L'aide financière de l'APC pour bientôt. La non-homologation du stade Ouali de Mohammadia n'a laissé personne indifférent. En effet, venue inspecter les travaux de réfection des vestiaires et du tunnel de sécurité des joueurs, la commission de contrôle a donné dans un premier temps son accord pour que le SAM évolue dans son « haouch » fétiche, avant de se rétracter, en envoyant un fax, sommant la direction du club à évoluer hors de ses bases jusqu'à nouvel ordre… avançant comme cause l'impraticabilité du terrain ! Certes, il est vrai que le terrain du stade Ouali n'est pas un modèle du genre pour la pratiquer du football, mais il y a pire, et de surcroît en Ligue 1 ! Les travaux dans les vestiaires sont terminés, le tunnel de sécurité des joueurs est en place, le terrain a été repiqué en certains endroits, ce qui l'a rendu meilleur qu'auparavant… Les nombreux supporters espéraient revoir leur équipe évoluer à Mohammadia, mais grande fut leur colère quand ils apprirent qu'ils auront encore à se déplacer à Mascara avec tous les aléas que cela représente (insultes, bagarres entre supporters…). Les nombreux sportifs de la région se demandent le pourquoi de ce deux poids, deux mesures de la part de cette commission ? Pourquoi avoir attendu sept journées pour décider de la fermeture du stade, après avoir donné son feu vert en début de compétition ? Il aurait été plus sensé de le faire à la fin du championnat… n'est-ce pas messieurs les décideurs ! Les catégories « jeunes » sont les plus pénalisées, vous y avez pensé ? Le SAM, seul représentant de la wilaya en Ligue 2, mérite un peu plus d'égards, au lieu de tergiverser et « patauger » dans les guerres intestines, mieux vaut songer à relever le défi, en hissant le club vers les cimes. Quand on veut… tout devient simple. A bon entendeur…
L'aide financière de l'APC pour bientôt Après l'apport de la DJS, la semaine écoulée (360 millions de centimes), c'est au tour de l'APC de renflouer les caisses du club avec 500 millions de centimes, ce qui permettra d'alléger en quelque sorte les dettes du club, en souffrance depuis le début de la compétition. Les créances constituent une part importante. Selon le dernier bilan adopté, plus de 300 millions de centimes seront versés à leurs bénéficiaires, ainsi qu'aux joueurs grévistes qui seront de retour à la compétition dans le courant de la semaine.
Retour à la normale La crise financière qui secoue le club semble se dénouer au fur et à mesure que les caisses du club se renflouent. Les joueurs les plus réticents semblent revenir à de meilleurs sentiments. La bouffée d'oxygène de la semaine dernière semble avoir eu un impact positif sur l'ensemble des joueurs qui retrouvent goût à la compétition. Avec le retour programmé de Bouchair, Saci, Barbari et Benali, le SAM espère retrouver sa place dans cette compétition. Il a péché dans la médiocrité par la faute de certains irresponsables, plus préoccupés par les finances que par le prestige du club.
Gharriche Kada, première recrue Le gardien de but Gharriche Kada est la première recrue de ce Mercato hivernal. En effet, il vient de signer sa licence au profit du SAM, la semaine dernière. Annoncé en grande pompe au CRB Aïn Turk, après avoir donné son aval au manager du club, en l'occurrence Baba, le portier samiste est revenu à ses premières amours, tout en déclinant l'offre, à l'amiable, après avoir été sollicité, en majorité par les amoureux et les sages du club. Aussi, selon l'intéressé, ce dernier a signé sans avoir touché le moindre sou, en attendant que la situation financière s'éclaircisse.
Un entraîneur pour le Mercato Au début de la compétition, le SAM à l'ère du professionnalisme a voulu se mettre au diapason, en enrôlant deux techniciens (l'enfant du club émigré, Ziani M'henni, et le Français, Philippe Delpèche), vu leur exigence financière, ces derniers n'ont pu faire partie du staff technique, faute d'argent. Le SAM a fait ce qu'il a pu, avec les moyens de bord, tel un rafiot craquant de la coque au pont, pour arriver à la situation actuelle. Cela étant dit, les dirigeants du club devront songer à enrôler un entraîneur pour ne pas s'empêtrer dans le bricolage. Un entraîneur de la trempe de Benguela « Biba » ne ferait que du bien à cette jeune composante, il connaît si bien la maison.