Cette énième sortie, ratée cette fois contre l'USMH a mis à nu toute une gestion approximative prônée depuis l'intersaison. Cette énième sortie, ratée cette fois contre l'USMH a mis à nu toute une gestion approximative prônée depuis l'intersaison. Le carton concédé à Lavigerie a poussé le public à avoir une réaction négative et verser sa colère à la fin de la rencontre et remettre en cause la valeur du groupe ainsi que les staffs technique et dirigeant. Alors que les responsables du club avaient pris la décision de ne pas se déplacer à El Harrach, ils ont décidé de faire machine arrière à une heure et demie du match ce qui a engendré cette raclée. Les joueurs, qui n'ont rien à se reprocher, ont disputé dans la matinée un match d'application entre eux à Benhaddad avant d'être informés par téléphone qu'ils doivent se présenter à Lavigerie pour disputer finalement leur derby face à l'USMH. En dépit du diktat de la FAF, la question qui se pose : les dirigeants actuels sont-ils à ce point incompétents pour ne pas connaître la réglementation et décider ainsi de boycotter un match sans mesurer les conséquences ? Leur soi-disant conseillère les a tout simplement tournés en ridicule. L'exercice 2008-2009 est le pire dans la mesure où le RCK a connu toutes les blagues et les énigmes. Plusieurs facteurs sont à l'origine de ce naufrage, à commencer par l'actuel bureau directeur. Ce dernier a géré le RCK comme une propriété privée, oubliant qu'il est à la tête d'une association sportive. D'ailleurs, il demeure illégal dans la mesure où il devait organiser l'AG après les 45 jours qui ont suivi la démission de Omar Rebrab. Ce qui a eu pour fait d'engendrer des luttes intestines, chacun cherchant ses propres intérêts occultant ainsi le sort du club. Mis à part Sofiane Mecheri, qui est resté loin de ces coups bas et surtout près de l'équipe, les autres dirigeants n'ont pas assumé leurs responsabilités. Il y a ensuite le pseudo-stage hivernal, ou plutôt les vacances, effectué à Palm Beach. Selon des échos, les joueurs ont fait du tourisme durant les dix jours passés dans cette ville côtière. C'est ce qui explique que la plupart d'entre eux éprouvent beaucoup de peines à terminer non pas le match, mais à tenir une mi-temps. Il faut signaler aussi le recrutement raté, puisque cette mission a été confiée à des incompétents. Au mercato, le club s'est attaché les services de pas moins de quatre éléments qui n'ont pas été trop utilisés. Ce qui signifie que la plupart n'ont pas le niveau de la D1. Cela sans oublier l'instabilité qui a caractérisé la barre technique du club. Le RCK n'a jamais connu autant d'entraîneurs comme cela été le cas cette saison. Pas moins de six techniciens se sont succédé à la barre technique des Vert et Blanc depuis août dernier, avec une moyenne d'un entraîneur chaque 50 jours. Parmi tous ceux qui sont passés à Kouba, un seul coach a fait ses preuves. D'ailleurs, c'était l'homme providentiel qui était en mesure de mener l'équipe à bon port. Il s'agit de Mohamed Mihoubi. Ce dernier a réussi à métamorphoser le groupe et instaurer la hargne de gagner chez les joueurs. Même lorsque le Raed perdait, cela se faisait avec les honneurs. Sa relation avec le groupe a été extraordinaire et les joueurs regrettent son départ, à l'image de tous les Koubéens qui se sont rendus à l'évidence que Mihoubi était le technicien qu'il fallait pour leur jeune équipe, mais la direction du club en a voulu autrement. Ainsi, le cauchemar était prévisible et les Koubéens sont appelés à sauver ce qui reste à sauver, à savoir l'école du Raed… Youcef M.