Si le CSC est, sur le papier, l'un des favoris pour l'accession avec d'autres clubs qui ont cassé leur tirelire pour renforcer leur rang. Si le CSC est, sur le papier, l'un des favoris pour l'accession avec d'autres clubs qui ont cassé leur tirelire pour renforcer leur rang, le parcours vers l'élite est parsemé d'embûches et le football pratiqué en Ligue 2 est beaucoup plus physique que technique. En recevant le CSC, le SAM a été confronté à cette problématique, vendredi dernier, sur une pelouse des plus lamentables. Dès le coup d'envoi, le scénario prévisible se met en place, les Constantinois repliés dans leur camp attendent prudemment les Samistes qui monopolisent le ballon, mais se montrent, la plupart du temps, incapables d'avoir une réelle occasion, mis à part une, celle de Menni, qui, à six mètres du but vide de Daïf, au lieu de mettre le ballon dans le fond, avec le plat du pied, a voulu ajouter sa «touche» technique, en envoyant le ballon hors du cadre (6'). La seconde période reprend, selon le même schéma, la domination samiste demeure stérile, et ce, malgré les changements opérés. Le jeu se durcit et la boîte à cartons est généreusement ouverte : cinq avertissements sont distribués dont trois pour les Sanafir. Malgré ce score vierge, le SAM prouve, si besoin est, que l'on peut compter sur lui pour jouer les trouble-fête dans ce championnat. A signaler aussi, la «générosité» de l'arbitre Chenène qui a mis son grain de sel dans la rencontre. Z'mit méritait le carton rouge L'arbitre était vraiment «clément», il n'a pas hésité à fermer l'œil sur une faute évidente du milieu de terrain des Sanafir, Z'mit, ce dernier ayant reçu un carton jaune à la 30'. Le SAM obtint un coup franc, tiré en deux temps par Barbari, à la 40', Z'mit n'a eu aucune peine à dévier le ballon de la main à l'entrée des 18 m, et ce, devant l'arbitre qui n'a pas sorti le second carton synonyme de rouge, ce qui a provoqué la colère des supporters. Ouadah en état de grâce Le gardien de but Ouadah s'illustre de match en match et les nombreux supporters venus en masse ont apprécié son rendement, qui en dit long sur ses réelles capacités. En effet, il a été le principal artisan des points ramenés de l'extérieur et il a tenu à le confirmer devant le CSC, fort de sa pléiade d'attaquants, à l'image de Kebia et Cheniguer, surtout que ce dernier avait la balle du but dans les derniers instants de la rencontre. Ouadah, au prix d'une très bonne prise de balle dans les pieds de l'attaquant, a évité une défaite à ses coéquipiers. Chapeau Ouadah et bon vent ! Yousfi : «On fera mieux la prochaine fois» «C'était une rencontre très disputée de part et d'autre. L'équipe du CSC ne nous a pas facilité la tâche en jouant derrière et en opérant par contres. Nos attaquants sont passés à côté de leur sujet, sûrement à cause de l'enjeu de la rencontre et l'excès de précipitation. L'état du terrain aussi nous a énormément gênés, mes joueurs n'ont pu enchaîner deux ou trois passes consécutives, d'où la difficulté de faire le jeu. Je remercie l'ensemble de mes joueurs qui se sont bien comportés sur le terrain. Mon équipe est jeune et en pleine reconstruction, elle va en s'améliorant au fil des rencontres. En tout cas, on n'a pas à rougir de ce résultat, cela nous poussera davantage à faire mieux lors des prochaines rencontres.»