«Le CSKA Sofia a proposé une offre que nous aurions pu étudier et peut-être accepter, mais M'bolhi était résolu à partir.» Après plusieurs tentatives, nous avons pu enfin accrocher hier le président du Slavia Sofia, Stanislav Stefanov. Dans cet entretien, il répond aux questions du Buteur concernant le transfert du portier international algérien, Rais Ouaheb M'bolhi, au club russe du Krylia Sovetov Samara. Bonjour président, bonne année… Merci à vous, meilleurs vœux et bonne année. Oui, je suis à votre disposition. Finalement, Rais M'bolhi a été transféré vers un club ordinaire du championnat russe, pouvez-vous nous dire pourquoi ? Pour tout vous dire, on n'avait pas d'autre choix. Après avoir bien pris le soin de consulter l'intéressé, M'bolhi a accepté de rejoindre cette formation du Krylia Sovetov Samara. Vous dites que c'est un club modeste, et bien moi je ne suis pas du tout d'accord avec vous. On avance cela parce que dans un entretien que vous nous avez accordé précédemment, vous aviez déclaré que la place de M'bolhi était au Real Madrid… Je maintiens ce que j'ai dit. Sur le volet purement technique, M'bolhi possède des qualités de gardien de but très rares de nos jours. Je dirai que de grands clubs européens n'ont pas un portier de sa trempe. Seulement, on a reçu une offre intéressante du Sovetov Samara et nous avons décidé de le céder et de conclure son transfert cet hiver. Pourquoi n'avez-vous pas attendu le mercato estival pour le transférer ? Vous n'êtes pas sans avoir que M'bolhi est en Bulgarie depuis maintenant une année et demie. Le joueur était convaincu que le moment était venu pour lui de changer d'air. Il lui restait encore 6 mois de contrat avec le Slavia, mais il n'a pas voulu patienter, il a préféré partir. Donc, c'est lui qui a décidé de vous quitter… Je ne pouvais pas le retenir contre son gré. Le CSKA Sofia a proposé une offre que nous aurions pu étudier et peut-être accepter, mais M'bolhi était résolu à partir. Selon vous, il est convaincu de son choix ? C'est clair, c'est lui qui a décidé de partir et on n'a fait que respecter sa décision. Pour ne rien vous cacher, j'ai préféré préserver la forte relation qui me lie à ce joueur que j'estime comme un fils.