«On a affronté l'USMB dans des conditions difficiles» A la tête d'une équipe widadie qui alterne le bon et le moins bon depuis le début de saison, l'entraîneur Abdelkader Amrani, qui a la lourde mission de sauver le navire widadi de la relégation, a tenu à répondre favorablement à nos interrogations, concernant la situation délicate que traverse actuellement le club phare des Zianides. «On a affronté l'USMB dans des conditions difficiles» Avant d'entamer notre discussion avec le coach tlemcénien, Amrani a tenu avant tout à s'excuser auprès des journalistes présents au stade Hadjout, après son refus de donner son avis à chaud sur la rencontre face à l'USMB. En effet, Amrani était tellement furieux et vexé contre l'arbitrage scandaleux ce jour-là qu'il a préféré ne rien dire, tout en regrettant qu'une telle rencontre de D1 se joue dans un stade tel que Hadjout et dans des conditions lamentables. Surtout que les Blidéens ont toujours reçu au stade Boumerzag, à Chlef. «J'étais frustré par la prestation de mes joueurs» Loin de se cacher derrière ces deux prétextes qui sont pourtant réels, le coach tlemcénien avoue qu'il n'était nullement satisfait de la prestation globale de ses joueurs. Son équipe a livré une prestation nettement en dessous de ses espérances. Surtout que des éléments font de belles prestations durant les séances d'entraînements, avant de sombrer carrément le jour du match. «On pèche vraiment dans la finition» S'il affirme son désarroi de voir ses défenseurs commettre des fautes de débutants, comme c'était le cas face à l'USMH ou même récemment face à l'USMB, Abdelkader Amrani reste persuadé que le grand problème reste malgré tout le manque de réalisme de ses attaquants. En effet, ces derniers pèchent dans le dernier le geste. Les Bleu et Blanc se procurent souvent des occasions franches qui auraient permis au WAT de glaner de nombreux points. «Les reports à répétition ont faussé le championnat» Alors que le WAT ne sera pas concerné par la prochaine journée, après le report du match face la JSK engagée en Coupe de la CAF, le successeur de Henkouche à la tête de l'équipe première tlemcenéenne regrette ces multiples coupures en championnat. Cela nuit non seulement à la bonne dynamique des équipes, mais provoquent des blessures chez les joueurs. «Il ne faut pas faire de bilan à l'heure actuelle» A quelques journées de la fin de saison, Amrani refuse de faire un bilan concernant son parcours à la tête des Bleu et Blanc. Il affirme que l'entourage du club, tout comme les supporteurs, on est conscients des nombreux maux du WAT cette saison, et qu'il préfère attendre la fin de l'exercice actuel avant de donner son point de vue sur le parcours réalisé depuis son come-back au Widad. «Je ne vais pas fuir mes responsabilités» Abdelkader Amrani ne veut en aucun cas fuir ses responsabilités d'entraîneur en chef de l'équipe première tlemcenéenne. Il affirme qu'il a un contrat moral avec les dirigeants du WAT et qu'il va se battre jusqu'au bout pour tenir ses engagements. Le coach veut ramener le plus tant attendu au WAT, même s'il doit faire avec les moyens du bord. «J'ai de la peine pour les dirigeants et les supporteurs» Venu au WAT pour exercer son métier d'entraîneur Abdelkader Amrani est, même s'il donne l'image d'un technicien assez sévère et dur, un homme avec beaucoup de sensibilité. Il a même de la peine pour les dirigeants qui se donnent à fond pour sauver le club mais aussi les fidèles supporteurs, surtout ceux qui font des déplacements lointains, avant de revenir souvent bredouilles ces derniers temps, après une défaite de leur équipe. «On n'a pas d'autre choix que de croire encore et toujours au maintien» Avant de finir notre entretien avec le coach widadi, on n'a pas osé évoquer la possibilité de voir Amrani à la tête du WAT en cas d'une relégation en D2. Amrani reste très ambitieux, lui qui croit en les chances de son équipe de relever le périlleux défi d'arracher le maintien, et de renverser la situation qui s'emble pourtant assez délicate. En fait, il faut multiplier et surtout unir les efforts et juste croire à fond jusqu'au bout.