Une entrée en matière difficile en deuxième mi-temps. Vendredi dernier encore, rendez-vous du derby contre le CRT, tout semblait baigner dans l'huile pour les Bel-Abbésiens qui avaient réussi une extraordinaire ascension à la 3e place au classement. Grande était donc leur chance de saisir la 2e place, d'autant que les hommes du président Baghdad Bénaissa devaient rencontrer la lanterne rouge, le CRT en l'occurrence. Une équipe en mauvaise posture et en mal d'inspiration. Hélas, trois fois hélas ! Face à un adversaire en proie à de nombreux problèmes, et de surcroît, en mal d'inspiration, les gars de la Mékerra ont totalement sombré car il faut dire qu'en dépit du nul, ils n'ont pas montré grand-chose dans ce match où ils ont été dominés dans tous les secteurs du jeu, notamment en seconde période. Une entrée en matière difficile en deuxième mi-temps Décevants et méconnaissables, les Vert et Rouge ont, dès l'entame de la seconde période, laissé le monopole du jeu à leur vis-à-vis hyper motivés et très entreprenants et ce, malgré l'avance de deux buts qui a soldé la première mi-temps. Toutefois le plus étonnant dans la production des Vert et Rouge a été leur incapacité à réagir et à construire convenablement leurs actions et organiser leur jeu. Même si par moment, les Unionistes arrivaient à équilibrer les débats, il n'en demeure pas moins que chaque minute de la seconde mi-temps sonnait un peu plus fort le glas pour une défense dont le dysfonctionnement était criant, en dépit de la résistance farouche qu'a montrée la troupe à Osmane. Cela s'est vérifié lorsque Bel-Abbès céda au réveil tonitruant du Chabab, lors des vingt dernières minutes de la rencontre qui a vu le CRT arracher un nul, non pas parce qu'il était techniquement supérieur mais parce ce que ses joueurs en voulaient tellement et qu'ils ont mis énormément de cœur à l'ouvrage, chose qui manquait aux hommes d'Osmane. Les dessous d'un échec Mokdad (19') et Belghomari (45'+4) ont, certes, réussi à donner un avantage sécurisant à leur équipe. Toutefois, durant le second half, des choses inexpliquées et énigmatiques se sont produites dans le jeu unioniste. Les occasions de l'USMBA se comptaient sur les doigts d'une seule main. C'est pour vous dire que l'attaque n'a pas dérogé à la règle face à Témouchent. Les Vert et Rouge n'arrivaient pas sérieusement à inquiéter leurs adversaires. Ils usaient de balles imprécises en direction de Belghomari littéralement mis sous l'éteignoir par les défenseurs du Chabab, qui avait l'emprise du jeu et ce n'est pas l'expulsion de Mokdad qui en est la cause, car les vraies raisons de cet échec ne sont pas perdues de vue. La présence de l'entraîneur Abdelkrim Benyellès a donné lieu à diverses spéculations. Et chacun est allé de son propre commentaire ou analyse. Cela pour dire que les joueurs bel-abbésiens n'étaient que l'ombre d'eux-mêmes, à telle enseigne qu'ils étaient transparents. Il est vrai qu'Osmane a tenté quelques modifications dans sa conception en incorporant Rajaa et Saadi pour booster la machine avant, mais sans pouvoir réussir. L'animation offensive manquait grandement et l'USMBA n'avait pas les moyens de faire le jeu. C'est ce qui manque le plus à l'équipe pour pouvoir bousculer la hiérarchie. Les Vert et Rouge sont tenus de trouver des solutions pour se mettre rapidement sur la bonne voie. Le remake des saisons précédentes se profile à l'horizon.