Après avoir concédé un piètre nul chez eux face aux gars de l'ex-Palestro, les Olympiens se sont de nouveau mis dans le doute, dans la mesure où ils ne sont pas encore tirés d'affaire quant à leur maintien dans cette dure Régionale 1. Après avoir concédé un piètre nul chez eux face aux gars de l'ex-Palestro, les Olympiens se sont de nouveau mis dans le doute, dans la mesure où ils ne sont pas encore tirés d'affaire quant à leur maintien dans cette dure Régionale 1. Le match de Hydra, important mais pas décisif Vendredi prochain, les hommes de Kamal Naït Yahia vont renouer avec le championnat pour le compte de la vingt-huitième journée avec un peu plus de pression sur leurs épaules. Leur prochain adversaire, le HAC, qui n'est guère mieux loti, s'est quand même permis un sursaut d'orgueil en arrachant de haute lutte un superbe match nul en terre ménailie face à la JSBM qui joue elle aussi son avenir dans ce groupe. Bien négocier cet important rendez-vous en terre algéroise pour les camarades de Bouaiche signifiera qu'ils auront pris une sérieuse option pour le maintien. Cette confrontation n'est bien sûr pas décisive, mais elle constitue incontestablement un tournant, et cela pour plusieurs raisons. Un nul, ou mieux encore une victoire, pour les Olympiens leur permettra d'accumuler de la confiance, eux qui, après une série de contre-performances, sont descendus tout près de la zone qui fait peur. Il s'agira en outre de se débarrasser une fois pour toutes du spectre de la relégation. Ce qui, sûrement, sera le plus motivant pour les Akbouciens, c'est le fait d'avoir leur destin entre leurs mains et de ne pas dépendre des résultats ô combien aléatoires et surtout discutables des matches qui se disputent en toute fin de saison. Face à La Montagne, le match qu'il ne faudra pas rater L'Olympique d'Akbou jouera donc ce vendredi le premier de ses trois derniers matches avant la fin du championnat. Il aura à se déplacer à Hydra et Boudouaou, deux matches entrecoupés par un gros rendez-vous à l'OPOD face à une équipe de La Montagne qui vise l'accession, c'est-à-dire des formations qui ont d'excellentes raisons de ne pas se laisser faire. Ce sera donc bel et bien dans la douleur que les Olympiens auront à arracher le droit de rester dans cette division. La fin du championnat sera épique pour tout le monde, et si les Olympiens n'arrivent pas à s'imposer chez eux face à La Montagne et ne ramènent pas au moins un nul de l'une de leurs deux sorties en terre algéroise, ils n'auront que leurs yeux pour pleurer en cas de désillusion. Plus optimiste que le président Chemirou, tu meurs ! Contacté pour livrer son avis au sujet des chances de son équipe, le boss olympien M'hand Chemirou s'est voulu catégorique : «L'Olympique d'Akbou ne connaîtra pas la relégation». Il a développé les arguments qui le laissent optimiste en disant : «Il y a d'abord la lecture du classement que nous occupons actuellement et celui de nos principaux concurrents. Avouez que nous sommes bien mieux lotis que certaines équipes, et il n'y a pas de raison de rendre la situation plus sombre qu'elle ne l'est en réalité. Théoriquement, l'équipe qui totalisera en fin de championnat trente six (36) points sera assurée de se maintenir. Il y a encore neuf points à prendre, il est vrai que pas moins de six équipes se tiennent dans un mouchoir de quatre points. Pour ce qui est de notre équipe, le prochain match face au HAC est important, pas au point de s'avérer décisif. C'est une rencontre que nous devons négocier au moins avec le nul. A partir de là, les choses seront plus claires». Pour sa part, le coach Naït Yahia, sans se dérober, poursuit dans le même sens que le président. Pour lui, la situation n'est pas aussi catastrophique qu'on le pense. «On a discuté avec les joueurs sur la manière dont nous avons l'habitude d'appréhender les matches, surtout à domicile, et nous avons conclu qu'il est impératif d'avoir désormais un tout autre état d'esprit. Mes joueurs ne vont pas toujours à l'essentiel, ils abusent de ce jeu un peu trop léché qui, et c'est le moins que l'on puisse dire, n'est pas payant. Nous avons vérifié cela à nos dépens en perdant de précieux points à l'OPOD. Il nous reste trois matches, cela ne va pas être facile car nous avons des joueurs plutôt techniques, mais j'ai bon espoir que mon message, en ce qui concerne ce sujet, soit passé». Zahir Aït Hamouda
