Attendu pour atterrir à l'aéroport international d'Alger à l'aube, l'avion transportant les Maliens de Djoliba Bamako a eu deux heures de retard. Attendu pour atterrir à l'aéroport international d'Alger à l'aube, l'avion transportant les Maliens de Djoliba Bamako a eu deux heures de retard. C'est en effet, à 6 heures du matin que la délégation de l'adversaire de l'Entente en Coupe de la CAF vendredi, forte de 24 membres dont 18 joueurs, est arrivée dans la capitale. Un contre temps qui n'a pas été sans poser problème du fait qu'il était prévu que les Maliens embarquent directement dans un autre avion pour rallier Constantine par un vol prévu à 6h 30. De l'Antique Cirta, la programmation établie prévoyait d'acheminer l'équipe de Djoliba à Sétif où elle devait séjourner jusqu'au jour du match. Ce qui fait que tout le programme a été chamboulé, d'autant que les Maliens ont refusé de rallier Sétif par bus comme il leur a été proposé et ont préféré rester à Alger où ils sont descendus à l'hôtel Adghigh du côté de Bordj El Kiffan. Pour eux, il n'était pas question qu'ils fassent le trajet jusqu'à Sétif par un autre moyen de locomotion que l'avion. …Ils se sont entraînés au 20-Août… Conformément à l'usage dans le cadre de la compétition continentale, les locaux sont tenus de mettre à la disposition des visiteurs un créneau d'entraînement durant leur séjour, à la demande de ces derniers que ce soit à la veille de la date du match ou quarante huit heures avant. Cela n'aurait en rien contrarié les Sétifiens s'il n'y avait pas ce retard de l'arrivée de leur adversaire et le refus de ce dernier de rallier Sétif par route. Donc c'est à Alger qu'il a fallu se débrouiller pour leur trouver un stade et cela a été possible pour les Ententistes qui ont pu compter sur leurs bonnes relations avec le CRB pour trouver une solution qui satisfasse les invités. Ainsi, grâce aux bons offices des Belouizdadis, les gars de Djoliba ont pu profiter hier après-midi d'une séance d'entraînement au stade du 20 Août à Alger. …Ils sont attendus à Sétif aujourd'hui C'est ce matin que les Maliens de Djoliba prendront l'avion pour se rendre à Sétif. Ils embarqueront sur le vol direct ralliant Alger à la capitale des Hauts Plateaux où il est attendu qu'ils atterrissent une quarantaine de minutes après l'heure du départ prévu d'Alger à 8 heures. Une fois à Sétif, les Maliens prendront leurs quartiers à l'hôtel Rabie. Il est en outre prévu qu'ils s'entraîneront ce soir à partir de l'heure du coup d'envoi du match (8 heures) au 8-Mai. Chiche Mechiche ! Le discours et la méthode sont deux choses différentes. Cependant, cela n'empêche pas l'un d'être partie intégrante dans l'autre sans pour autant que le contraire ne soit vrai. La parole ne vaut rien si elle n'est pas suivie par les actes sur lesquels on peut juger la façon de faire de quelqu'un. Il est vrai que parfois, pour ne pas dire dans tous les cas, seuls les résultats font foi pour dicter la voie par laquelle s'établit le verdict sans se soucier de la manière. Ce qui est contraire aux règles de l'art, mais qu'importe en ces temps où l'essentiel est dans le matériel par ce qu'il rapporte de concret. Mais pour le beau, le fun comme ils disent les jeunes, par quel malin plaisir se priverait-on d'allier l'art et la manière si, bien sûr, il est possible de le faire quitte à consentir tout juste l'effort nécessaire ? Alors, le plus fort, n'en serait que lui aussi le meilleur dont la loi s'impose d'elle même pour le plus grand bonheur de ceux qui l'aiment et au grand dam de ses détracteurs de la première et la dernière heures demeurés sans autre choix que de lui présenter chapeau bas, s'ils ne veulent pas être montrés du doigt. C'est sans doute dans ce Miroir aux Alouettes que Serrar a admiré sa dream team qu'il a bâtie à coups de milliards dans ses rêves de conquêtes qui lui sont montés à la tête au point de lui faire voir doublement double. Et c'est peut-être cet éblouissement qui lui a fait perdre de vue l'essentiel, à savoir que ce carrosse doré avait besoin d'un cocher issu de ce même monde merveilleux pour le «coacher». Un manager qu'il aurait fallu faire venir sans être regardant sur la dépense, aurait-il dû coûter tout l'argent englouti dans le recrutement du quart de l'effectif réuni, voire même plus. Un critère que, preuves à l'appui, ni Simondi, ni Aït Djoudi n'ont rempli jusqu'à l'avènement aujourd'hui de Mechiche marquant le retour sur terre avec la leçon à retenir pour ne plus passer à côté des choses simples. Simples, mais ô combien utiles à la base de tout projet dont la réussite exige que rien ne soit laissé au hasard. Et si certes, le hasard fait parfois bien les choses, alors que l'illustration en soit donnée avec le nouveau coach et on serait les derniers à s'en étonner. A charge pour lui qu'on puisse apprécier sur le terrain le fruit des vertus qu'on lui sent à travers le discours empreint de franchise et d'apparente sincérité qu'il tient en dehors. Ainsi au moment où tout un chacun trouve matière à se féliciter du point ramené de Batna, lui, il soutient qu'il y avait plutôt eu deux de perdus. C'est aussi de cette même perspicacité qu'il n'a pas hésité, au bout de deux matches seulement, à pointer du doigt ce problème d'inefficacité qui a vu pourtant cette saison tous les records de ratages pulvérisés sans que nul pseudo-goléador ne soit mis au banc des accusés. Une plaie béante sur laquelle aucun de ses prédécesseurs ni personne d'autre à un niveau officiel de l'Entente n'avait osé s'étaler, si ce n'est que rarement du bout des lèvres, comme par crainte de paraître irrévérencieux à l'égard de ces « messieurs les stars ». Une tare à laquelle M Mechiche promet de remédier par un travail approprié en souhaitant toutefois, que le temps le lui permette. C'est ce qu'on appelle faire preuve de sagesse, mais qu'il s'y mette donc et on saura se montrer indulgents, pour peu qu'apparaissent les bourgeons de la métamorphose à défaut de la mue complète. Allez chiche ! M. Raber