La réunion, a duré pas moins de trois heures et, d'un commun accord et à l'unanimité, tous les membres ont rejoint la décision du président. Coup de tonnerre dimanche soir à 21h00 au siège du MCS. Suite à la démission du président, le 16 avril dernier, les membres du conseil d'administration se sont réunis en assemblée extraordinaire dimanche. La réunion, a duré pas moins de trois heures et, d'un commun accord et à l'unanimité, tous les membres ont rejoint la décision du président de la SSPA/MCS, M. Khaldi Mohamed. Cette démission collective de tous les membres du conseil d'administration est le résultat de la grave crise financière qui secoue le club depuis le début de saison. Malgré les doléances et les appels de détresse de Khaldi, personne dans cette wilaya, ni les autorités locales ni les élus locaux, personne n'est venu en aide au club. Le club, à cause de cette crise financière, est en cessation de paiement. Avant de clôturer la réunion, le conseil d'administration a décidé de charger le commissaire aux comptes, Aït Hami Karim, d'arrêter le bilan de la société sportive dans les plus brefs délais afin de permettre au conseil d'administration de prendre les mesures réglementaires régissant la SSPA Mouloudia de Saïda. En même temps, le conseil d'administration a chargé le directeur de l'administration générale de gérer les affaires courantes. Cette décision était prévisible du moment que la crise financière qui frappe ce club n'a pas trouvé d'issue. En dépit des démarches de tout le groupe, personne n'a voulu entendre le cri de détresse d'un club qui a sacrifié plus d'une dizaine de martyrs de la Révolution qui jouaient au sein de l'équipe. Les autorités locales et les élus locaux l'ont poussé à la dérive et tout ce qui a été construit durant des années s'écroule. Un sénateur, un député et le P/APW chez Khaldi La démission de Khaldi samedi dernier a fait beaucoup de bruit à Saïda. Dimanche, Khaldi a reçu à son bureau au siège du club un sénateur, un député et le P/APW à qui il a demandé de trouver une solution à cette crise financière. Khaldi a attendu leur réponse jusqu'à 21heures. Finalement, rien de nouveau et ce sont les membres du conseil d'administration qui ont emboîté le pas à Khaldi. Khaldi : «Nous avons fait de notre mieux» A la fin de la réunion du conseil d'administration de la SSPA/MCS, nous avons pris attache avec le désormais ex-président, Khaldi : «Vraiment, c'est malheureux d'en arriver là. Après ma démission, c'est tout le conseil d'administration qui a décidé de partir. Malgré nos messages de détresse et nos appels, personne n'est venu nous aider. Le MCS est le seul club qui n'a pas reçu d'aide cette saison, comme si notre club n'était pas un club qui joue pour l'Algérie. J'ai reçu le P/APW, un sénateur et un député qui m'ont dit que le problème serait résolu ce jour (jour de sa déclaration). Nous avons attendu jusqu'à 21 heures la réponse des trois élus mais nous n'avons rien reçu. Nous avons fait de notre mieux pour sauver le club et cette démission collective c'est le fruit d'une crise financière qui aurait pu être évitée avec l'aide de beaucoup de gens à Saïda.» Honte à vous ! Personne à Saïda n'aurait imaginé que le club arrive à ce point extrême. Malgré le bon parcours de l'équipe en championnat et un président et des membres du bureau qui, depuis le début de la saison, financent l'équipe avec leur propre argent, la situation s'est détériorée. Ni les opérateurs économiques ni les élus locaux ni les autorités locales n'ont répondu favorablement aux messages de détresse. Pourtant, les autres clubs ont reçu des aides, directement ou indirectement, pour poursuivre leur parcours dans la sérénité. Finalement, le club est en cessation de paiement et c'est comme si il n'avait pas de gens capables de l'aider. Finalement, ceux qui voulaient la mort du club ont eu le dernier mot car, avec la démission des dirigeants actuels, c'est la dissolution de la SSA/MCS. Que chacun assume ses responsabilités ! La démission du président du MCS et du conseil d'administration ne va pas passer inaperçue car c'est l'avenir d'un grand club qui a été démoli à cause d'une aide financière qui aurait pu être évitée s'il y avait eu la volonté de la résoudre, mais il y avait un embargo sur le club et personne n'a jugé utile de lui apporter la moindre aide. Le MCS est le porte-flambeau de la ville et de la wilaya et on n'a pas le droit de le laisser mourir et ceux qui pouvaient l'aider et qui ne l'ont pas fait doivent assumer leurs responsabilités. Le naufrage du MCS était prévisible Le départ du président Khaldi et du conseil d'administration était prévisible dès le début, car même la saison précédente le club avait beaucoup de problèmes sur le plan financier. Les Saïdis ont réussi à relever le défi et à accéder en Ligue professionnelle, mais la crise était là et personne n'est venu prêter main-forte à l'équipe. A deux reprises, Khaldi a menacé de démissionner mais à chaque fois on lui a promis de l'aider. Que des promesses et maintenant le club est en cessation de paiement et le président s'en va. Tout indiquait que le club ne pouvait pas survivre longtemps à cette crise, même après que Khaldi et les membres du bureau eurent déboursé pas moins de six milliards de leur poche. Vers le forfait face à l'USMAn Avec le départ du président Khaldi et la démission des membres du conseil d'administration, le MCS est sans président, sans direction, sans le moindre sou et tous les voyants sont au rouge. Les joueurs sont démoralisés et tout indique que l'équipe ne fera pas le voyage à Annaba. La moitié de l'équipe absente pour la reprise Pour la reprise des entraînements qui s'est déroulée dimanche à 18 heures, une douzaine de joueurs ont boudé la séance. Rouabah, n'a pas accepté cette attitude de ses joueurs qui ne respectent ni le club ni leur engagement envers cette équipe. Il n'y avait que six joueurs seniors et des juniors, mais il ne pouvait en fait rien faire du moment que rien ne marche au sein du club avec le départ du président et des membres du bureau qui ont, eux aussi, jeté l'éponge. Les camarades de Kial n'ont pas perçu les salaires des trois derniers mois, les joueurs sont très inquiets et l'équipe commence à se disloquer. Rouabah s'en va aussi Avec la démission du président Khaldi et des membres du conseil d'administration, celle de l'entraîneur va s'ajouter à la liste : «J'ai un contrat moral avec le président Khaldi et les membres de bureau et, après leur démission, moi aussi je vais partir. Je pense que c'est une décision logique, vu les circonstances.» Le wali de Saïda débloque la situation Après que le wali eut reçu le PV de la réunion du conseil d'administration de la SSP/Mouloudia de Saïda portant sur la démission de M. Khaldi de son poste de président, le premier responsable de la wilaya a tenu à convoquer ce dernier pour essayer de faire revenir ce dernier sur sa décision. Chose que le wali a réussi de faire suite aux garanties qu'il a données à M. Khalidi en aidant le club à sortir de la crise dans laquelle il se débat actuellement et ce, dans les plus brefs délais. M. Khaldi est sorti satisfait du bureau du wali. Ainsi, les membres du conseil ont été rassurés quant à l'avenir du club en recevant une aide assez conséquente de la part des autorités locales. Dans l'édition de demain, on reviendra sur tous les détails de cette réunion et la réaction du président et celle du staff technique, après cette bonne nouvelle.
Bencherif a perdu son père Le deuxième gardien de but du MCS, Bencherif Ali, n'a pas repris les entraînements avec l'équipe. Nous avons appris que ce joueur a perdu son père. En cette douloureuse circonstance, l'équipe du Buteur lui présente ses sincères condoléances.