Belhout : «Je courais après ce trophée» Rial : «Je dédie la coupe à la population de Zemmouri et au club qui m'a formé» Stade : 5-Juillet (Alger) Affluence : record Arbitres : Abid-Charef, Etchiali, Bitam But : Hamiti 12' (JSK) Avertissements : Djeghbala (23') (USMH) ; Nessakh (21'), Khellili (28'), Younès (45'), Tedjar (60'), Yahia-Chérif (70') (JSK) USMH : Doukha, Djeghbala, Demmou, Griche (Benabderrahmane 46'), Boualem, Hindou, Boumchera, Gherbi, Yachir (Chache 68'), Legraâ, Ledraâ (Touahri 46') Entraîneur : Charef JSK : Asselah, Remache, Nessakh (Oussalah 64'), Khellili, Rial, Saïdi, Yahia-Cherif (Douicher 88'), Tedjar (Lemhane 79'), Younès, Hamiti, El Orfi Entraîneur : Belhout Les Canaris ont mis fin à une très longue période de disette. Cela faisait donc dix-sept ans que la JSK n'avait pas goûté aux joies de la Coupe d'Algérie. Pourtant, par deux fois, elle était à deux doigts d'y parvenir. Faut-il rappeler que la formation du Djurdjura a remporté pendant cette longue période trois Coupes de la CAF, trois championnats, mais aucune Coupe d'Algérie. Ce qui laissait un certain goût d'inachevé aux succès réalisés jusque-là. Voilà que la vitrine du club s'est enrichie par ce beau trophée ! La frustration des dix-sept ans d'attente a été refoulée d'un coup. Il n'y avait qu'à voir Berchiche qui courait dans tous les sens, pour s'en rendre compte. On était ivres de bonheur, tant les Kabyles ont dominé de la tête et des épaules une finale que d'aucuns attribuaient à l'USMH, non pas par allégeance, mais plutôt par admiration à cette jeune équipe au talent reconnu. Ça s'est joué sur un rien. Un but et puis c'est tout dirions-nous après coup. Ce qui n'est faux dans l'absolu. Mais en matière de jeu, on a eu quand même droit à une première mi-temps de haute facture. L'USMH s'est cherchée, a tenté quelques incursions par à-coups, mais derrière, la JSK a fait montre d'une assise défensive imperturbable. C'est ce qui a fait la différence justement. Les Harrachis ont été bouffés à ce niveau. Toutes les relances ont été coupées au niveau de la ligne médiane, ce qui a mis Asselah en sécurité la plupart du temps. L'avantage pris par la JSK sur la seule grossière erreur de Doukha, qui négociait mal une passe donnée à l'emporte-pièce par Griche qui n'en est pas moins innocent sur ce coup-là (12'), a été facilement géré par la JSK qui, au lieu de recourir instinctivement à un repli général, a, au contraire, continué à pousser, réduisant presque à néant la dangerosité de l'adversaire qui a essayé d'écarter le jeu, de jouer à vrai dire, comme il a l'habitude de le faire. En vain… En deuxième mi-temps, Charef tente le tout pour le tout. Sans trop changer de stratégie. Il lance deux joueurs d'un coup. Presque du poste pour poste, avec l'entrée de Benabderrahmane à la place de Griche. Il n'était donc pas aveugle Charef ! Il s'est rendu compte que son libéro était trop juste pour supporter le poids d'une finale. Sa mauvaise relance sur son gardien l'a confirmé (12'). A l'heure de jeu, le ton baissera d'un cran, sans pour autant voir les deux équipes s'accorder du répit. L'USMH cherche l'égalisation. Elle pousse avec prudence. Trois joueurs à chaque contre, couverts par un rideau de trois autres, pour ne pas se faire surprendre. Il était évident que la JSK a joué sur ça. Ou du moins, elle tentait sans pour autant changer quoique ce soit au tableau d'affichage. L'on restera là. Les Harrachis arboreront tout de même leurs maillots de cérémonie. Ils iront recevoir leurs médailles avec la mine de circonstance. Les Canaris suivront derrière. Le trophée fut soulevé. Tour d'honneur et chants à volonté. Belle cérémonie. Bravo les gars, vous l'aurez mérité ! -------------------------------- Belhout : «Je courais après ce trophée» A l'issue de la finale gagnée par son équipe la JSK, le coach Belhout nous a fait la déclaration suivante : «En 2007, je suis arrivé en finale de la coupe avec l'USMA, mais malheureusement, je l'ai perdue. Je suis resté sur ma faim. D'autant que j'avais gagné une coupe de Tunisie. Je ne voulais finir la saison, sans gagner un titre avec la JSK. Je constate aussi que dans l'effectif actuel, aucun joueur n'avait encore gagé la Coupe d'Algérie. Je suis heureux pour mes jeunes. Je dédie ce titre à ma femme et mon fils.» -------------------------------- Rial : «Je dédie la coupe à la population de Zemmouri et au club qui m'a formé» Le défenseur axial de la JSK, Rial, tout heureux, nous a dit à la fin du match : «Je dédie cette coupe à mon ancien club de Zemmouri qui m'a formé, sans oublier la population de ma ville natale. Je la dédie aussi à ma famille et aux supporters de la JSK, surtout ceux qui ont fait le déplacement.» -------------------------------- Tedjar : «Pour mon frère Djallal et mes amis Rachid et Sid Ali» L'attaquant Tedjar a eu une pensée pour son frère et pour un dirigeant de la JSK, nous a-t-il dit à la fin de la partie. «Je dédie la Coupe d'Algérie à mon frère Djallal et au dirigeant de la JSK Azouaou Rachid qui vient juste de subir une intervention chirurgicale.» -------------------------------- Oussalah :«C'est le titre qui me manquait» «Je suis heureux. C'est fantastique ce qui nous arrive aujourd'hui. Nous rêvions tous de ce titre et Dieu merci, nos efforts n'ont pas été vains. Personnellement, je suis encore plus heureux parce que c'est le titre qui manquait à mon palmarès. J'avais déjà goûté deux fois aux joies du championnat, mais, là aussi, je dois vous avouez que les sensations sont aussi belles.» -------------------------------- Benabderrahmane : «On n'a pas démérité» «Sincèrement, malgré toute la déception qu'on peut ressentir, je continue à croire qu'on n'a pas démérité. On a fait de notre mieux pour offrir ce titre à nos supporters. On s'est battus, malheureusement la coupe a choisi son camp. J'étais, personnellement, abattu en fin de match. J'étais déçu de ne pas avoir joué d'entrée. J'avais la rage ! Quoi qu'on puisse toujours se consoler par le fait que c'est la JSK qui était en face. L'expérience a prévalu.» -------------------------------- Un manager marseillais pour Nessakh Un manager travaillant pour le compte de l'Olympique de Marseille est venu hier au stade du 5-Juillet pour superviser le latéral gauche de la JSK, Nessakh. C'est ce qui nous a été affirmé par le manager du joueur, Ouahid Bouchenafa. -------------------------------- Une jongleuse séduit le public Avant le coup d'envoi, des jongleurs faisaient leurs numéros sur la main courante. Parmi eux, il y avait une fille qui jonglait tellement bien que le public l'a longuement applaudie. -------------------------------- Les Kabyles en jaune et vert pour récupérer le trophée Après avoir pris part à cette rencontre avec un maillot en vert et blanc, les joueurs de la JS Kabylie ont tous vêtu un maillot jaune et vert avant d'être reçus par le président de la République et se faire remettre le trophée. -------------------------------- Bouteflika console Doukha… Au moment où le gardien de but de l'USM El Harrach, Azzedine Doukha, allait se faire remettre sa médaille, le président de la République n'a pas manqué de le consoler, suite à la bourde qu'il a commise et qui lui a coûté le but inscrit par Farès Hamiti. … et encourage Mazari Bouteflika n'a pas manqué aussi l'occasion d'encourager Nabil Mazari, le troisième gardien de but de la JSK. Le président de la République, qui suit le football algérien, s'est sans doute souvenu de la fameuse saison 2003/2004 lorsque Mazari avait contribué au sacre de la JSK en championnat, après la blessure de Gaouaoui. -------------------------------- Belkalem présent Essaïd Belkalem a marqué de sa présence cette finale de Coupe d'Algérie. Après avoir suivi la rencontre, il était aux côtés de ses camarades lors de la cérémonie de remise du trophée. Il a été interviewé par l'ENTV Juste après le coup de sifflet final de l'arbitre Abid-Charef, le défenseur de la JSK, Essaïd Belkalem, qui a foulé la pelouse du stade du 5-Juillet, a été interviewé par l'équipe de l'ENTV. Ce dernier, fou de joie, a déclaré : «On mérite ce trophée. On a fait un parcours honorable. Espérons qu'on continuera sur cette lancée.»