Le sélectionneur luxembourgeois affiche son inquiétude par rapport aux dernières émeutes et menace. Interviewé par le journal luxembourgeois Le Quotidien, le sélectionneur de l'équipe du Luxembourg, Luc Holtz, n'a pas caché son inquiétude par rapport au climat assez tendu qui règne depuis quelques jours en Algérie (Ndlr, le calme est revenu au cours des dernières 48h), après les émeutes qui ont éclaté un peu partout dans le pays. Ce qui a, semble-t-il, effrayé le coach luxembourgeois qui a mis déjà en parenthèses le déplacement que devait effectuer son équipe à Alger à la fin du mois pour rencontrer, en amical, la sélection nationale des A', le 29 janvier, probablement au stade de Koléa ou au 20-Août. Holtz affirme que sa fédération a pris ses précautions en prenant attache avec les différents ministères du pays pour voir l'évolution de la situation et décider si la rencontre se jouera ou non. Pour le coach du Grand-Duché, les choses sont bien claires. S'il y a danger, pas question de faire le déplacement. «Nous sommes en train de nous renseigner auprès des différents ministères pour savoir s'il y a un risque de nous déplacer à Alger. Je ne sais pas si on pourra trouver une solution alternative» «On se fait surtout du souci pour le match» Le technicien des Rouge et Bleu craint, surtout, les débordements qui pourraient survenir au cours du match. Pour lui, le stade, c'est le défouloir idéal pour les jeunes pour se révolter. «Avec la Fédération algérienne, il n'y a rien de spécial. Elle nous a finalement envoyé tous les formulaires nécessaires pour que cela se fasse. Cependant, on se fait surtout du souci par rapport au match car d'après ce qu'on m'a dit, il y a toujours 40 000 personnes pour les rencontres de la sélection nationale. Or, c'est l'endroit idéal pour se manifester, se révolter», a enchaîné Holtz. «Si le match venait à être annulé, ce ne serait pas préjudiciable pour nous» Répondant à la question du journaliste qui se demandait si le stage de préparation ne serait finalement sans grand intérêt, si ce match face à l'Algérie venait à âtre annulé, Luc Holtz dira : «Le stage restera bénéfique quoi qu'il arrive, ne serait-ce que pour travailler le volet physique. Si ce match et même ce stage sont annulés, ce ne serait pas préjudiciable pour nous, mais ce serait quand même embêtant dans l'optique de notre rencontre amicale face à la Slovaquie (NDLR : le 9 février), à cause du rythme et du physique, parce qu'on rencontrera alors des joueurs qui ont déjà repris avec leurs championnats respectifs», a-t-il conclu. ---------------------- Un membre de la FAF affirme «C'est aux pouvoirs publics de décider du maintien ou non de la rencontre» Même si la situation au pays s'est considérablement calmée, par apport à la fin de la semaine dernière, il n'en demeure pas moins que la rencontre amicale que devrait disputer l'EN A' face au Luxembourg, le 29 janvier prochain, risque bien d'être annulée pour des raisons sécuritaires. A l'heure actuelle, rien n'a été encore décidé, mais il est clair que dans les tout prochains jours, une décision définitive sera être prise par la Fédération algérienne, en étroite collaboration avec les pouvoirs publics. Selon un membre influent de la FAF avec qui on a pris attache, hier, en début d'après-midi, cette rencontre face au Luxembourg demeure pour le moment pas encore confirmée à 100%. Plusieurs paramètres devront être pris en considération, avant d'officialiser sa tenue. «À l'heure où je vous parle, aucun responsable de la Fédération luxembourgeoise n'a pris contact avec nous pour nous signifier une quelconque inquiétude par rapport aux derniers événements qui se sont déroulés dans le pays. Le match Algérie A'- Luxembourg est, certes, programmé pour le 29 janvier, mais pour le moment, il n'est pas confirmé à 100%. La FAF ne peut se permettre de donner des assurances à son homologue du Luxembourg, car cela demeure du ressort des pouvoirs publics. On verra avec eux ces jours-ci et on prendra une décision. Ce qui est sûr, c'est que si le match venait à être maintenu, nos amis luxembourgeois n'auront rien à craindre.»