000. Le match retour s'est déroulé chez eux, tandis que nous les avons accueillis au stade du 1er-Novembre. Je pense que l'équipe actuelle de Mazembe est beaucoup plus forte que celle des années 2000. Cela veut dire que la mission de la JSK ne sera pas de tout repos. Que retenez-vous de cette rencontre où vous avez gagné sur un large score à Tizi Ouzou ? Nous avions perdu Hocine Gasmi juste après le match aller. Aucun joueur ne pouvait s'entraîner tellement le moral était à zéro. C'est vraiment difficile de perdre un coéquipier avant une aussi importante rencontre en Coupe d'Afrique. Je me souviens très bien, nous les avons surpris par cinq buts à zéro. Les buts étaient l'œuvre de Moussouni, qui avait réussi un triplé, le regretté Gasmi et Saïb Ramzi. Parlez-nous des conditions de séjour au Congo ? Pour commencer, nous avons pris un avion militaire pour rejoindre le Congo. Le vol a duré plus de 14h. Ce jour-là, Gaouaoui avait sorti un grand match en arrêtant deux penaltys, bien que nous ayons perdu la rencontre sur un score de deux buts à zéro. En tout cas, c'est toujours difficile de jouer en Afrique noire du moment que les conditions de séjour, comme vous dites, ne sont jamais totalement réunies. Quel conseil donnerez-vous aux joueurs à moins de deux semaines du match aller ? Qu'ils soient bien concentrés en défense pour éviter de subir le match. Autrement dit, il faut jouer sans pression du moment que la JSK a les moyens de surprendre le TP Mazembe même chez lui. Si vous permettez, je veux ajouter quelque chose. Allez-y… En plus de la pression qui sera exercée sur les joueurs kabyles de la part des supporters, la JSK aura aussi un autre adversaire qui s'appelle l'arbitrage. Il faut prendre en considération cet aspect-là, surtout en Afrique noire. Un pronostic ? Même si le match s'annonce très difficile, je vois bien la JSK revenir au pays avec un match nul, un but partout. Comme je viens de vous le dire, la JSK a les moyens de surprendre n'importe quelle équipe.