Khezzar : «C'est vraiment positif» Le leader a de nouveau confirmé sa solidité hors de ses bases. En jouant à Merouana, dans des conditions que beaucoup connaissent, il a su trouver les moyens nécessaires pour faire autre chose que de la figuration. Menant au score jusqu'à cette fatidique quatrième minute du temps additionnel il a dû se contenter du partage des points qui reste un résultat positif à plus d'un titre devant un adversaire qui a utilisé des moyens extra sportifs pour prétendre à ce demi succès qui tout compte fait le pénalise au plus haut point. Par ce nul les camarades de Kabri consolident leur position de leader car beaucoup avait estimé que la défaite ne faisait aucun doute. Et dire que des opportunités auraient pu être exploitées au niveau de la ligne offensive clubiste. La plupart des membres présents à Merouana ont admis ce nul car ils ne veulent même pas penser aux conséquences dans le cas d'une éventuelle victoire. Et oui cela se passe encore dans le professionnalisme des décideurs Algérois. Khezzar : «C'est vraiment positif» Je me limiterais à évoquer le volet football uniquement pour dire que le partage des points est bon en lui-même et que mes joueurs ont bien réagi en évoluant dans des conditions assez particulières au vu de l'enjeu de la rencontre pour les deux antagonistes. On s'est crée moult occasions et cela est révélateur du fait que nos joueurs ont retrouvé leur cohésion nécessaire, même si certains persistent à évoluer sans grosse concentration dans les moments chauds de pareil match. L'essentiel pour moi étant de garder cette dynamique de résultats sans défaite car c'est la seule manière de rester dans notre fauteuil de leader. Ce partage des points est une motivation pour ce qui va suivre et l'heure est déjà à la mobilisation pour le derby constantinois prévu à Hamlaoui ce week-end. Daïf : «Il y avait faute sur le but égalisateur» Le gardien de but Daïf n'arrivait pas à trouver ses mots pour répondre à la question de connaître la nature de l'action qui a ramené le but égalisateur dans les temps additionnels : « Que dire si ce n'est qu'en toute fin de partie, le stade s'est transformé en un endroit où il était difficile de rester concentrés sur le ballon tant les projectiles et autres objets fusaient sur la pelouse. L'arbitre lui-même a reconnu les faits tout en nous signifiant qu'il ne pouvait rien faire tant la pression avait atteint son paroxysme. Notre adversaire a profité d'une situation vraiment spéciale pour égaliser et c'est dommage pour notre groupe qui a eu un comportement admirable dans des conditions des plus délicates. C'est dommage. » Pourquoi tant d'acharnement ? Les accompagnateurs de l'équipe clubiste sont particulièrement touchés par le mauvais accueil réservé à leur délégation à Merouana. Certains d'entre eux ne trouvent pas d'explication à ce genre de pratique du fait qu'aucun antécédent n'existe entre les deux formations. L'entrée du stade fut houleuse avec des tentatives d'influence sur tout ce qui portait le Vert et le Noir. Ceci a évidemment eu une influence directe sur la manière de faire des éléments durant le match. L'un des joueurs nous a révélé qu'il a accueilli le but égalisateur de Merouana avec beaucoup de soulagement sinon… Pour notre part on dira que Merouana a prouvé en coupe d'Algérie devant le meilleur club d'Algérie qu'elle a beaucoup de potentiel, donc elle n'a pas besoin d'étaler de bas instincts qui ne peuvent que nuire à sa réputation. Une heure trente dans les vestiaires La délégation constantinoise a quitté les vestiaires à dix-huit heures trente, laissant le temps ainsi aux services de sécurité de faire leur travail afin d'éviter toute réaction ou confrontation au moment où le bus a pris la route vers Constantine. Il faut signaler que tout s'est fait dans le calme absolu, dès la fin d'un match à oublier. Un nouveau match, qui n'est autre que le derby de la ville des Ponts, se profile à l'horizon.