Aït Tahar : «Si on ne veut pas de moi, qu'on me le dise» Recalé sur le banc depuis le départ de Saâdi, Farid Cheklam a vécu très mal son nouveau statut. Il a perdu sa place de titulaire dès l'arrivée de Mekhazni à la tête de la barre technique des Rouge et Noir en lui préférant le jeune Chafaï dans l'axe central de la défense. S'il n'a rien dit face à la JSK, l'ex-défenseur de Chlef ne s'est pas empêché de manifester son mécontentement à l'occasion du match de coupe contre le MC Saïda, et il l'a bien fait savoir à qui voulait l'entendre. Un comportement qui n'a pas plu au coach usmiste qui a décidé, tout simplement, de se passer complètement de ses services au match suivant, face au CRB. Pendant ce temps-là, la paire Khoualed-Chafaï fonctionnait assez bien. Le joueur aurait donc compris qu'il ne servirait à rien de persister dans cette attitude, et l'entraîneur, après la blessure de Chafaï, aurait compris de son côté qu'il aura tôt ou tard besoin de son joueur. Et afin de purifier l'ambiance, notamment sur le plan relationnel, une discussion a eu lieu entre Mekhazni et Cheklam, comme avec Hamidi, à l'issue de laquelle tout est rentré dans l'ordre entre les deux hommes. Il n'est pas à écarter, par conséquent, de revoir Cheklam parmi le groupe qui affrontera l'ASO vendredi ou samedi prochains. --------------------- Aït Tahar : «Si on ne veut pas de moi, qu'on me le dise» Donné comme partant de l'USMA en ce mercato, Aït Tahar se dit déstabilisé par rapport à sa situation actuelle. Pourquoi vous vous êtes absenté des dernières séances d'entraînement ? Je suis blessé. Je souffre d'une blessure à la cheville et j'ai eu l'autorisation du staff médical de m'y abstenir. Pourtant, on laisse entendre que vous avez boycotté l'entraînement, non ? Pas du tout. Je viens de vous donner la raison de mon absence, et je ne vois pas pour quelle autre raison devrais-je boycotter les entraînements. Je suis encore en contrat avec l'USMA. Mais vous ne pouvez pas nier le fait que votre situation est un peu compliquée… Oui, ça je ne peux pas le nier. Le staff technique ne me fait pas rentrer dans ses calculs, et pour un joueur qui s'entraîne régulièrement et qui se donne à fond aux entraînements, il est difficile pour lui d'accepter cette situation. Je n'ai pas eu de chance pour prouver que je mérite qu'on m'accorde plus d'attention. Dernièrement, votre nom a été cité parmi ceux d'autres joueurs qui seront libérés en ce mercato. Un commentaire ? J'ai lu cela dans la presse, et j'avoue que j'ai été surpris. Car, à l'USMA, aucun responsable ne m'en a parlé. Ce n'est peut-être pas encore officiel, mais dans le cas où cela se confirmerait, ce ne sera sans doute pas une surprise pour vous, n'est-ce pas ? Oui, puisqu'on ne cesse pas d'en parler, d'autant que l'entraîneur, comme je viens de le dire, ne me fait pas rentrer dans ses calculs pour des raisons que j'ignore encore. En tout cas, si les responsables du club ont vraiment l'intention de me libérer, qu'on me le dise et qu'on me donne ma lettre de libération pour que je puisse être définitivement fixé sur mon avenir, même si j'ai envie de rester. Je ne veux pas rester comme ça dans le flou. L'on comprend par là que vous avez eu des offres, c'est cela ? Non, pas à cause de ça. Mais quand le staff technique ne compte plus sur vous, je ne vois pas pour quelle raison dois-je rester. Aucun joueur au monde n'accepte cette situation. Et est-ce que vous avez eu des offres ? Mon manager s'en occupe. Il a eu quelques contacts, mais je ne peux pas en parler pour le moment. D'ailleurs, rien n'est clair dans ma situation.