«Notre inefficacité n'incombe pas uniquement aux attaquants» Le jeune prodige algérien du FC Sochaux, Ryad Boudebouz, a accordé une courte interview à l'émission sportive de la Chaîne III, «Football Magazine», au cours de laquelle il a parlé essentiellement du très important match que disputera l'EN le 10 octobre prochain en République centrafricaine. L'enfant de Colmar se veut optimiste en affirmant que l'équipe est en mesure de revenir à la maison avec le meilleur résultat possible. Contrairement à certains autres joueurs de l'EN, Boudebouz ne se préoccupe pas pour autant des conditions climatiques que retrouveront les Fennecs à leur arrivée en Afrique centrale. Pour lui, seule la victoire compte : «Après notre participation à la Coupe du monde, il est clair qu'à présent, on est devenus l'équipe à battre en Afrique. On nous place favoris, à nous d'assumer notre statut. On ne se prend pas la tête, car on sait que notre mission ne va pas être aussi simple. Le groupe a conscience de l'enjeu que représente la prochaine rencontre face à la République centrafricaine et on tâchera tous ensemble d'être à la hauteur. J'ai confiance en notre équipe et en ses capacités et c'est pour cela qu'on doit tous s'unir et ne pas perdre confiance. Je sais que pour notre déplacement en Centrafrique, les conditions climatiques ne seront pas en notre faveur. Mais cela ne me fait pas peur. La grosse chaleur et l'humidité ne nous empêcheront pas de faire notre match.» «Benchikha ne m'a pas encore appelé» Au sujet de savoir si le néo-sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, l'avait contacté, Boudebouz affirme que pour le moment, cela ne s'est pas encore fait. Il va certainement attendre le début du stage prévu ce lundi pour prendre contact avec le coach. «A l'heure où je vous parle (NDLR : interview réalisée mardi passé), je n'ai pas encore été contacté par Benchikha. Je le verrai sans doute au cours du stage.» «A présent qu'on est compétitifs, les données seront tout autres» La nouvelle perle sochalienne, toujours optimiste, explique que contrairement au match face à la Tanzanie qui s'est joué, pour rappel, au début du mois de septembre dernier, cette rencontre face aux Centrafricains se disputera dans des conditions différentes. A présent que la majorité des joueurs ont retrouvé leur véritable niveau donc compétitifs, les données seront certainement tout autres : «On a, certes, concédé une contre-performance face à la Tanzanie, chez nous, mais il ne faut pas pour autant pleurer sur notre sort et s'effondrer aussi rapidement. Désormais, les joueurs sont compétitifs et il est clair que les choses vont être différentes cette fois. On est mieux en jambes et cela nous permettra de bien aborder la rencontre. On travaille tous d'arrache-pied en club pour être toujours plus performants, et cela va permettre à l'EN d'en tirer profit.» «Notre inefficacité n'incombe pas uniquement aux attaquants» «On a beaucoup parlé de l'inefficacité de l'attaque de l'EN ces dernières semaines. C'est un problème, oui, mais cela ne concerne pas que les attaquants. On ne doit pas leur tomber dessus, on doit plutôt tous mettre la main à la pâte et aider justement les attaquants à marquer le maximum de buts. On doit agir tous ensemble», a-t-il tenu à préciser. «Je préfère jouer derrière les attaquants» Comme il nous l'a souvent déclaré, Boudebouz préfère jouer en plein axe, c'est-à-dire derrière les deux attaquants : «J'aime bien jouer derrière les deux attaquants de pointe. C'est mon véritable poste. Je suis plus percutant et les possibilités de frappes sont plus présentes. Néanmoins, je serai toujours prêt à jouer là où le coach le décidera. Je me mets à la disposition de l'équipe. C'est l'intérêt de la sélection qui prime.»