«J'ai présenté à Ghrib la liste de 17 joueurs pour les convaincre dès maintenant de rempiler» «En 1988, Kermali m'avait privé de réaliser mon rêve de jouer au Mouloudia» Venu à la rescousse après la déroute du 8 mars face à l'USMB, Nourredine Zekri essaye depuis sa nomination de redorer le blason d'une équipe qui vient de faire sensation en atteignant la phase des poules de la Ligue des champions pour la première fois dans l'histoire du club. Formé à la dure à l'école italienne, Zekri, qu'on surnomme aussi Zekrinho, dérange parfois par ses sorties médiatiques souvent à la limite de l'insolence et de la provocation. Pour mieux faire connaître ce personnage aux Chnaoua et à nos lecteurs, nous avons décidé de nous rendre dans la ville natale du technicien qui nous a ouvert sa demeure et son cœur pour nous dévoiler tous ses projets et les objectifs qu'il compte atteindre avec le MCA. La première question concerne bien évidemment le tirage au sort de la Ligue des champions qui n'a pas été du tout clément avec le Doyen. Zekri a un tout autre avis sur le sujet : «Comme je vous l'ai dit bien avant le tirage au sort que je voulais affronter les équipes nord-africaines pour éviter la fatigue des voyages. Je sais que les Tunisiens et les Egyptiens se voient déjà en demi-finale. Mais je dis que nous allons terminer à la 1re place du groupe juste devant l'EST, alors qu'Al Ahly finira à la 3e place synonyme d'élimination. J'avance cela en connaissance de cause. Al Ahly est composé d'un groupe vieillissant, ce qui n'est pas le cas de l'Espérance qui possède une équipe de jeunes pétris de qualités et de talent. C'est pour cela que j'ai avancé l'EST et le Mouloudia pour faire partie du dernier carré.» «C'est très inquiétant d'avoir 18 joueurs en fin de contrat» Pour jouer dans la cour des grands, il faudra d'abord conserver l'ossature de l'équipe, ensuite se renforcer avec des éléments susceptibles d'apporter un plus au groupe avec en ligne de mire la qualification aux demi-finales de la C1. Zekri n'a pas caché son inquiétude concernant le fait de disposer de toute l'équipe en fin de contrat au mois de juin : «Je ne vous cache pas que ma plus grande inquiétude concerne le fait d'avoir 18 joueurs en fin de contrat. Il faudra tout faire pour conserver l'ossature de l'équipe et nous n'avons que deux mois pour tout régler car la phase des poules débutera à la mi-juillet.» «J'ai présenté à Ghrib la liste de 17 joueurs pour les convaincre dès maintenant de rempiler» Toujours dans le même contexte, Zekri a été clair et direct : «Le temps ne plaide certainement pas en notre faveur. A partir de là, comme je l'ai dit à Ghrib, il faut dès maintenant entamer les négociations pour convaincre les cadres de l'équipe de rester et poursuivre ainsi cette belle aventure en Coupe d'Afrique. J'ai d'ailleurs présenté la liste de 17 joueurs que la direction doit tout faire pour les garder. Je sais que l'aspect financier prime, mais il faut que les joueurs sachent qu'il n'y a pas que l'argent dans la vie. Il faut parfois faire passer l'intérêt sportif sur tout autre aspect. Les joueurs ne doivent pas oublier qu'ils ont une dette envers ce club qui leur a permis de s'épanouir et de prendre une dimension nationale et internationale.» «Le cas Bedbouda prouve que certains joueurs n'attendent que la fin de la saison pour partir ailleurs» Il était certain que Nourredine Zekri allait évoquer l'affaire Bedbouda qu'il juge d'attitude anti- professionnelle : «Il est inconcevable qu'on puisse se comporter de la sorte comme l'a fait Bedbouda qui a laissé son équipe dans une situation très délicate pour aller tenter sa chance en Europe, alors qu'il est encore sous contrat. J'aurais peut-être accepté de le voir tenter sa chance dans un grand club belge comme Anderlecht ou bien le FC Bruges, mais dans cette équipe de niveau tout juste moyen pour ne pas dire autre chose. Sachez que ce club possède un président fou qui a recruté 17 joueurs ou plutôt avec Bedbouda 18 éléments de différente nationalité. Je ne peux tolérer que Bedbouda puisse changer le Mouloudia avec un club d'un niveau aussi médiocre.» «Je le sanctionnerai financièrement» Pour maintenir l'état d'esprit du groupe, il est certain que Zekri devait agir en sanctionnant Bedbouda qui fera cependant partie de l'équipe lors des prochains matches des Vert et Rouge : «Soyons en sûr que je vais sanctionner financièrement Bedbouda afin de garder l'unité du groupe. Mais je le ferai jouer car vu notre situation, nous avons encore besoin de lui pour s'extirper de la zone rouge.» «Je veux recruter un deuxième gardien, un arrière droit, un libéro et deux attaquants de très haut niveau» Concernant le renforcement de l'effectif, Zekri, sans vouloir nous donner de noms, nous a lancé quelques indications sur les postes à renforcer lors du mercato estival : «Il nous faut au minimum cinq joueurs pour la Ligue des champions et quatre autres pour le championnat. Il nous faudra une doublure pour Zemmamouche, un défenseur central, un arrière droit et deux attaquants de très haut niveau. J'ai parlé aux responsables du club de tous ces projets qui doivent être menés à terme dans les semaines qui viennent car on ne dispose pas de beaucoup de temps.» «Kacem aurait été notre première recrue s'il n'avait pas été soumis à libération» Annoncé comme première recrue du Mouloudia, Mehdi Kacem ne pourra matérialiser son rêve sans l'aval de la JSMB du fait qu'il est encore sous contrat jusqu'à juin 2012. «Je considère Kacem comme un fils. Il ne fait pas une chose sans qu'il me consulte. Mais je ne savais pas qu'il avait signé pour deux saisons à la JSMB. Etant soumis à libération, je ne peux parler de sa venue par respect à son club employeur. Mais soyez en sûr qu'il aurait été notre première recrue s'il n'avait pas été sous contrat.» «Si nous gardons Berramla, je n'aurai pas besoin de recruter Boumechra» Et au sujet du probable recrutement de Salim Boumechra au Mouloudia, Zekri a écarté par ses déclarations la possibilité de voir de nouveau Salim se produire sous les couleurs du Doyen : «Si nous gardons Berramla qui est en train progressivement de revenir à son meilleur niveau, je n'aurai pas besoin de recruter Boumechra.» «Je voudrais avoir l'attaquant ghanéen Yaro qui est sous contrat avec El Intag El Harby» A propos des attaquants de gros calibres que Zekri veut avoir dans son équipe, il a accepté exceptionnellement de nous citer un nom. Il s'agit du centre avant ghanéen, Kwabena Yaro, qui évolue dans le championnat égyptien : «Ce serait fabuleux d'avoir dans mon équipe le jeune avant centre ghanéen, Yaro, qui est âgé de 21 ans. Il possède le profil recherché, mais il est encore sous contrat avec son club d'El Intag El Harby. Nous devons tout faire pour convaincre son club de nous céder leur joueur moyennant une bonne compensation financière.» «N'étaient l'arbitrage et mes attaquants, on serait en concurrence avec Chlef pour le titre» Voulant avoir un premier bilan sur les résultats et le parcours réalisé par Zekri avec sa nouvelle équipe, celui-ci nous dira avec sa franchise devenue légendaire : «Nous avons perdu beaucoup de points à cause des erreurs d'arbitrage et des ratages de mes attaquants comme cela a été le cas contre le CABBA. Je peux vous dire que nous avons laissé par moins de huit points par la faute des arbitres. N'étaient ces erreurs, on serait actuellement en concurrence avec Chlef pour l'obtention du titre.» «En 1988, Kermali m'avait privé de réaliser mon rêve de jouer au Mouloudia» Après avoir fait un tour d'horizon sur l'actualité du club, nous avons voulu évoquer avec le coach mouloudéen son parcours et sa vie d'entraîneur qu'il a bâtie en Italie : «Après que je suis au Mouloudia, vous ne pouvez mesurer tout le chemin que j'ai dû parcourir pour en arriver là où je suis actuellement. On m'a fermé la porte au MSPB, puis au CAB. On ne m'a jamais donné l'opportunité de faire mes preuves. Je voulais tenter ma chance au Mouloudia d'Alger en 1988, mais Kermali ne voulait pas de moi sous prétexte qu'il avait bouclé sa liste. Il m'a demandé de revenir la saison prochaine. C'est à ce moment que j'ai décidé de prendre la destination de l'Italie pour réaliser mon rêve. Grâce à Dieu, puis à ma persévérance, j'ai pu signer dans des clubs amateurs du Nord de l'Italie avant d'embrasser par la suite une carrière d'entraîneur.» «1998, j'ai reçu une distinction du Directeur de la jeunesse et des sports de la ville de Milan que je garde précieusement» Poursuivant son récit sur sa carrière de footballeur et entraîneur, Zekri nous a dit avec beaucoup de nostalgie : «En 1993, j'étais parmi les fondateurs de l'équipe des ressortissant algériens en Italie et nous avons pris part à une compétition intercommunautaire. J'étais joueur et entraîneur à la fois avec à la clé plusieurs trophées remportés. C'est à la suite de mon parcours qu'on m'a désigné président de l'association Milano Mondo. Et 1998, le Directeur de la jeunesse et des sports de la ville de Milan m'a remis une distinction honorifique pour l'ensemble de mon parcours dans le monde du football. De 2001 à 2006, j'ai entraîné l'équipe de Brira avec laquelle j'ai réalisé une accession de la quatrième à la troisième division. Je garde de très bons souvenirs de mon passage dans ce club.» «Ce n'était pas évident de diriger une équipe de repris de justice, de tueurs en série et de trafiquants de drogue colombiens» On ne pouvait parler de la carrière d'entraîneur de Zekri sans ouvrir la parenthèse concernant son passage dans une institution carcérale qui avait fait au moment de rejoindre l'Entente de Sétif beaucoup de bruit dans la ville des Hauts Plateaux. «En 2004, j'avais accepté de diriger une équipe de prisonniers qui se trouve dans le plus grand pénitencier de la ville de Milan. L'équipe que j'avais en charge de diriger était composée de joueurs de différentes nationalités. Nous devions jouer un championnat amateur avec des matches aller et retour qui devaient se dérouler au sein même de la prison. Et après avoir eu l'autorisation du ministère de la Jeunesse et des Sports et celui de la Justice, nous avons pu participer à ce championnat. C'est le président de l'équipe de Brira qui m'a demandé de lui venir en aide après qu'il eut échoué à décrocher la moindre victoire lors des huit premières journées du championnat. Après moult réflexion, j'ai fini par accepter de diriger des prisonniers dont certains ont commis trois meurtres ou d'autres ont trompé dans des trafics de drogue en Colombie. La grosse fête a été de sélectionner 40 joueurs et il me fallait en garder 11 et demander aux autre repris de justice de monter aux gradins. Ce n'était pas du tout évident de faire cela face des repris de justice et des délinquants du haut banditisme.» «Il y avait dans cette équipe de prisonniers un ancien joueur du Mouloudia des années 90» Poursuivant son récit sur cette folle aventure qu'il emmenait à diriger une équipe de prisonniers nous faisant rappeler du coup le fameux film intitulé «A nous la victoire» avec Pelé et Stallone, Zekri nous a fait part d'une information qui devrait intriguer les Chnaoua, à savoir que cette prison située à Milan compter un ancien joueur du Mouloudia d'Alger. «Il y avait dans cette équipe de prisonniers un ancien joueur qui a évolué au Mouloudia dans les années 90 dont je refuse de révéler son identité», nous a dit Zekri. «J'ai réussi à instaurer une discipline de jeu à des prisonniers du haut banditisme» Gérant jusqu'à un groupe de 44 joueurs, Zekri a réussi avec son tempérament à inculquer une discipline de jeu à une équipe de délinquants : «J'avais un groupe de 44 joueurs, malgré cela j'ai réussi à leur inculquer une discipline de jeu grâce à mes méthodes de communication. J'ai menacé certains prisonniers de les écarter de l'équipe s'ils ne se plient pas à la discipline du groupe. J'ai scindé l'équipe en trois groupes et j'ai leur ait dit que les meilleurs éléments allaient être alignés sans aucune complaisance.» «J'ai été porté en triomphe par les prisonniers qui étaient en larmes après avoir réalisé l'accession» «Je ne pourrais jamais oublier le moment lorsque les prisonniers m'ont porté en triomphe pour fêter l'accession. Ils étaient tous en larmes, je ne croyais pas qu'ils avaient des sentiments et une sensibilité. J'ai réussi avec eux une série de 13 matches sans la moindre défaite, c'est ce qui nous a emmenés vers la division supérieure.» «La Rai m'a consacré un long reportage après l'exploit réalisé avec les prisonniers» «Après l'exploit que nous avons réalisé, tout le monde connaissait Zekri en Italie car la Rai a consacré deux heures de ses programmes pour faire un reportage sur cette folle aventure. C'était apparemment mon heure de gloire.»
«L'équipe avait perdu de sa force car elle n'avait plus le droit de se déplacer avec les prisonniers condamnés à de lourdes peines» Malgré l'accession réalisée avec l'équipe pénitentiaire de Milan, Zekri a décidé de tirer sa révérence. Un choix qui s'est avéré judicieux car il n'avait plus de moyens de progression avec sa formation qui a été très affaiblie par des mesures prises par le ministère de la Justice : «Après notre accession, j'avais décidé de partir. D'ailleurs, je n'ai eu aucun regret à prendre une telle décision dans la mesure où l'équipe ne pouvait plus recevoir uniquement à la prison. Il fallait se déplacer et cela devenait impossible avec des prisonniers qui ont des lourdes peines. On ne pouvait autoriser que des éléments qui ont que quelques mois à écouler avant leur libération. Ce qui a eu pour effet d'affaiblir l'équipe qui n'a fait qu'enchaîner défaite sur défaite. C'est pour cela que je n'ai eu aucun regret à partir.» «Au Coverciano, j'étais en stage avec Leonardo et Altobelli sous la coupe de Capello, Lippi et Sacchi» Beaucoup de supporters s'interrogent sur le parcours de Zekri qui a pris une tout autre trajectoire après les prouesses réalisées avec l'équipe pénitentiaires. «Lorsque j'étais au centre de Coverciano en 2004, je faisais mon stage avec Leonardo, l'entraîneur actuel de l'International, avec lequel je suis toujours en contact et l'ancien champion du monde en 1982, Altobelli. Les maîtres conférenciers avaient pour nom Capello, Marcello Lippi et Arrigo Sacchi. J'étais très fier à chaque fois qu'on me posait la question de dire que j'étais de nationalité algérienne.» «C'est Mihoubi qui m'a proposé à Serrar» Envahi de ce sentiment de hogra qu'il a animé durant ses multiples tentatives pour jouer en Algérie, ce qui l'a d'ailleurs poussé à quitter le pays vers l'Italie, Zekri n'a pourtant pas voulu tourner la page du championnat national avec sa nomination à la tête de la barre technique de l'ESS : «Après tout ce que j'ai enduré, je voulais toujours servir mon pays. Et cela est devenu réalité lorsque je suis venu passer la fête de l'Aïd El Kébir auprès de mes proches à Batna. J'ai reçu un appel de Serrar en personne qui m'a proposé de diriger l'Entente. On a trouvé un accord en un temps record et j'ai commencé l'aventure avec Sétif. C'est l'ancien ministre de la Communication, Azzedine Mihoubi, qui a fait l'intermédiaire car c'est un très bon ami à moi. C'est lui qui a parlé de moi à Serrar qui était décidé à changer d'entraîneur. Et, Dieu merci, j'estime avoir été à la hauteur de cette confiance placée en moi avec la qualification à la phase des poules, la Coupe d'Algérie remportée contre le CAB et la deuxième place obtenue en championnat.» «Je n'ai toujours pas digéré la façon avec laquelle Serrar s'est débarrassé de moi en trouvant le prétexte du Dynamos» Quant à la question qui taraude les fans de l'Entente, à savoir la raison qui a poussé le boss de l'ESS, Serrar, à se défaire de Zekri, celui-ci nous dira : «Je ne pense pas que la défaite contre le Dynamos est la raison pour laquelle j'ai été démis de mes fonctions. Nous avons perdu ce match en plein mois de Ramadhan sous une chaleur accablante. Pour Serrar, c'était un simple prétexte pour se débarrasser de moi. Je n'ai d'ailleurs toujours pas digéré la façon avec la quelle on m'a traité, alors que j'avais cette ambition de construire sur la durée une équipe de très haut niveau. Si on avait bossé la main dans la main, l'équipe de Sétif ne serait pas dans cette situation-là. Certaines personnes m'ont jalousé car j'ai réussi des résultats en un laps de temps très court. Et cela ne pouvait plaire à tout le monde. C'est ce qui explique mon limogeage.» «Je suis toujours en justice avec Serrar qui ne m'a toujours pas octroyé mon dû» Et concernant le fait d'avoir tourné ou non la page de l'épisode sétifien, Zekri rétorque : «Je ne pourrais jamais oublier les très bons moments passés à l'Entente. Je suis aussi redevable à Serrar qui était le premier à me donner ma chance. Maintenant, nous avons toujours un différend d'argent car Serrar ne m'a toujours pas octroyé mon dû. J'ai d'ailleurs un avocat qui suit cette affaire car il s'agit bien de la sueur de mon front. Je ne suis pas en train de demander l'aumône.» «Certaines personnes ont tout fait pour faire capoter mes transferts à Al Ittihad de Tripoli et l'EST» Durant la traversée du désert, Zekri a été sollicité par Al Ittihad de Tripoli et l'Espérance de Tunis, mais aucun transfert n'a abouti pour des raisons extrasportives : «J'ai été sollicité par Al Ittihad de Tripoli et l'Espérance de Tunis après le départ de Benzerti, mais certaines personnes ont tout fait pour capoter les transferts en question en estimant que j'étais un homme à problème qui faisait de la politique. Rien n'avoir avec le football.» «En 1976, je suis sorti défiler pour fêter la Coupe d'Afrique du Mouloudia» «Le fait d'entraîner le Mouloudia est quelque chose de très spécial pour moi, car beaucoup ne savent pas que j'ai défilé en 1976 pour fêter la Coupe d'Afrique remporter par la grande équipe du Mouloudia. Et c'était un rêve pour moi qui se réalise de diriger le grand club du Mouloudia, celui qui m'avait fait vibrer dans les années 70. D'ailleurs, lorsque j'étais en Italie, je diriger mes équipes en étant muni du maillot du Mouloudia que je porte tout haut dans mon cœur. Pour ce qui est du CAB, c'est le club de ma ville natale que je porte aussi dans mon cœur. Et c'est extraordinaire de voir ce club sur le point de retrouver la Ligue 1.» «J'ai promis d'être avec le CSC pour fêter avec eux l'accession» Et au sujet de la formation qu'il aurait aimé entraîner, Zekri nous a désigné une autre équipe populaire, en l'occurrence le CSC. «J'aime les équipes populaires. D'ailleurs, j'ai promis aux responsables du CSC d'être avec eux pour fêter l'accession qui se profile à l'horizon», nous a confié, en conclusion, le coach Zekri qui nous montré une facette de lui que personne ne connaissait auparavant.
