Cérémonie symbolique au vestiaire après l'entraînement De retour de la capitale gabonaise, Libreville, où la JSK a perdu la manche aller sur le score de trois buts à zéro, le staff technique n'avait pas devant lui suffisamment de temps pour préparer comme il se doit la finale de coupe JSK-USMH. Lourdement défaits à Libreville sur le score de trois buts à zéro, (0-0) en première période, ce fut une grosse surprise en Kabylie surtout, du fait que la JSK restait jusque-là sur une belle série de douze matchs sans défaite. C'est ainsi que le staff technique s'est fixé d'axer son travail sur le volet psychologique. Le rendez-vous historique qui attendait la JSK au temple du 5-Juillet pour un titre qui fuit la Kabylie depuis 17 ans nécessitait une forte concentration. A rappeler que Farès Hamiti, le buteur de l'équipe, ne possédant pas de licence CAF, ne s'est pas déplacé avec le groupe à Libreville. C'est sur lui justement qu'a compté Belhout pour pouvoir marquer face à l'USMH, et permettre à la JSK de mettre fin à une longue période de disette. Après avoir traversé des moments délicats (suite à l'accident de circulation) Hamiti Farès a signé son retour depuis le match joué à Béjaïa où il aura été derrière le doublé. Les supporters de la JSK l'ont beaucoup soutenu, lui marquant à chaque fois une solidarité sans égal jusqu'à devenir leur coqueluche. L'enfant chéri de Ouled Alleug, Hamiti Farès, a su tirer son épingle de jeu et a même été élu meilleur joueur du mois d'avril. Un titre qu'il dit «honorifique» et qui lui permettra de travailler encore plus pour conduire la JSK vers d'autres consécrations. Cérémonie symbolique au vestiaire après l'entraînement C'est à la reprise des entraînements de la JSK, de retour du Gabon, que nous sommes allés à la rencontre de Hamiti qui a été élu meilleur joueur du mois. A la fin de la séance, Hamiti nous a reçus au vestiaire en présence des membres du staff technique, le kiné Guillou et ses partenaires qui n'ont jamais cessé de le soutenir et de l'encourager sachant qu'il a été pour beaucoup dans la qualification de la JSK en finale. Hamiti choisit Ath Yenni pour se ressourcer A la fin de la cérémonie, Farès Hamiti, qui connaissait déjà tête le lieu où il devait se ressourcer la veille du déplacement de la JSK à Alger (Ouled Fayet), à l'hôtel «Le Mas des Planteurs» où les Canaris devaient rentrer en stage bloqué de deux jours avant la grande finale face à l'USMH. C'est à Ath Yenni qu'il a donc choisi de nous emmener en tournée, tout en invitant ses deux partenaires Ziti et El Orfi. 12h : départ vers la capitale du bijou Alors que tous les joueurs de la JSK ont rejoint le restaurant du club, vers 12h, nous avons pris la route vers Ath Yenni où Hamiti devaient donc se livrer aux nombreuses questions qui lui ont été posées par les supporters de la JSK. Aussi, nous parler de cette finale qu'il attendait depuis si longtemps. Un sacre qu'il tenait personnellement à dédier à tous les supporters. El Orfi a eu une pensée pour Matoub à Taourirt Moussa Sur la route d'Ath Yenni traversant le barrage de Taksebt, nous sommes passés juste en contrebas du village Taourirt Moussa (Beni Douala), le village natal du défunt chanteur kabyle Lounès Matoub. El Orfi, avec lequel nous avons pris la route dans son véhicule personnel, nous révélera qu'il éprouve un immense respect à Matoub et qu'il est un fan invétéré de ses mélodies. «Je sais ce que représente cet illustre homme pour toute la région de Kabylie. Je sais même qu'il a été du déplacement avec la JSK au Zaïre dans les années 90 d'où la JSK a ramené un titre africain. J'écoute ses chansons et j'arrive même à m'exprimer en kabyle que je commence à maîtriser. Allah Yerahmou, on doit ramener la coupe à Tizi et la lui dédier. Il nous observera de là-haut, on aura une pensée pour lui, je vous le jure», nous a dit El Orfi qui revient d'une blessure et dont la participation au match d'avant-hier était déjà certaine. Arrivée à Taourirt Khelf vers 13h A entendre parler El Orfi de Matoub, l'on croirait que le milieu de terrain de la JSK est né à Tizi et a toujours vécu en Kabylie, alors qu'il n'y est qu'à sa première saison. Dans sa chambre, un poster gérant du «rebelle» vous frappe dès l'entrée. Son témoignage sur l'homme nous a fait oublier la route jusqu'à atteindre le carrefour «Hadj Belkacem», là où on devait prendre un raccourci pour rallier les Ath Yenni. C'est la première fois qu'El Orfi s'éloigne de Tizi. «On dirait que nous sommes dans un des villages italiens», nous disait t-il. Pour rappel, il a été en Italie avec le PAC lors d'un stage de préparation. Ziti et Hamiti retardés sur la route Alors qu'ils devait être juste derrière nous, les deux inséparables Ziti et Hamiti ont été quelque peu retardés sur la route. Nous avons même pensé qu'ils ne savaient pas par où passer. Soudain, le téléphone sonna : «Allô, c'est moi Farès, on arrive, ne vous inquiétez pas, je connais le chemin, c'est même mon patelin !», nous dit Hamiti qui semble connaître la région comme s'il était à Ouled Alleug. Ainsi, nous décidâmes de marquer une petite pause. El Orfi écoutait un CD spécial JSK, puis un autre du même style, c'est le nouvel album sorti la veille de la finale «Corleone» dédiée exclusivement à l'équipe et où lui-même figure. Quelques minutes plus tard, Hamiti et Ziti feront leur apparition, à bord d'un 4/4 Touareg, accompagnés par Salah qui se trouve être le plus proche de Hamiti. 14h, on est déjà arrivés, Hamiti se sent comme chez lui C'est vers 14h que nous sommes arrivés au premier village d'Ath Yenni, Taourirt Khelf, que Hamiti semble bien connaître. Il descendit de voiture pour nous servir de guide, nous invitant à profiter au maximum de la nature mais aussi du calme qui régnait, tout le contraire que l'ambiance qu'on avait laissée à Tizi. «Vous voyez où je vous ai emmenés, c'est là où je me sens le plus à l'aise, et c'est d'ici que je puise toutes mes forces mentales avant de redescendre à Tizi jouer un match de foot. Vous pouvez le confirmer avec Ziti, il aura même une révélation le concernant à vous faire, je suis certain qu'il vous l'annoncera aujourd'hui.» Hamiti s'exprime pour les lecteurs d'El Heddaf et du Buteur et fait la lumière A travers un sondage réalisé par El Heddaf et Le Buteur, Hamiti a été élu meilleur joueur du mois du mois d'avril dernier. Son retour avec la JSK en championnat (5 buts), en Coupe d'Algérie (6), le dernier en finale face à l'USMH avant-hier, ont fait qu'il aura gagné plusieurs voix devançant plusieurs candidats à ce titre honorifique. Hamiti, qui se confiait à cœur ouvert pour la première fois aux personnes qui ne cessent de lui marquer leur sympathie, fera la lumière sur plusieurs questions qui demeuraient des zones d'ombre pour les supporters de la JSK dans les quatre coins du pays. Il confie même être prêt à rempiler pour la JSK la saison prochaine, au cas où un accord serait trouvé entre lui et la direction lors des négociations. Mieux, Hamiti, qui n'a pas été du déplacement avec l'équipe au Gabon, ressentait des fourmis dans les jambes et attendait avec impatience la finale. Un événement historique pour lui, surtout qu'il voulait le marquer de son empreinte en inscrivant le but de la consécration et entrer dans les annales du club et rejoindre les buteurs de Dame Coupe : Makri 2e but face au NAHD (77') le premier fut l'œuvre de Larbès ; Fergani face à Collo (86') (1-0) ; Amaouche face à l'ASCO (92') (1-0) ; Hadj Adlène face à Aïn Mlila (94') (1-0). Il n'est pas que joueur de foot, Hamiti aime beaucoup la terre Hamiti a dû quitter l'école très tôt pour se consacrer au football. Après avoir joué en jeunes catégories dans son quartier à Ouled Alleug (Blida), Farès a été conseillé par son cousin Mourad Hamiti à opter pour l'USMB. Un club qu'il rejoint en deuxième année cadette. Devant la difficulté d'allier études et football, le centre-avant de la JSK a décidé de faire un choix, celui de se consacrer uniquement au football. Or, Hamiti pour ceux qui ne le savent pas encore est très attaché à la terre qu'il cultive aussi. «J'aime l'agriculture, j'aime beaucoup la terre, chaque fois que j'ai du temps libre, je me rends au jardin ne serait-ce que pour planter un petit arbre ou semer quelques plantes. La terre nous nourrit, on doit la protéger.» 17h, départ de Taourirt Khelf vers Ath Yenni centre A cœur ouvert, Hamiti s'est exprimé pendant trois heures sur tout ce qui a trait à sa vie à la JSK, les moments les plus difficiles qu'il a connus après l'accident ainsi que son retour en force en compétition la veille d'une finale, la première pour lui dans sa carrière footballistique. Les révélations qu'il nous fera nous ont empêché de voir le temps passer. Il est déjà 17h. On ne peut rentrer à Tizi sans visiter le village du défunt président de la JSK, Abdelkader Khalef, le premier responsable du club à avoir brandi le trophée en 77. A Ath Lahcene, les passants n'ont pas mis plus d'une seconde pour reconnaître le buteur de la JSK. Pour une surprise de la journée, ça en était une : «C'est qui ! Hamiti, El Orfi et Ziti ce n'est pas vrai… Vous êtes les bienvenus. Ramenez-nous la coupe dimanche, on s'en fout de la Coupe de la CAF on en a déjà collectionné trois», leur a dit un sexagénaire fou amoureux des couleurs de la JSK. L'accueil fut triomphal, les joueurs ont beaucoup apprécié. Recueillement sur la tombe de Mouloud Mammeri A l'entrée de Taourirt Mimoun, venant d'Aït Lahcene, Hamiti et ses deux partenaires ainsi que les personnes qui l'ont accompagné dans cette virée ont marqué une halte au cimetière de l'illustre écrivain Mouloud Mammeri décédé en 1989. Après un recueillement fort symbolique sur la tombe, Hamiti n'a pas raté l'occasion de prendre quelques photos souvenirs devant la stèle de l'illustre écrivain. Une grande foule l'attendait à Taourirt Mimoun C'est au chef-lieu de la commune d'Ath Yenni, à Taourirt Mimoun, que le meilleur joueur du mois est descendu de voiture pour aller à la rencontre des supporters de la JSK qui l'attendaient. C'est vers 14h qu'ils ont appris la nouvelle de son arrivée, mais cela n'a pas empêché le jeune président de l'association sociale et humanitaire d'Ath Yenni de préparer un accueil amical à Hamiti, Ziti et El Orfi qui ont été reçus au siège de l'association. Il y avait une grande foule, des vieux et des jeunes affluaient de partout pour saluer les Canaris et prendre quelques photos souvenirs. Da Brahim : «Allez mon grand, secoue encore les filets, nous sommes fiers de toi» Da Brahim Belhouas est un vieux du village de Taourirt Mimoun, un supporter invétéré de la JSK, il est justement un mordu des Canaris et c'est la première fois qu'il rencontre Hamiti. Ne voulant pas rater l'occasion, Da Brahim se dirige vers Hamiti à qui il s'est adressé : «Eh, c'est bien Hamiti que j'ai devant mes yeux, je ne réalise pas encore. Allez mon grand, secoue encore les filets, nous sommes fiers de toi. Emmène la JSK vers son cinquième trophée, je suis certain que tu y arriveras face aux Harrachis, c'est toi qui marquera.» Une déclaration prémonitoire, puisque Férès a réussi à marquer l'unique but de la partie.
Retour à Tizi avec un sentiment d'inachevé Il est déjà 18h, les joueurs doivent de suite regagner Tizi. C'est avec un sentiment d'inachevé qu'ils sont remontés dans leurs voitures, non sans promettre à la population locale de revenir à chaque fois que l'occasion se présentera. Mais aussi d'en faire de même pour toutes les autres régions de cette belle Kabylie, le fief de JSK dont ils sont les défendeurs de ses couleurs. Hamiti : «Je me suis beaucoup ressourcé à Ath Yenni» « Je ne vous cache pas que j'apprécie beaucoup cette région. Depuis que je l'ai découverte, j'y viens à chaque fois que l'occasion se présente. Je me ressource beaucoup et mon moral est gonflé à bloc. C'est ici que j'ai pu résister moralement dans les moments difficiles. J'ai promis de revenir avec le trophée. Je ne saurai trouver de mots pour exprimer toute ma gratitude aux personnes qui m'ont soutenu durant toute cette mauvaise période que j'ai traversée. Leur apport m'a été très bénéfique et toutes mes réalisations leur seront à chaque fois dédiées. Sans oublier les supporters que je ne pourrai décevoir.» Ziti : «C'est à Ath Yenni que j'ai prié pour marquer contre Al Ahly du Caire» Hamiti nous a parlé d'une révélation que Ziti allait nous confier pour la première fois. On était curieux de connaître ce que cachait l'enfant de Sétif. Après insistance, Ziti se laisse aller et nous raconte : «J'étais très touché par la situation dans laquelle s'est retrouvé Hamiti. Je l'estime beaucoup. C'est un gentil garçon, modeste et généreux. Après l'accident, je suis resté constamment en contact avec lui pour lui remonter le moral. Nous avions un rendez-vous important à préparer juste au moment de son accident, le match aller de la Champions League face à Al Ahly du Caire. Je suis venu à Ath Yenni pour lui rendre visite, et c'est ici que j'ai prié pour réaliser un grand match. Dieu a exaucé mon souhait, j'ai marqué le but de la victoire. Voilà donc la révélation qui me tenait à cœur de vous faire aujourd'hui. Farès était resté à côté de moi, il avait les larmes aux yeux de ne pouvoir participer. C'est à lui que j'ai pensé en premier lieu, le but lui a été exclusivement dédié.» El Orfi : «La Kabylie, cette terre qui vous fait rêver» « e ne connais la Kabylie que depuis ma venue à la JSK. J'ai beaucoup entendu parler de cette région et de la beauté de ses sites que je regardais qu'à la télévision. Je ne vous cache pas que c'est la première fois que je m'éloigne de Tizi depuis mon arrivée à la JSK. En fait, on n'a pas le temps avec le volume de travail. J'espère y revenir et profiter au maximum de mon passage à la JSK. Vraiment, cette terre vous fait rêver. Ça ressemble beaucoup aux régions italiennes que j'ai visitesé lors d'un stage de préparation avec le PAC.» La JSK va mieux, Hamiti aussi Qui dit mieux ! La JSK version Belhout, qui n'a perdu aucun match en championnat et en Coupe d'Algérie, a assuré le plus important, avant-hier, en battant l'USMH, un but à zéro, but signé par l'attaquant Farès Hamiti à la 12', après une mésentente entre le gardien Doukha et le défenseur Griche. En effet, Après Hadj Adlene, qui avait offert le trophée aux Kabyles en 1994, il a fallu à ces derniers attendre Hamiti, pour brandir la coupe, 17 ans après. D'ailleurs, en plus de son but, il a été un vrai poison en attaque en pesant lourd sur la défense harrachie, qui n'était pas dans son jour en commettant d'énormes erreurs. En début de saison, personne ne misait sur la JSK pour remporter cette Coupe d'Algérie, surtout après l'amère élimination en Champions League et le départ d'Alain Geiger qui a déstabilisé complètement le groupe en quittant le club dans des moments très difficiles. Pour retrouver de nouveau le moral, la direction de la JSK était dans l'obligation de recruter un entraîneur communicateur, pour bien gérer un groupe complètement affecté. Alors que c'était Fouad Bouali qui allait prendre les rênes de la JSK, Hannachi a décidé de contacter Rachid Belhout, qui était en poste en Tunisie à l'Olympique de Béja. Lui qui attendait cette offre depuis 2008 ne pouvait tourner le dos à la JSK, l'accepta sans hésitation. Après ce sacre tant attendu, la JSK devra se pencher demain sur le match retour de la Coupe d'Afrique contre le FC Missiles, qui aura lieu la semaine prochaine à Tizi Ouzou. Les coéquipiers de Malik Asselah, qui avaient concédé une lourde défaite au match aller, trois buts à zéro, peuvent largement remonter le score et refaire le coup du MCA contre le Dynamos. Autrement dit, impossible n'est pas kabyle ! L'expérience a fait la différence Juste après leur qualification en finale, tout le monde parlait des qualités des deux formations coachées par Rachid Belhout et Boualem Charef. Alors que les joueurs de l'USMH avaient prouvé à maintes reprises qu'ils pratiquent le plus beau football du championnat, la majorité des techniciens que nous avons contactés la veille de la finale n'avaient manqué de dire que la JSK remportera le trophée grâce à l'expérience de ses joueurs, qui ont l'habitude de relever le défi dans des moments pareilles. Donc, l'expérience a fait la différence et Dame Coupe a souri aux Kabyles, 17 ans après. Rappelons que la JSK avait déjà perdu deux finales de suite, en 1999 et 2004, contre les Rouge et Noir de l'USMA. L'équipement blanc, un porte-bonheur Alors que la JSK et l'USMH sont tous deux connues pour leurs maillots jaunes, il fallait trancher avant la finale pour désigner qui d'entre elles jouera en blanc. Le tirage au sort qui a eu lieu la veille du match au siège de la Ligue a désigné les Harrachis pour jouer en jaune. Les Canaris, qui ont évolué avec une tenue inhabituelle, ont su faire la différence. Pour rappel, les deux finales qui ont été perdues contre l'USMA, alors que les Canaris avaient évolué en jaune. Une première mi-temps à retenir De l'avis des spécialistes, la JSK a réalisé l'une des plus belle première mi-temps depuis l'entame du parcours. A peine l'arbitre avait-il donné le coup d'envoi que la JSK n'arrêtait pas de provoquer son adversaire du jour par l'intermédiaire de Tedjar, Younès, Hamiti et Yahia- Cherif. Toutefois, l'ouverture du score à la 12' a donné plus de confiance aux joueurs, qui ont fait circuler le ballon convenablement par la suite. Les Harrachis, qui avaient mal débuté le match, ont eu du mal à revenir à la marque pendant les 75 minutes qu'il restait. Hamiti, encore et toujours ! Et de 6 pour Hamiti ! L'attaquant de la JSK, qui n'arrêtait pas de faire parler de lui ces derniers temps, a encore frappé contre l'USMH en profitant d'un mauvais contrôle de Doukha pour mettre le cuir au fond des filets. Après avoir promis aux supporters kabyles la finale avant le match contre le MCO, Hamiti est allé encore plus loin en offrant à la Kabylie la cinquième couronne. Avec la réalisation d'avant-hier, le Blidéen est sans conteste le meilleur buteur de la 47e édition de la Coupe d'Algérie (2 buts MCEE, 2 buts CRB, 1 but MCO et une réalisation contre l'USMH). La JSK, qui accueillera prochainement le FC Missiles à Tizi Ouzou, regrettera énormément l'absence de Farès, qui n'est toujours pas qualifié. Hannachi a réalisé son rêve A deux jours de la finale, le président Hannachi a été invité àpar radio Chaîne III, lors de l'émission «Football Magazine». Ce dernier, qui a évoqué le sujet de la finale et la préparation de son équipe, ainsi que l'organisation du déplacement des supporters dans la capitale, n'a pas hésité à déclarer : «Je souhaiterai être heureux après le match». A la fin de la partie, Hannachi était l'homme le plus heureux de la planète.