Les chances de l'accession affaiblissent au fur et à mesure que le championnat tire à sa fin. La rencontre contre le MOC et sur laquelle reposaient les espoirs des Bel-Abbésiens pour rester dans la course à l'accession n'a pas apporté l'espérance tant attendue. L'USMBA a marqué le pas dans une rencontre où la défaite était interdite confirmant ainsi l'irrégularité d'une formation qui semble avoir perdu ses chances d'être sur le podium menant à l'accession. Un revers de plus en déplacement qui la relègue à la 5e place, à 6 points du troisième, le CAB en l'occurrence. Après cet échec et au moment où les autres prétendants commencent à prendre de sérieuses options, même les plus radicaux des supporters commencent à se lasser de la situation estimant que l'accession n'est qu'une utopie. Il est évident que cette défaite risque de laisser des séquelles profusément qu'elle a donné un coup de massue au groupe. Supposée jouer l'accession à chaque saison, l'équipe ne fait que le contraire de ce que promettent ses dirigeants. Cette réalité nous amène à nous interroger sur les véritables prétextes qui empêchent l'USMBA à atteindre son objectif. Les contre-performances de Merouana et de Constantine face à des formations qui ferment la marche au classement ont donné lieu à toutes les spéculations et supputations sur les capacités de l'équipe et les intentions de ses dirigeants. Ainsi, les chances de l'accession affaiblissent au fur et à mesure que le championnat tire à sa fin. Un simple coup d'œil sur les cinq joutes restantes nous renseigne ce qui attend vraiment les Bel-Abbésiens en déplacement avec ces sorties à Batna et Hussein Dey pour y affronter deux sérieux clients à l'accession, le CAB et le NAHD. En somme, un épilogue que tout le monde voulait éviter, cependant, il semble que l'histoire se répète à chaque fois. Depuis trois saisons déjà, l'USMBA joue l'accession avant qu'elle ne s'effondre en fin de compétition. Une invraisemblance qui laisse perplexes les plus avertis des fans lesquels aimeraient bien avoir une explication sur ce paradoxe dont seuls les dirigeants détiennent le secret, celui de savoir pourquoi l'équipe se voit toujours ébouriffer à quelques journées de la fin de la compétition. Les supporters dont la peine se lisait sur leur visage ont du mal à admettre que leur équipe favorite devra encore prolonger son bail dans la division inférieure en dépit des sommes faramineuses versées par la trésorerie de l'Etat. Pourtant, tout portait à croire que cette année était la bonne d'autant que du côté des décideurs du club, on ne cessait de promettre monts et merveilles.