Le staff administratif présidé par Saou Brahim a jeté l'éponge Le staff administratif présidé par Saou Brahim a jeté l'éponge. Joint au téléphone, le bouillonnant manager de l'US Biskra, abattu par les problèmes que vit le club, a fini par jeter l'éponge. Quelle est la situation du club ? Nous ne sommes plus un club respecté .La preuve en est le dernier des hôtels se permet de jeter nos joueurs dans la rue sans qu'aucune autorité ne vienne mettre un frein à cet abus. Ces joueurs sont des invités, ils ne résident pas dans cette ville et tôt ou tard, ils quitteront Biskra, et ce qui leur restera en mémoire c'est le manque d'hospitalité que s'est autorisé le directeur de l'hôtel des postiers. Pour ces raisons et pour d autres, je suis démissionnaire. Avez-vous installé un remplaçant ? Ce n'est pas à moi de le faire, il y a un conseil d'administration qui se charge de gérer la fin de ce championnat. Qu'est-ce qui a freiné votre action ? C''est le problème des finances .Nous sommes à la fin de la saison et l'argent promis aux clubs pros n'est toujours pas viré. Encore moins les autres choses promises. Par ailleurs, les rentiers de la ville ne veulent pas mettre la main à la poche pour aider ce club. Je ne suis pas une planche à billets, je ne peux continuer à gérer un club avec du vent. Quel sort pour le club à présent? C'est au CA de voir .Il faut payer les joueurs et régler les dettes de la saison, sinon les problèmes vécus par le passé risquent de revenir en surface. On dit que Ali Houhou allait se débrouiller auprès de certains amis Je vous le répète, personne ne veut s'approcher de l'USB, à croire que c'est un foyer de contagion. M. Ali Houhou ou un autre il n'y a plus rien à faire. Même l'APC nous méprise. .Le fonds de l'APC a viré 500 millions pour le CSA/USB pour régler les problèmes posés aux sections et les miettes reviendront au football. Faut pas se leurrer, ce club est pris entre deux feux, d'un côté les instances du football qui font dans l hésitation absurde de virer le prêt destiné aux clubs dits pros et de l'autre le club n'est pas aidé par les rentiers et les donateurs habituels. Comment faire pour sortir de ce marasme? Moi je n'en peux plus, je pars.