Non concerné par le dernier match contre le Stade Malien pour cause de suspension, Hamza Boulemdaïs a été tout de même du voyage avec l'équipe dans la capitale malienne où il s'est préparé avec le groupe Non concerné par le dernier match contre le Stade Malien pour cause de suspension, Hamza Boulemdaïs a été tout de même du voyage avec l'équipe dans la capitale malienne où il s'est préparé avec le groupe. L'attaquant béjaoui devrait reprendre sa place dans le onze qui affrontera aujourd'hui le CABBA à Bordj. Dans quel état d'esprit se trouve l'équipe à la veille de votre match contre le CABBA ? Il est vrai que la déception est toujours perceptible au sein du groupe, on ne peut digérer facilement une injuste élimination en Coupe de la CAF, mais nous ne devons pas nous arrêter là. Nous avons d'autres rendez-vous qui nous attendent, dont celui contre l'équipe du Bordj. Les joueurs sont conscients de cela et nous sommes prêts pour réaliser un bon match. Justement, que pensez-vous de la programmation ? On aurait aimé bénéficier d'un peu de repos supplémentaire, puisqu'on n'a pas eu le temps de rentrer chez nous. Après une semaine à Bamako, on a passé la nuit à Alger avant de prendre un autre vol à destination de Sétif. Demain (aujourd'hui, ndlr), nous nous rendrons à Bordj pour jouer notre match. Notre souci réside dans la récupération. Mais bon, cela ne veut pas dire qu'on est en train de chercher des justifications. Comment voyez-vous cette confrontation ? L'équipe de Bordj n'est pas facile à jouer à domicile. Elle possède de bons joueurs et le parcours qu'elle a réalisé en est la meilleure preuve. L'écart qui nous sépare a été porté à quatre unités grâce à sa dernière victoire. Il ne faut pas lui donner l'occasion de prendre davantage le large sur nous. Nous devons garder le contact avec la tête du classement pour terminer parmi les trois ou les quatre premiers à la fin de l'exercice. Il vous reste six matches à disputer, comment voyez-vous cette fin de championnat ? Ce ne sera pas facile d'autant plus que le mercure commence à grimper ces jours. Mais bon, nous n'avons d'autre choix que de nous soumettre à la programmation. Il faut donc essayer de gérer cette situation et d'engranger le maximum de points dans les matches qui restent. Vous allez recevoir deux fois de suite, l'ASO et l'USMA, une occasion pour vous de gagner quelques places au classement, non ? Tout à fait. Mais nous allons essayer tout d'abord de ne pas revenir bredouilles de notre déplacement à Bordj pour aborder ces deux matches à domicile avec plus de sérénité. Nous allons essayer de faire le plein dans les trois rencontres que nous allons jouer chez nous. Si nous arrivons à prendre les six points mis en jeu dans les deux prochaines confrontations, nous nous replacerons à la tête du classement, c'est clair. Notre objectif est de terminer le parcours troisièmes, le cas échéant quatrièmes, afin d'assurer une place qualificative à une compétition internationale. Pour ce faire, nous aurons besoin de ces points. A votre avis, quelle sera la réaction de votre public lorsque vous retournerez à Béjaïa ? Les supporters doivent être déçus de l'élimination, c'est clair. C'est notre cas aussi. Mais les joueurs ont fait de leur mieux et méritaient même de se qualifier n'était l'arbitrage scandaleux ce jour-là. Les supporters, à mon sens, doivent se montrer plus compréhensifs avec leur équipe qui mérite tous les encouragements. Même si vous n'avez pas joué à Bamako contre le Stade Malien, peut-on dire que votre présence était tout de même bénéfique pour vous ? Exact, je me suis entraîné et préparé avec le groupe. C'était l'objectif de l'entraîneur qui voulait avoir tous les joueurs sous la main, même ceux qui n'étaient pas concernés par le match, comme moi. Vous êtes prêt donc à reprendre votre place dans l'équipe dès demain (aujourd'hui, ndlr) contre le CABBA ? Oui, aucun problème. C'est pour cette raison que je me suis déplacé avec l'équipe pour me préparer convenablement. En tout cas, je serai prêt à renouer avec la compétition si l'entraîneur juge cela nécessaire bien évidemment. Entretien réalisé par :N. B.