Eric Gerets s'est installé pour la première fois sur le banc de touche marocain le 17 novembre dernier en Irlande du Nord (1-1). Eric Gerets s'est installé pour la première fois sur le banc de touche marocain le 17 novembre dernier en Irlande du Nord (1-1). Le nouveau sélectionneur des Lions de l'Atlas, débauché d'Al-Hilal (Arabie Saoudite), suscite déjà beaucoup d'espoirs parmi les joueurs de l'équipe nationale de football, comme Youssouf Hadji. La première impression est souvent la bonne : en trois jours, à l'occasion d'un déplacement dans les brumes de Belfast à la mi-novembre, l'équipe de football du Maroc a découvert son nouvel entraîneur, Eric Gerets. Et le «lion de Rekem», dont la mission est de redonner vie à une sélection nationale devenue assez terne ces dernières années, a su faire apprécier son style. L'attaquant de Nancy, Youssouf Hadji, affiche son optimisme : «Quelque chose de positif ressort de ce premier stage.» Mais la star marocaine ne se fie pas seulement à la bonne impression que lui et ses coéquipiers ont laissée à Windsor Park contre l'Irlande du Nord (1-1). L'ancien entraîneur de Marseille a entrepris avec les Lions de l'Atlas une véritable reconquête de tous les secteurs de jeu. Une démarche ambitieuse dont la réussite est grandement conditionnée par la proximité qu'il saura créer avec son groupe. «Il semble proche des joueurs, il a beaucoup parlé. Je pense que c'est quelqu'un de cool, mais qui sait se montrer exigeant et intraitable sur certains détails, comme les horaires par exemple», confie Hadji. Le football marocain avait besoin d'un électrochoc, et le recrutement du Belge à prix d'or est censé le favoriser. Depuis sa finale de CAN perdue face à la Tunisie (1-2) en 2004, le Maroc a vécu une série de déceptions marquée notamment par son absence lors de la CAN en Angola en janvier dernier. «Il y avait tellement de choses négatives, malsaines au sein de la sélection qui peuvent expliquer nos échecs», soupire Hadji. «Il faut regarder devant nous. Si Gerets a quitté l'Arabie Saoudite où la pression est moindre et où son salaire devait être élevé, c'est qu'il croit au potentiel du Maroc», affirme-t-il.