«Je joue partout à gauche !» Comment va la forme Djamel ? Très bien hamdoullah. La forme revient comme je l'espérais et je commence à monter en puissance, comme vous l'avez vu contre Palerme, où nous avons réussi à revenir avec le point du nul. Comment avez-vu réagi en apprenant qu'on vous a désigné «homme du match » et qu'on vous accordé la note de 7/10 ? Cela me réjouit et m'honore à la fois. Mais surtout, cela m'a rassuré, car c'est une preuve que j'ai rempli mon devoir comme il se devait. Franchement, même si ça fait plaisir d'être désigné «homme du match», ce qui m'importe le plus, c'est le fait d'avoir gagné un point à l'extérieur. J'aurais été encore plus heureux si on avait pu gagner ce match, car j'estime que c'était dans nos cordes, si Palerme n'avait pas égalisé dans les temps morts. Il ne faut pas oublier que c'est la même équipe de Palerme qui est allée terrasser la Juventus 3-1 à l'extérieur. Je veux donc retenir qu'on est en train de nous améliorer de match en match. Sur un point de vue personnel, qu'est-ce que cela vous fait-il ? Cela prouve surtout que je suis un joueur essentiel dans mon équipe. De plus, c'est un signe concret que le fait d'avoir été sur le banc la dernière fois n'avait pas autre signification que des impératifs tactiques voulus par le coach. Mais personnellement, que je sois «homme du match» ou sur le banc, je me donnerai toujours plus à l'entraînement pour m'imposer. Avez-vous commencé à penser au Centrafrique ? Toute chose en son temps… Aujourd'hui, je pense plutôt au prochain match qui nous attend dimanche contre Catanya. A partir de là, je me concentrerai totalement au match de Bangui. Cela, même si l'Equipe nationale fait partie intégrante de mes pensées quotidiennes. Pour vous dire la vérité, je pense même à la JSK et le match qui l'attend ce dimanche. Je suis à fond avec la JSK et j'espère qu'ils vont confirmer le retour des clubs algériens au-devant de la scène africaine en remportant la Ligue des champions. Je saisis l'occasion pour saluer les joueurs de la JSK, mais aussi le staff technique, et à sa tête M. Geiger que je connais très bien pour l'avoir eu comme coach en Suisse. Comment avez-vous appris la blessure de Guedioura ? J'ai été choqué, comme tout le monde, même si je sais que ce sont des choses fréquentes dans notre métier. En apprenant la nouvelle, j'ai tout de suite pensé à cette malédiction qui frappe notre équipe, depuis une année. Il y a eu trop de blessés depuis Mourad Meghni jusqu'à Adlène. Mais connaissant sa détermination, je suis sûr que Guedioura reviendra plus tôt que prévu. C'est un battant, il a du caractère et je suis certain qu'il ne baissera pas les bras. Il retrouvera son niveau et il sera même meilleur, j'en suis persuadé. Vous suivez un peu l'actualité sur Meghni ? Oui, je sais qu'il se soigne au Qatar et qu'il se donne à fond pour revenir. Lui aussi a du caracère et je suis sûr qu'il reprendra sa place, tant en club qu'avec l'Equipe nationale. Un mot sur les débuts de Yebda à Naples ? Hassan est un joueur qui mérite vraiment de jouer dans un grand club comme Naples. Il a connu quelques difficultés au début, mais vous allez voir qu'il va s'imposer dans les semaines à venir. J'ai confiance en ses capacités, il s'imposera à Naples. Benchikha vous a-t-il téléphoné ? Non, pas encore (entretien réalisé jeudi soir, ndlr). Et puis, si la FAF l'a choisi, c'est qu'il a bien des compétences et un savoir-faire reconnus. Mais à lui seul, il ne fera pas des miracles. C'est à nous de l'aider en nous donnons doublement lors des prochains matchs pour arracher la qualification à la CAN 2012. Vous jouez le maintien, après avoir réussi l'accession. Quel est le plus difficile des deux ? J'ai le sentiment qu'on va se maintenir cette saison, car nous réalisons un bon début de championnat. Nous avons en tout cas les moyens de rester en Serie A et je ne suis pas le seul à le dire. On y croit fermement ! Certains se sont amusés à ne prendre en compte que les premières mi-temps des matchs joués et il s'est avéré que Lecce occupe la première place avec dix points. Un commentaire ? Eh bien, cela prouve qu'on est vraiment sur la bonne voie et qu'on doit encore travailler un peu plus pour tenir les 90 minutes sur le même rythme. C'est à nous de faire le nécessaire pour élever notre niveau, de la première à la dernière minute du match. C'est ce qu'on est en train de discuter entre nous justement. Votre coach vous utilise en défense, en milieu de terrain et même en attaque ; vous adaptez-vous ? Bien sûr que je m'adapte ! C'est même bien pour moi de répondre présent là où le coach veut me voir jouer. C'est un atout dont je suis fier. Pourvu que j'évolue sur le flanc gauche, je suis preneur et je n'ai pas de choix particulier. (Il sourit).