«Je suis heureux de ce que je vis, car j'ai le sentiment d'avoir un vrai rôle à jouer dans ce groupe», Grégory Coupet gardera la cage parisienne ce mercredi soir, à Lviv, en Ligue Europa. A 38 ans, l'ancien portier international est devenu la doublure d'Apoula Edel au PSG. «Je suis heureux de ce que je vis, car j'ai le sentiment d'avoir un vrai rôle à jouer dans ce groupe», confie l'ancien Lyonnais dans les colonnes du Parisien. J'ai une vraie influence dans l'équipe. Ne vous inquiétez pas pour moi, je suis loin d'être inutile.» Parce ce qu'il «ne pouvait pas être égoïste», Coupet a «dit au coach que le meilleur devait jouer» après une lourde défaite à Sochaux (1-3), le 29 août. «Et le meilleur, c'était Edel. Je n'aurais pas été moi-même si je n'avais pas fait ça.» Son ambition, désormais ? «Aider Edel à aller tout en haut. Là où je suis moi-même monté. Je m'éclate à le voir être bon.» L'ancien Lyonnais reconnaît qu'il «flippe un peu» à l'idée de raccrocher les gants en fin de saison. «Ce sera le grand saut dans l'inconnu. La petite mort. Comment vais-je réagir quand je n'aurai plus à me lever tous les matins?» D'ici là, Coupet estime que Paris, deuxième de Ligue 1 après dix-sept journées, peut prétendre au titre de champion de France. «Evidemment, il faut avoir cette ambition. Rien qu'avec nos structures et nos moyens, nous devons viser cela. Et avec la saison qu'on réalise, il n'y a pas de raison de jouer les gagne-petit.»