Les coéquipiers de Belgherie n'ont pas raté l'occasion de faire le spectacle à domicile, face à la JSMS cette fois, en arrachant une énième victoire, En fait celle qui manquait pour que les Bleu et Blanc assurent définitivement leur accession-retour en D1. Voilà, la machine tlemcénienne s'est mise en branle pour un spectacle, pas le dernier certes, trois rencontres restant encore à jouer, qui a vite fait de révéler leur supériorité à tous les échelons au grand bonheur de leurs inconditionnels qui, pour ce qui les concerne, étaient ravis de se savoir déjà à l'étage supérieur. Le stade de Birouana ressemblait à une vraie arène. Une enceinte pleine, des spectateurs euphoriques ravis d'accueillir des Bleu et Blanc qui ne cessent d'enchaîner les grandes performances. La dernière en date était ce 6-1 infligé aux Belabbésiens chez eux. Soulagés d'avoir arraché l'un des trois billets de l'accession, les coéquipiers de Hachemi ne veulent pas lâcher prise pour autant à trois journées de la fin de saison, surtout que le club phare des Zianides ne veut en aucun cas perdre son fauteuil de leader. L'ailier gauche Benmoussa nous fait cette réflexion : «Ce n'est pas du tout le moment de penser aux vacances à une quinzaine de jours de la fin du championnat, surtout que nous voulons préserver notre place de leader et terminer la saison avec le titre honorifique de champion de la Super D2.» Et ce n'est pas étrange de voir la bande à Bouali revenir avec des résultats positifs au bout de ses deux prochaines sorties à Bentalha et Constantine et finir la saison avec une fête bien méritée à l'occasion de la réception de Biskra pour le compte de la dernière journée. O.R.B.A Bouali, l'homme du match Si du côté de la JSMS, il était difficile de repérer un joueur tenant bien son rôle sur le terrain, un grand choix en revanche s'offrait aux regards côté tlemcénien. Jugez-en : le portier Djemili se distingue par deux parades de classe en seconde période, le défenseur Bachiri inscrit son septième but de la saison, ce qui est important à souligner, l'attaquant Djallit ne cesse de briller depuis le début de la phase retour… Et on en passe. En vérité, c'est au coach Fouad Bouali qui y croyait depuis le début de la saison qu'on doit rendre hommage. D'ailleurs, vendredi dernier, il a reçu une standing-ovation rarissime pour un entraîneur. Il est vrai qu'à Tlemcen, rares ceux qui voulaient prendre les commandes techniques l'an dernier, préférant une fuite qui ne les honore pas, contrairement à l'enfant du club et fils cadet de la famille Bouali qui, lui, a contribué au grand retour du Widad à l'étage supérieur. Fouad a surpris tous les présents au stade vendredi dernier en se dirigeant vers la tribune officielle avant le coup d'envoi pour offrir un bouquet de fleurs au légendaire Abdelkader Bahmane, figure emblématique du football à Tlemcen, avant d'aller saluer en fin de partie, à la manière d'un samouraï, le public tlemcénien. La communion état parfaite entre les amoureux du Widad et le maître Bouali. Boukhiar, une rentrée réussie Si on a souvent tendance à identifier le jeune latéral gauche à sa rage de vaincre et son tempérament de gagneur à force de le voir ne pas rechigner à aller au combat, Boukhiar, entré à la place de Hebri dans le dernier quart d'heure, a montré également qu'il était un excellent technicien balle au pied. Il a offert, rien que ça, un caviar à son coéquipier Djallit après un excellent débordement sur la gauche et surtout un joli geste technique. C'était là sa troisième passe décisive depuis le début de la saison.
Ghazali décisif malgré lui Avec seize réalisations à son actif toutes compétitions confondues, la star montante du football tlemcénien Youcef Ghazali fait peur aux défenses adverses par sa vivacité, ses dribbles chaloupés et son sang-froid devant les buts. Vendredi dernier, face à la JSMS, la nouvelle coqueluche de la galerie tlemcénienne a tellement fait peur aux protégés de Zekri que Cheikh en première mi-temps et Defnoun pendant la seconde ont trompé la vigilance de leur propre gardien en marquant tout simplement contre leur camp. Cet attaquant a, à n'en pas douter, la baraka des grands joueurs.
Lorsque vestiaire rime avec liesse Il fallait être à l'intérieur du vestiaire des Bleu et Blanc après le coup de sifflet final pour voir de ses propres yeux la joie et le bonheur qui illuminaient les visages tlemcéniens suite à cette consécration-accession avant l'heure. Les coéquipiers du capitaine Kherris n'ont pas cessé de clamer fièrement qu'ils étaient les champions de cette Super D2 et qu'ils étaient toujours les maîtres à Birouana. Le pari de faire revenir le club phare des Zianides parmi l'élite venait d'être relevé pour de vrai. O.R.B.A