A l'approche du mercato d'hiver, la direction du Mouloudia d'Alger commence à préparer la deuxième phase de championnat. A l'approche du mercato d'hiver, la direction du Mouloudia d'Alger commence à préparer la deuxième phase de championnat. Mal en point lors de cette phase aller, le Mouloudia devrait effectuer quelques changements au sein de l'effectif. Le match aller de Coupe de l'UNAF face au Club Africain a démontré beaucoup de lacunes, mais surtout un niveau très loin par rapport à celui du club tunisien. Avec l'approche de la Ligue des champions africaine qui commencera en février prochain, il faut dire que la sonnette d'alarme doit être tirée dès maintenant pour réparer les erreurs commises l'été dernier. Avec l'euphorie du titre de champion d'Algérie remporté après onze ans de disette, les dirigeants du club ont recruté des joueurs n'importe comment, ou si l'on veut, à l'aveuglette. Néanmoins, au fil du temps, le constat commence à se faire. Un recrutement totalement raté, puisque mis à part Daouadi et Youcef Sofiane, aucun des autres joueurs n'a donné satisfaction. M'bilampassi et Bouhafer n'ont même pas pu s'imposer pour jouer au moins une minute en match officiel. Mohamed Amine Belkheir n'a pas eu, lui aussi, le rendement qu'on attendait de lui. Au Mouloudia, tout le monde est déçu des prestations de ce joueur, alors qu'il était pressenti pour être le nouveau leader de l'équipe. Aux dernières nouvelles, Alain Michel aurait établi une première liste de joueurs à libérer lors de ce mercato. Une liste qui serait faite en concertation avec la direction du club et qui contiendrait les noms du Congolais M'bilampassi, Toufik Bouhafer et Mohamed Amine Belkheir. Selon notre source, il s'agirait d'une première liste, en attendant de trancher définitivement. La direction choisira entre Ammour et Attafen Par ailleurs, on croit savoir qu'un milieu offensif sera lui aussi libéré lors du mercato. Il est clair que Abdelmalek Mokdad ne figure pas dans cette liste, mais deux autres joueurs seraient en ballottage. Une source digne de foi nous a révélé qu'Alain Michel hésite entre Billel Attafen et Ammar Ammour. L'entraîneur mouloudéen compte, en effet, libérer un de ces deux joueurs, dans le but de donner sa chance à Daouadi. Selon toute vraisemblance, Michel gardera Billel Attafen et libérera Ammar Ammour qui n'a pas réussi à donner le plus que les Mouloudéens attendaient de lui. Avec son âge, il pourrait ne pas être utile au Doyen en Coupe d'Afrique, contrairement à Attafen qui a déjà fait ses preuves l'an dernier. Ce dernier avait beaucoup contribué au titre de champion en inscrivant de nombreux buts décisifs. Une réunion aura lieu demain entre la direction et El Ouaddah L'AGO pour résoudre le problème de la villa C'est demain qu'expirera le délai fixé par la direction du Mouloudia à Mourad El Ouaddah, patron de la firme de Mobi One, pour qu'il se prononce de manière officielle à propos de son intronisation au conseil d'administration du Mouloudia d'Alger. Il faut dire que beaucoup de choses ont été dites depuis plus td'un mois concernant la venue d'El Ouaddah et toute cette polémique qui en est née. Une chose est sûre, une réunion aura lieu ce lundi entre l'actuelle direction et l'intéressé pour tirer les choses au clair. En outre, ça passe ou ça casse pour El Ouaddah qui aura une dernière chance devant lui de prendre les destinées du club. Néanmoins, des sources crédibles au sein du club annoncent que cette réunion n'apportera rien puisque l'affaire sera traitée devant l'assemblée générale ordinaire du CSA/MCA qui aura lieu à la fin de ce mois de décembre lorsque Sadek Amrous présentera une nouvelle fois son bilan financier pour approbation. Cette AG aura lieu le 24 ou 25 décembre prochain au siège du club, à la villa de Chéraga. Dans l'entourage du club, on ne cesse de s'interroger sur ce qui se passe dans cette villa. Une polémique est née à propos de l'inclusion du siège du club, la villa, dans le patrimoine du club. A ce propos, des proches du club chuchotent que des dirigeants du club ont inventé cette histoire de la villa dans le but de barrer la route à Mourad El Ouaddah. Le jeu pouvait être beaucoup plus subtil, si les dirigeants du Mouloudia étaient rusés. Ils pouvaient facilement mettre El Ouaddah, celui qui ne cessait de parler de ramener des milliards, devant le fait accompli. En tout cas, cette affaire d'inclure la villa dans le patrimoine du club sera déballée lors de l'AGO du Mouloudia. La Sonatrach veut acquérir des actions Par ailleurs, la direction du club est sommée de nommer un directeur général avant la fin de l'année. Cette SPA, que Tafat a cousu de fil blanc, ne devrait pas durer longtemps, puisque le changement va s'imposer, vu les directives des instances compétentes. Par ailleurs, on croit savoir que les responsables de Sonatrach n'attendent que l'ouverture du capital du club pour acquérir des actions. Dans le cas où El Ouaddah ne sera pas actionnaire majoritaire du club, la Sonatrach pourrait l'être et ce sera l'occasion rêvée pour les Mouloudéens de revoir leur club plus haut, après avoir perdu de son charisme lors de cette dernière décennie. Une SPA, ça existe sans la villa ! Au Mouloudia, on annonce depuis plus d'un mois que l'intronisation de Louadah à la tête de la SPA et l'ouverture de son capital n'est qu'une question de temps. Et il ne reste plus que l'évaluation du patrimoine du club pour que le «Messie» Louadah apporte son argent et tout son savoir-faire. Seul point de discorde : la villa du club qui est au centre de la polémique. Si les pensionnaires de Chéraga ne veulent en aucun cas entendre parler de l'inclusion de la villa dans le capital de la SPA, Louadah en fait l'une de ses conditions afin qu'il prenne le club en main et injecte pas moins de 50 milliards de centimes dans ladite SPA. Dans l'entourage du club, on se pose la question suivante : pour quelle raison Louadah insiste pour la villa, alors qu'il est prêt à investir tant d'argent au MCA ? En effet, la villa de Chéraga acquise à l'époque de l'association El Mouloudia est le seul bien du MCA en tant qu'association sportive. La villa de Chéraga ne peut être incluse dans le patrimoine de la SPA pour la simple raison qu'elle n'est pas un bien de la section football. Une situation qui nous rappelle un problème auquel a été confrontée l'USMA, puisque le président du CSA/USMA, en l'occurrence Saïd Allik, a émis le vœu de revoir le capital de la SPA à la hausse par l'inclusion du patrimoine des autres sections de l'USMA qui appartiennent au CSA/USMA. Chose que Haddad a catégoriquement refusée en s'appuyant sur les textes mis en vigueur, et ce dernier a fini par avoir gain de cause. Louadah sait sans aucun doute qu'on peut investir dans la SPA sans avoir besoin de la villa de Chéraga, car la réussite d'un projet passe avant tout par un riche programme et une gestion rigoureuse. Haddad a investi plus de 70 milliards à l'USMA sans avoir besoin d'inclure le patrimoine des autres sections dans le capital de la SPA. Que dire alors du Mouloudia qui n'a de bien que la villa de Chéraga ! Cette dernière est à la fois le siège social et le lieu de restauration et d'hébergement des joueurs. Il est donc inconcevable pour Louadah d'exiger à ce que la villa soit intégrée dans le patrimoine du club pour investir au Mouloudia, du moment qu'il se dit prêt à mettre de l'argent au club. A quelques jours de la fin de la date butoir fixée par la FAF à tous les clubs pour l'ouverture du capital de la SPA aux investisseurs, Louadah campe toujours sur sa position. Mais une fois le capital de la SPA ouvert, il risque d'y avoir des surprises au MCA, puisque plusieurs hommes d'affaires sont prêts à prendre le club en main, alors que d'anciennes figures emblématiques du club multiplient les contacts avec les hommes d'affaires en question. Bouhraoua«Même démissionnaire, j'aiderai le club jusqu'à la désignation d'un nouveau président» Depuis quelques jours, et si l'on en croit ce qui se murmure au Mouloudia, le courant ne passe plus entre le président du conseil d'administration Abdelkader Bouhraoua et certains de ses pairs. «Comme vous le savez, j'ai démissionné de mon poste de président du conseil d'administration, et je ne suis pas revenu sur ma décision. Toutefois, j'aiderai le club en tant que membre du conseil d'administration jusqu'à la désignation d'un nouveau président. Quant à cette histoire du voyage en Tunisie, je tiens à préciser que je n'ai jamais été en colère et je ne sais pas où on est allé chercher cela. Mais je tiens à vous dire que j'étais en colère à cause de la remise du trophée, mais il ne faut pas focaliser sur ce volet», dira Bouhraoua que nous avons contacté. «Les membres de l'AG doivent décider de l'inclusion de la villa dans le patrimoine» Quant à cette histoire de la villa et son inclusion dans le patrimoine du club qui semble être la pomme de discorde ces jours-ci au sein du MCA, Bouhraoua nous dira à ce sujet : «Nous avons déjà tenu une réunion avec Louadah et on vient d'en tenir une autre aujourd'hui (ndlr samedi). Mais je pense que c'est aux membres de l'AG de décider de l'inclusion de la villa dans le patrimoine ou non. Sachez que j'étais en négociations avec un homme d'affaires pour qu'il vienne investir dans le club, dommage que ces négociations n'ont pas abouti, car il était même prêt à laisser la villa à notre disposition. Je pense que les choses seront plus claires dans les jours à venir, que cela soit pour le poste de président du conseil ou l'inclusion de la villa dans le patrimoine.»