Les Zamalkaouis s'en réjouissent, les Ahlaouis scandalisés. On s'attendait à voir la presse égyptienne se saisir du dossier du scandale qui vient d'ébranler la bâtisse de Dély Brahim, suite à la bombe lâchée hier par Hannachi, d'autant plus qu'un club égyptien, et pas des moindres, est concerné par cette histoire. Hier, toute la presse égyptienne écrite ainsi que tous les sites Web avaient repris l'information, sans toutefois faire le moindre commentaire. C'est ainsi qu'on pouvait lire sur certains titres : «La véritable bombe de Hannachi », « La bombe à retardement de Hannachi», «Raouraoua et Al Ahly au centre d'un scandale», etc… La presse égyptienne s'est contentée de balancer l'information appuyée par les déclarations du président de la JSK faites lors de la conférence de presse de vendredi passé, sans pour autant mettre en évidence la véracité des propos du président kabyle. Faut-il préciser que les médias égyptiens, qui avaient repris l'information juste après que celle-ci eut été donnée par la presse algérienne en fin d'après-midi de vendredi dernier, n'avait visiblement pas le temps de la développer. L'on s'attend donc à ce que tous les journaux locaux reviennent aujourd'hui avec plus de détails sur cette affaire qui va certainement prendre des proportions très importantes. Les Zamalkaouis s'en réjouissent, les Ahlaouis scandalisés Toutefois, l'information n'a pas été sans susciter l'intérêt du large public égyptien qui est allé de ses commentaires sur les différents sites et autres forums de la toile. On y distingue deux principaux avis. Ceux qui pensent que Hannachi a dit vrai, en remettant même en doute les titres qu'ont gagnés les camarades d'Abou Trika jusque-là. «Voilà comment Al Ahly a gagné ses titres» ont déclaré les supporters du Zamalek et de l'Ismaïly. Alors que d'autres, indignés, ont demandé à Hannachi de laisser Al Ahly tranquille. Vous l'aurez certainement deviné, ce sont les supporters d'Al Ahly qui veulent mettre un terme à cette histoire. Une autre partie estime que Raouraoua ne voulait que rendre service à son ami, Abou Rida, qui l'aurait beaucoup aidé au sein de la Ligue arabe de football. B. M.